pourtant- 𝐏𝐋𝐊

Prologue

CARL

-Putain Mathieu y'a un gosse ici tu peux pas arrêter de fumer ta merde ?! Crie ma mère après mon père.

Ils font que ça en ce moment. Je crois que c'est parce que papa n'est jamais à la maison ou je sais pas trop quoi.

-La merde que tu fumais avec moi pendant qu'on baisait j'te rappel, il rigole en écrasant sa cigarette dans le cendrier.

-Putain tes propos ! Il n'a que huit ans !

-Ça veut dire quoi maman ? Je demande curieux.

-Rien c'est des conneries que raconte ton père comme d'habitude. Va dormir mon coeur, tu as école demain. Elle me dit avant d'embrasser mon front.

J'éteins la télé avant de leur dire bonne nuit et de monter à l'étage.

Mais impossible pour moi de dormir, ils n'arrêtaient pas de crier et de s'embrouiller. Beaucoup trop fort.

-Je pense qu'on devrait arrêter là Maya. Sérieusement, ça se voit on s'aime plus. On reste ensemble juste pour Carl là.

-Donc quoi ? Tu vas te barrer chez ta grand mère et me laisser m'occuper seule de notre enfant ?

Elle commençait à pleurer, je l'entendais à sa voix de la haut.

Ma mère je l'aime plus que tout au monde. Et même si je suis petit, je pense que quand je serais grand je ferais tout pour la protéger.

Ça me fait de la peine de l'entendre se disputer tous les jours avec papa.

-Il vivra une semaine chez toi et une autre chez oim, ça te va comme ça ?

Mes parents vont se séparer ? Et pas en bon termes apparement.

Au bout de quelques minutes j'entends la porte d'entrer claquer. C'était mon père qui venait de partir de la maison, et qui n'y remettra plus jamais les pieds.

J'entends des bruits de pas dans les escaliers avant que maman n'ouvre la porte de ma chambre.

-Tu peux venir dormir avec moi s'il te plaît Carl ?

Je fais un léger oui de tête avant de sortir de mon lit et de la prendre dans mes bras. Elle me fait trop de la peine à pleurer.

Mes nuits allaient être différentes.

De base maman me demandait d'aller dormir histoire que je n'ai pas à entendre leurs disputes. Je n'arrivais jamais à dormir ces soirs là. Et puis d'un coup plus de bruits.

Jusqu'à ce qu'ils montent dans leur chambre où le bruit revenait. Mais pas les même bruits. Plutôt mes parents qui font des bruits bizarre et le lit qui lui aussi en fait de drôles.

Là j'étais allongé dans les bras de ma mère, qui n'arrêtait pas de pleurer.

-Papa est partie ? Je demande.

-Elle renifle. Tu le reverras lundi, chez mamie.

-Il vit plus ici ?

-Il va déménager.

-Pourquoi ? Je demande.

-On pouvait plus habiter ensemble, on ne s'aime plus.

Et c'est sur ces paroles que je me suis endormis ce soir là.

Comment croire en l'amour après ça ?