𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈

1.3K 156 72
                                    
















A    R    T       D    U
—      C      R      I      M      E      —

A    R    T       D    U—      C      R      I      M      E      —

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

















             L’AGENT SIEG JÄGER semble être un homme bon. Prévenant. A l’écoute des autres. Après quelques heures passées en sa compagnie, à regarder la façon délicate qu’il a de m’approcher, veillant à ne pas m’effrayer, il m’est simplement impossible de nier son envie de bien se comporter avec moi.

             Avec celle qui croit être une victime du Corbeau Blanc.

             Le son de ses mains frottant les assiettes dans la cuisine me parvient de façon lointaine. Nous avons tous les deux finis de manger. Cela ne nous a pris qu’une dizaine de minutes pour engloutir les plats — minutes particulièrement embarrassantes compte tenu du fait que ni lui ni moi ne nous sommes adressés la parole.

             Cependant, le repas était délicieux.

             Avec un soupir, je me redresse. Partout dans mon corps, des tiraillements me prennent. Malgré les soins que m’ont apporté l’agent et son père, la douleur est tout de même présente. Et les quelques anti-douleurs qu’ils m’ont donnés sont loin de me suffire.

             De plus, l’envie de me lever me démange presque tant elle est insoutenable. Mais une victime de ce genre d’agression aurait bien du mal à se doucher seule et encore plus à laisser un inconnu — qui plus est, mâle — l’approcher. Ainsi, je vais devoir me débrouiller ou encaisser encore quelques jours durant, le temps qu’il soit logique que je m’ouvre un peu au blond.

— Mademoiselle ? appelle soudain la voix de Sieg.

             Je ne réponds pas, me contentant de le laisser approcher. Bientôt, il apparait dans l’encadrement de la porte, essuyant ses larges mains sur un torchon humide tout en m’affublant d’un regard profondément bienveillant.

𝐋'𝐀𝐑𝐓 𝐃𝐔 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄 (sieg x reader x livai)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant