Chapitre 19

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La nuit les avait surpris et après trois bonnes heures de discussion, Nelliel avait fini par partir car elle avait également un foyer à gérer. Après son départ, Grimmjow lui avait confié que cette dernière était déjà liée et surtout qu'il n'appréciait pas particulièrement le partenaire de sa sœur. En effet, Nnoitra Jiruga, le partenaire de sa chère grande-sœur, avait également prétendu à la place de Second de la meute. Mais après un combat et une épreuve de stratégie, c'était lui que Stark avait choisi comme Second. Depuis, ce dernier avait une stupide rancune à son égard et ne cessait de l'emmerder à chaque fois qu'il en avait l'occasion. Il ne pouvait pas complètement l'envoyé balader car celui-ci rendait, étrangement, sa sœur heureuse. Donc, il se contentait de l'éviter le plus possible. Pourtant, pour éviter de se retrouver dans une situation où il devrait cacher un cadavre, le panthère-garou en avait ouvertement parlé à Nelliel mais celle-ci l'avait regardé avec ennui avant de lui dire : « Je ne me mêle pas de vos histoires d'orgueil mal placé ou de celui qui en a la plus grosse. Réglé ça avec vos poings que je puisse dormir en paix sans avoir à écouter vos gamineries à tous les deux ».

- Elle n'a pas intérêt à venir se plaindre lorsque je lui enverrai son insecte adoré en pièces détachées. Avait-il ajouté dans un grognement.

Trente minutes plus tard, Nagi sortait de la salle d'eau en s'essuyant les cheveux. Il laissa ses yeux courir sur la petite pièce servant à se déshabiller ou ranger les serviettes et vit un yakuta bleu soigneusement plié sur un meuble et sourit. Il s'en saisit et se vêtit avant de poser la serviette sur ses épaules. Il quitta la pièce et parcourut la distance qui le séparait du salon. Cela le dérangeait un peu qu'il doive littéralement traverser toute la maison pour arriver à la salle d'eau mais il ne s'en plaignait pas. C'était mieux que de se laver en plein air, et cela, avec de l'eau glacée.

Le vampire arriva dans le salon ou son compagnon rédigeait une lettre. Il supposa qu'il devait être en train de répondre à la missive du fameux Alpha Ichimaru vu que leur Alpha ne l'avait pas fait et au regard de sa réaction, ne semblait même pas être à côté de le faire. Il s'assit à sa droite, lançant un bref coup d'œil aux écrits. Du peu qu'il put lire, la raison de cette missive semblait être la mise en place un échange de vivres dont les produits seraient de la viande et de la fourrure pour l'un et des céréales et certains matériaux de première nécessité pour l'autre. Après quelques minutes, le métamorphe déposa sa plume en soupirant.

- J'espère qu'il ne prendra pas mal ce retard. Cet idiot de Stark aurait dû lui répondre il y a une semaine.

Grimmjow attendit un moment le temps que l'encre sèche avant de plier la lettre et de la mettre dans une enveloppe puis de la scellé. Suite à cela, il se tourna vers son compagnon qui attendait sagement à côté de lui.

- As-tu faim ?

Nagi hocha la tête et la panthère-garou se leva, se dirigeant vers la cuisine. Il revint avec une assiette sur laquelle il y avait deux sandwichs qu'il lui tendit. Le vampire lui lança un regard interrogateur en s'en saisissant.

- J'ai mangé pendant que tu prenais ton bain. Dit-il avant de se saisir de la lettre. Je vais la remettre à un de nos messagers. Je serais de retour dans une dizaine de minutes. Conclut-il avant d'embrasser le haut de sa tête et de quitter la bâtisse.

Le Bêta se contenta de porter le met à sa bouche, savourant son repas. La prévenance de son compagnon à son égard lui plaisait tellement. Il ne changerait sa situation actuelle pour rien au monde. Etre le centre d'attention de la panthère-garou le comblait et, malgré la difficulté à venir pour s'intégrer dans le village, il avait hâte de vivre cette nouvelle aventure avec lui. Alors qu'il entamait son second sandwich, des coups se firent entendre à la porte. Les sourcils du vampire se froncèrent. Il hésita à aller ouvrir mais finit par le faire à cause de l'insistance. Lorsqu'il ouvrit la porte, ses yeux se posèrent sur un homme blond bien plus grand que lui. Ils restèrent un long moment à se fixer, se détaillant avant que l'inconnu ne lui lance un regard noir qui lui fit hausser un sourcil.

Adieu toi l'unique que j'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant