𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐧𝐜𝐭 𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐢𝐫𝐞॥ Gojo Satoru x OC

𝟕. Blessures

Un fléau se montre.

C'en est pas un normal, il est assez grand,  et marche presque comme un humain. Il s'avance lentement, et parait assez intelligent. J'allais surgir pour l'attaquer et  l'exorciser, et met donc mes mains pour faire en sorte d'invoquer mes familiers, mais je me retrouve complétement bloqué. Il vient de dire quelque chose de complétement incompréhensible, ce qui colle mes pieds au sol, m'empêchant de bouger.

Il a le même pouvoir qu'un incantateur, j'en avais vaguement entendu parler. Il peut vous faire faire ce qu'il souhaite avec un seul mot ou une seule phrase. Mais ce fléau-ci m'avait juste empêché de bouger, alors peut-être que ce n'était pas exactement pareil.

Il plonge sur moi et m'assène un violent coup au niveau des jambes, comme s'il savait que la vitesse était mon point fort, me faisant ainsi tomber sur mes genoux. Mes mouvements  étaient complétement involontaires, j'étais à sa merci. Il revient par l'arrière et me frappe avec son pied dans le dos, me laissant presque  inconsciente au sol. Il ne voulait pas me tuer, sinon il m'aurait  directement achevé. J'avais l'impression que tout s'était déroulé en quelques secondes, tellement tout s'était enchaîné, m'empêchant de mettre mes idées au clair. Il disparut par où il était venu, et me laissa sur le sol froid de la ruelle, seule et blessée.
On aurait dit qu'il voulait juste me donner un avertissement, comme-ci me tuer n'était pas son vrai objectif. Malgré le fait que le combat, si l'on peut appeler ça comme ça, était court, le fléau avait réussi à m'asséner des coups particulièrement violent et très rapides, sans que j'ai le temps de m'y attendre.

Je m'évanouis peu après qu'il ait disparu, et reste dans les vapes pendant au moins 5 bonnes minutes. Quand je me reveille, c'est comme-ci j'ai dormi une éternité, mais que rien n'a changer. Le lampadaire continue de clignoter et il y a toujours la petite bise, mais qui cette fois ci, n'est pas agréable et me frigorifie.

-Il peut pas se montrer quand on a besoin de lui tiens... dit-je en parlant de Gojo tout en serrant les dents, essayant de me relever.

J'ai une grosse plaie au niveau du dos, je peux sentir mon sang descendre le long de ma colonne vertébrale, ce qui était étonnant vu que le fléau n'avait pas utilisé d'armes à ce que je sache, à moins que son pied soit enfaite un couteau tranchant. La plaie doit être assez profonde, vu la douleur que je ressens, accompagné de nombreux picotements, comme si on m'enfonce des milliers de clous les uns après les autres. Mes jambes me font terriblement mal et sont toutes engourdies. Je voulais utiliser un sort d'inversion, mais mes idées ne sont pas assez clair, déjà que je voie presque rien à deux centimètres devant moi.

J'utilise alors mes forces restantes pour essayer de me lever tant bien que mal, et au moins rejoindre le porche où se trouve la porte d'entrée. Je réussis à, en quelque sorte, me lever, et marche pendant ces 3 mètres qui me paraissent être des kilomètres. Je rampe à moitié, n'ayant qu'une idée en tête, rejoindre ce putain de porche, comme si tout mes problèmes allait être réglés si je l'atteignais.

De longs gémissements sortent de ma gorge, et je serre les dents aussi fort que je le peux, comme si ça allait m'aider à oublier que mon corps tout entier me fait souffrir le martyre. J'arrive enfin au fameux porche, et me laisse tomber juste devant la porte. J'essaie d'atteindre la clenche avec mon bras, qui lui aussi est tout engourdi mais qui, avec de la chance, n'a pas d'autres dommages, et réussit à ouvrir. L'ouverture de la porte me fait tomber sur le carrelage de l'appartement assez violemment, sachant que tout mon poids, même assise, était contre cette porte. Le choc de ma tête contre le sol me fait, bien sûr, à moitié perdre connaissance, déjà que j'allais pas très bien. Je me laisse aller et n'essaie pas de résister face à la vague de mal-être que je ressens, et ne suis presque plus inquiète, même plutôt rassurée, car je savais que Satoru était proche et qu'il n'y avait presque plus de dangers.