𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐧𝐜𝐭 𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐢𝐫𝐞॥ Gojo Satoru x OC

𝟐𝟎. Nirvana

Le nirvana est un état de bonheur parfait, d'harmonie et de liberté complète.

Son souffle chaud s'étale sur mon cou.

Sato' est à mes côtés dans le lit, sa tête maintenu par son bras lui faisant des joues rondies, et le regard dirigé vers moi, tandis que je me trouve contre son torse. Sa chaleur corporelle emplit la pièce, et me procure une sensation de confort intense. Il est aux environ de 2h30, et il n'y a aucun bruit dans la maison, mis à part celui de son souffle chaud venant s'écraser sur mon cou, qui occupe tout le silence.

Je sens ses doigts parcourir mon crâne, celui-ci me faisant des papouilles, ce qui me procure des frissons tout le long de mon corps. Il est doux, et n'est pas brusque dans ses gestes, augmentant le plaisir.

Je pose ma main froide sur son torse, ce qui le surprend, au vu de son mouvement léger de recul, mais il s'y habitue et se remet en position initiale, cherchant justement le contact. J'effectue des cercles sur celui-ci, comme de légères papouilles, et je le vois esquisser un léger sourire. Il me regarde de haut, ses yeux plongeant dans les miens lorsque je tourne la tête. Je me tourne, me mettant sur le dos, et me retrouve face à lui, nos deux regards s'entremêlant. Je lève la main et la plonge dans ses longs cheveux blancs qui retombent sur son visage.

-Ils sont tous doux, dit-je étonnée. C'est quoi ton après-shampoing ?

-Hmm, je crois que c'est le tien dans la douche non ? répond-il avec son grand sourire tout en faisant mine de réfléchir.

Je tire légèrement sur un de ses cheveux, ce qui lui crispe le visage au vu de ses yeux rétrécissant, et sa bouche se tordant. Il se couche à mes côtés, sa tête posé sur mon oreiller, et continue de me fixer.

-T'as de la chance de m'avoir quand même, me dit-il avec son sourire narquois.

-Hmm, ça c'est moi qui suis censé de te le dire, pas l'inverse.

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On reste longtemps dans le champ, jusqu'à ce qu'il fasse complétement nuit. Ma tête est posé sur lui, et je me contente de regarder les étoiles en souriant. Il n'y a que les cigales qui chantent, et les herbes qui bougent au rythme du vent.

-On parle jamais de ta famille à toi, tiens.

-Tout simplement parce qu'il n'y a strictement rien à dire ! rétorque-t-il en riant.

Je me retourne et me met sur le ventre tout en l'observant attentivement. Je lui retire ses lunettes, laissant ainsi dévoiler ses beaux yeux bleus, et les garde dans la main tout en posant le bout de la branche sur ma joue et en ouvrant légèrement la bouche, faisant mine de réfléchir.

-J'suis sûr t'es l'enfant prodige en fait.

-Je dirai pas le contraire, répond-il avec son grand sourire tout fier. J'vais pas me vanter, mais mon existence a changé la balance du côté de l'exorcisme, ajoute-t-il en reprenant ses lunettes pour les poser dans sa poche.

Je le regarde les sourcils froncés, puis me remet sur le dos en soupirant.

-Qu'est ce que tu ferais pas pour booster ton égo toi.

Je continue à le regarder dans les yeux fixement avec un grand sourire sur mon visage, étant désormais en dessous de son visage, et il fait pareil. C'est là que, sans savoir ce qui m'a pris, après quelques minutes de regards réciproques silencieux, je fais un léger mouvement de tête pour me rapprocher de la sienne, et lui dépose un baiser sur la joue, puis me remet en position initiale en continuant à le fixer, arborant un grand sourire timide.