𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐕𝐈𝐈

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A    R    T       D    U
—      C      R      I      M      E      —
tw — picasso slander

A    R    T       D    U—      C      R      I      M      E      —tw — picasso slander

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             LA FOULE S’EST dispersée, voguant à nouveau parmi les rayons. Quelques personnes me suivent du regard, encore saisies par mon numéro de tantôt. L’artiste, quant à lui, a déjà dû prendre la poudre d’escampette. Un sourire germe sur mes lèvres à cette idée.

             Que croyait-il en osant prétendre connaitre le Corbeau Blanc. Pire encore, en me regardant droit dans les yeux et m’insultant ? Amusée par le souvenir de son regard s’écarquillant à l’instant où je l’ai menacé de mort, je fredonne.

             Dans mon dos, Sieg a posé sa main.

— Que faisons-nous ici ? je demande. Je ne vois pas l’utilité d’assister au vernissage d’une de mes toiles. D’autant plus que je m’occupe de ça moi-même et jamais en public, généralement.

— Vernissage n’est qu’un mot élaboré pour dire guet-apens.

             Je fronce les sourcils.

— Il serait peut-être tant que vous ouvriez un dictionnaire.

             Lâchant un faible rire, il fait mine de s’arrêter pour admirer une croûte réalisée par un faussaire très peu talentueux. L’un de mes sourcils se hausse face à la toile :

— Pitié, Picasso était déjà médiocre, pas besoin d’en plus en rajouter en reproduisant ça aussi mal.

             Quelques regards noirs me sont lancés sans que je n’y prête attention. Le culte des artistes m’irrite considérablement et est sans nul doute l’une des raisons qui m’ont poussée à abandonner la facette ensoleillée et légale du milieu de l’art pour me tourner vers celui des faussaires où nul débat inutile n’est fait, seulement des échanges de billets.

𝐋'𝐀𝐑𝐓 𝐃𝐔 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄 (sieg x reader x livai)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant