The Immortal

Chapitre 17

Maria n'est pas encore rentrée. Tant mieux...
Part contre, Juliette était là :

- T'as vu le mot de Maria ? me demanda Juliette.

- Oui je l'ai vu ce matin, répondis-je.

- Elle voulait dire quoi par discussion ? Je suis sûre c'est à propos de la soirée. T'as dû faire des conneries, répliqua Juliette.

J'avoue que les paroles de Juliette me font encore plus stresser,

- J'en sais rien je te dis.

- Ouais...

Elle partit, et je commençai à faire mes devoirs.

La porte d'entrée s'ouvra. C'était Maria :

- Coucou, c'est moi, cria Maria.

- Salut, répondit Juliette.

- Il faut que vous veniez c'est urgent, déclara-t-elle.

- J'arrive ! crai-je.

J'ai peur de mon cas, et de ce qu'elle va dire...

- Voilà, je vous avoue, hier j'ai eu encore des visions. Comme si c'était un cauchemar... raconta Maria en prenant une voix grave et sérieuse.

- Moi aussi j'en ai eues... J'osais pas en parler. Je pensais que c'était seulement mon imagination. Mais si je ne suis pas le seul dans cette situation, ça me rassure, ajoutai-je.

- Vous vous souvenez, lorsque j'ai fais des recherches, ça expliquait, que le démon se vengeait les soirs de pleine lune. C'est-à-dire, que l'on peut le voir apparaître à n'importe quel moment.
Mais qu'il tentera de nous tuer vers la fin du moi... éclaircit Maria.

- Il nous reste peu de temps, remarqua Juliette.

- Précisément une semaine, déclarai-je .

- Lorsqu'il nous attaquera, il faudra se tenir prêt, nous informa Maria...

- La pleine lune, c'est Dimanche prochain, ajouta Juliette.

Soudain, quelqu'un frappa plusieurs fois, à la porte. Nous sursautâmes tout les trois. Nous étions surpris, nous ne bougions pas. Qui ça pouvait bien être ?

- Surtout. Ne. Bougez. Pas, chuchauta Maria en insistant.

Juliette et moi étions inquiets, stressés et crispés.

Maria se dirigea vers la porte et l'ouvrit.
Elle resta bloquée, pendant plusieurs secondes puis finit par s'effondrer au sol.

Juliette et moi nous courûmes jusqu'à elle :

- MARIA !! MARIA ! TOUT VA BIEN ? RÉPONDS-MOI !! s'affola Juliette.

J'etais à côté d'elles, pour les aider. Je me relevai et observai dehors. Il n'y avait rien. À part, un morceau de papier qui était posé vers mes pieds. Je découvris ce qui était transcrit dessus...

Le rythme des battements de mon coeur s'accélèrent. Je suis resté figé devant la porte. J'ai su à ce moment là, que j'était emporté par la peur...
Une peur qui envahit toute ma tête. Mes idées se bousculent, s'agittent. Elles réflètent la noirceur des ténèbres.
Je me sens épouvanté et horrifié.
Pourtant...
J'ai simplement lu une note laissée sur le plancher :

- Je perçois vos actes et vos échanges
  Je possède l'intégralité de votre âme
 Vos supplices et vos hurlements    anéantiront les anges
 À jamais en enfer, vous brûlerez dans les flammes

Notre folie finira par nous consumer. Je froisse le papier et le jette le plus loin possible.
J'aide Juliette à relever Maria qui avait reprit ses esprits.

Maria déclencha des sanglots. Elle s'arracha les cheveux. Elle coinça sa tête entre ses mains, et trembla. Elle frissonna de terreur. Elle ne parla plus, et se contenta de frémir de plus en plus.

C'était un frisson atroce, qui exprimait son esprit, conquis par des atrocités...