VII : Signature

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GIULIA

Je me retrouve assise sur un canapé en cuir marron très confortable, en face de moi sur un autre canapé se trouvent Raphaël et Nathan, à ma droite Liam assis sur un fauteuil et sur ma gauche il y a Charlie assis sur un autre canapé.

J'ai l'impression de me faire encercler, je ne vais pas fuir tout de suite ça va on peut se détendre... 

Je prends le temps de regarder ce qui m'entoure étant donné que personne ne parle. En partant de la porte d'entrée d'où je me trouvais, se situe le salon dans lequel je suis. C'est un penthouse ouvert, il n'y a pas vraiment de pièces délimitées à proprement parler. Les murs sont composés de briques orange et marrons ce qui harmonise parfaitement avec le style industriel noir. 

Les canapés sont positionnés sur un grand tapis, ils modalisent un grand carré ce qui délimite le salon. Les canapés font faces à d'immenses fenêtres noires qui me font plus penser au vitrail dans les églises avec cette forme ovale vers le haut et ces petits carreaux qui finissent par faire la forme de la fenêtre. Tout le penthouse, du moins le bas, possède ces fenêtres ce qui rend le très lumineux. 

Dans le fond de la pièce derrière moi logent deux étagères en ferraille de couleur or qui sert de bibliothèque puisque apparemment ils savent lire au vue de tous les livres qui y sont disposés. Ces bibliothèques sont justes en dessous des escaliers en fer noir d'où Liam est descendu. Le palier des escaliers toujours en fer noir et au-dessus des fauteuils, dont un qui est occupé par Liam, je présume donc que c'est l'étage avec les chambres. 

Devant moi, au fond de la pièce juste avant deux marches qui font toute la longueur de la pièce, mène à la salle à mangé qui délimite une nouvelle pièce, disposé devant l'une des fenêtres, un magnifique piano noir qui brille de mille feux ce qui me donne envie d'en jouer.

Vu d'ici je mettrais ma tête à couper qu'il a dû couter un bras. Je sais pas s'il sert de décoration ou si l'un des hommes sait en jouer mais je compte pas simplement l'admirer si j'habite ici. 

Un raclement de gorge se fait entendre provenant de Raphaël, ce qui interrompt immédiatement ma contemplation de cet incroyable penthouse qui est bien plus accueillant que lui. Je le regarde dans les yeux et ça m'annonce rien de bon. 

Retour de monsieur mauvaise humeur, le joueur à vite disparu, paix à son âme   

- La règle principale ce n'est pas de questions. Tu fais ta vie et nous la nôtre. Tu risques de voir des gens venir ici qui peuvent paraître pas très commodes, c'est simplement parce qu'on est dans le monde de la boxe donc te poses pas plus de questions.

Je hoche la tête pour lui montrer que je l'écoute alors qu'en réalité je suis en train de penser qu'il va me falloir la voiture de Emily si je déménage ici pour ramener mes affaires.

- Si un jour on te dit qu'il nous faut l'appartement pour nous tout seul alors ne vient pas et même si je ne suis pas d'accord avec ça, apparemment toi aussi tu as ce droit avec nous. On fait beaucoup d'allers et venus même la nuit alors j'espère pour toi que tu as le sommeil lourd.

Je finis par lui lancer un regard noir, il était pas obligé de faire semblant de s'inquiéter de mes heures de sommeil, il veut pas que j'habite ici donc le fait de ne pas réussir à dormir et de partir de cet appartement sera une réussite pour lui. Il poursuit son monologue ennuyant :

- Quand on invite des gens on ne prévient pas forcément surtout quand on ramène des meufs alors j'espère que ça te dérange pas, finit Raphaël avec un petit sourire comme si ce qu'il était en train de me dire aller me faire fuir. 

Live or DieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant