Chapitre 8

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La destination exacte est Vancouver. Il paraît que c'est une ville magnifique, avec une grande attraction touristique. J'ai regardé quelques photos et ça à l'air paradisiaque.

Avant d'arriver au Canada, nous devions s'arrêter dans un motel, car le trajet ne peut pas se faire en une seule journée.

Le lendemain, après au moins de bonnes grosses heures de train, nous prîmes nos bagages, et marchâmes jusqu'au airBNB, pas loin de la gare.

Apparemment, il y avait un collège renommé, dans le coin.

Mes potes vont me manquer mais on a pas trop le choix, si on veut survivre. Surtout que, dans la rue, les gens ne peuvent pas le voir.

Je m'affalai sur mon lit et essayai de m'apaiser car j'étais vraiment en hors de moi...

Pourquoi j'ai eu une idée aussi conne ! De toute façon j'ai toujours eu des idées débiles... :

- On vient manger, m'avertit Maria.
- Ouais j'arrive, lui répondis-je.

Après avoir bien mangé, je me précipitai dans la salle de bain pour me doucher et ensuite, direction le lit.

J'arrivais pas à trouver le sommeil. J'était vraiment perturbé et effondré. Pourquoi ça nous arrive à nous ? Le pire c'est que Juliette avait raison : c'est après moi que le monstre en veut. Je fermais les yeux et revis la scène où il se levait du cercueil... Ça me terrorise...

_____________

Le lendemain, je me lève avec des énormes cernes. Je venais de faire une nuit blanche. Je ne pouvais pas dormir, ça m'était impossible.

Maria s'occupa de la paprasse pour nos inscriptions au Lycée. Puis essaya de chercher un emploi plutôt correct.
Elle devint alors vendeuse dans une boutique de vêtements.

Pour l'instant avec Juliette on doit rester à la maison, pour être le plus en sécurité :

- Si jamais il se passe quoi que se soit, vous m'appellez ! insista Maria.

- Oui, c'est promis, répondis-je.

Je jouais tranquillement à un jeu sur mon téléphone, tandis que Juliette mangeait comme d'habitude... Tout était calme, soudain, l'électricité rompit. Tout était noir :

- Ça doit être surment, des coupures de courants, essaya de raisonner juliette.

- Je sais pas mais c'est très flippant, déclarai-je.

Après l'électricité, nous eûmes les coups répétés sur la porte de l'entrée.

Là, on commençait sérieusement à se faire des scénarios très stressants et flippants. En même temps, y'a de quoi, ça fait au moins 4 jours qu'on se fait poursuivre par un squelette !!

Dans la pièce, tout était sombre, le courant était définitivement coupé. Le noir complet. Cependant, les coups sur la porte étaient toujours présents et ils étaient de plus en plus forts et imposants...

Puis, d'un coup les bruits cessèrent. Tout devint plus calme mais on était pas en sécurité pour autant. J'eu l'idée d'appeler Maria mais le courant n'était pas là... Juliette se leva, sentit un frisson derrière elle, alors elle se tourna et resta stupefaite, fixée et pétrifiée sur place :

- Qu'est ce qu'il y a ? demandai-je ?

-Bah...bah...là...ici...je...je..., balbutia t-elle, en pointant du doigt quelque chose qui était devant elle mais derrière moi...

Je voyais dans ses yeux de la surprise, de l'horreur, de l'épouvante et surtout, SURTOUT de la panique...

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