Live or Die

IV : La rose étouffée

GIULIA

Deux mecs poussent les portes de l'amphithéâtre et rentrent.

Ils ont tué un membre de votre famille pour faire un silence pareil ?

Le mec roux se met à parler, sa voix me dit quelque chose mais je ne sais pas d'où et c'est pas avec le brouillas qui a reprit que je vais trouvé pourquoi cette voix me dit tant quelque chose.

L'homme qui se situe à coté de lui est un grand brun ténébreux. Ils possèdent tous les deux des carrures très impressionnantes avec le corps remplis de tatouages. J'ai déjà vu des mecs musclés mais faut se l'avouer, ces mecs sont des dieux grecques vivants.

Le roux fait des sourires ravageurs à toutes les filles qui lui font les yeux doux et vu les éclats de rire qui sort de leurs bouches ce qu'il raconte à l'air d'être hilarant.

Quant à son pote, il reste légèrement en retrait et pourtant on a l'impression que c'est lui qui domine l'espace avec son visage renfermé. Des filles essayent de capter son attention par tous les moyens mais il a l'air d'en avoir rien à foutre, je dirais même qu'il a l'air d'être blasé du manège que ces filles font et ne leurs adressent même pas un sourire contrairement à son pote roux qui a l'air d'apprécier toute cette attention en vu de son sourire ravageur.

Quel beau sourire qui n'est qu'une surface. À eux deux ils dégagent une aura dangereuse. Je mettrais ma main à couper que leurs apparences de mec sympas n'est qu'une apparence ou alors c'est leurs tatouages qui m'induisent en erreur.

J'ai toujours analysé les gens depuis que je suis petite, sans même m'en rendre compte la plupart du temps.

En plus de ça, j'ai un sixième sens pour savoir si une personne est dangereuse ou non et ce qu'ils dégagent tous les deux n'ont rien à voir avec un rayon de soleil venant du paradis, mais plutôt les flammes venues tout droit de l'enfer.

Je ne parle pas du petit Bad boy mignon qui fume un joint en sortant des cours pour paraître cool, oh non... eux viennent tout droit du royaume d'Hadès.

Je retourne ma tête avec un sourire en coin vers la fenêtre, les ignorants.

Ça me fait rire toutes ces filles qui bavent devant eux en espérant avoir une chance avec l'un des deux ou les deux.

Tout ce qu'elles voient se sont leurs sourires ravageurs et leurs corps dignes des dieux grecques. Elles ne voient pas la dangerosité qui émanent d'eux ou alors si elles le voient, elles trouvent ça excitant et les veulent encore plus.

Je ne peux pas dire, le danger m'excite moi aussi c'est bien ça qui me rend vivante mais à trop s'approcher des flammes on finit toujours par se brûler et croyez moi la chute est rude. Après avoir brûler les belles plumes de vos ailes, ne croyez pas que de nouvelles vont pousser comme par magie, vous allez seulement pouvoir recoller comme vous pouvez celles que vous avez laissé brûler de votre pleins gré.

Ces mecs-là ne vous promettent pas le paradis, ils vous promettent un ticket pour faire une visite dans leurs enfers.

Je sens une présence derrière moi, puis une deuxième plus à ma droite. J'entends des pas lourds, c'est donc des mecs. Je sens ensuite des odeurs masculines, une odeur de bois boisé.

Je n'ai pas besoin de tourner la tête pour savoir que c'est sûrement les hommes de tout à l'heure. Moi qui pensait que j'allais être seule tranquille dans mon coin, faut que ces deux mecs se mettent à coté de moi.

Je regarde dans le reflet de la fenêtre pour vérifié que c'est bien eux et je vois la fille de devant retournée sur notre rangé en train de limite baver devant eux. Je sens ensuite les deux hommes s'asseoir faisant légèrement bouger les sièges. Celui qui s'assoit à côté de moi me donne un coup d'épaule. Je me recule automatiquement et tourne la tête vers lui en lui lançant un regard noir :