X : Powers Rangers

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Lissandro 

J'essaye tant bien que mal de suivre Giulia de loin, elle a l'air d'être déterminée et de savoir l'endroit où elle compte emmener cet homme. Nous étions suivi, mais comment pouvez-t-elle savoir qu'il était là pour elle ? Pourquoi avoir mis Emily et Elio au milieu de nous, comme pour les protéger ?

Des questions, toujours des questions, sans réponses.

Je me fais bousculer par un mec qui fait le con avec sa copine, je regarde de nouveau devant moi mais je ne vois plus Giulia ni l'homme.

Putain fait chier !

J'avance, cherchant partout où ils pourraient se trouver, mais je les vois toujours pas. J'essaye de repérer une longue tignasse de feu mais rien toujours rien. Ils ont pas pu se volatiliser, je regarde sur ma droite apercevant une petite ruelle qui nous fait sortir du parc, je mise sur ça espérant qu'elle soit là-bas.

Arrivé au milieu de celle-ci, je ne les aperçois toujours pas, cette ruelle pourrait me donner des frissons si je n'avais pas l'habitude de fréquenter ce genre d'endroit, délabré, sombre, qui s'apparenterait à une rue abandonnée.

Continuant mon chemin, je m'arrête net lorsque j'entends des éclats de voix lointaines, je me rapproche du mur de gauche, me colle à lui pour ne pas être repéré, me faisant discret autant que possible. Je penche ma tête pour avoir accès à la petite ruelle à l'angle droit, je retiens mon souffle voyant au fond de celle-ci, Giulia dos à moi et le ravisseur face à elle.

Le corps bien droit, les jambes légèrement écartées, elle a l'air prête à attaquer si l'occasion si prête. Son corps ne montre aucune onces de faiblesse, ce qui prouve qu'elle a absolument pas peur de l'homme qui se tient face à elle. 

Je peux apercevoir d'ici les lèvres de l'homme bouger, mais de là où je me situe, je n'entends rien et je ne peux pas non plus prendre le risque de montrer ma présence, ne savant pas comment l'homme pourrait réagir.

Voyant que l'homme commence à s'énerver contre elle, je sors mon arme, la charge et la garde fermement dans ma main, prêt à intervenir.

Le corps de Giulia s'agite à son tour, ses poings se referment sur eux-mêmes, et même de loin, je peux dire qu'elle ressemble à un cocotte-minute prête à exploser. Il y a aucun doute, ces deux-là se connaissent et ils n'ont pas franchement l'air d'être les meilleurs amis du monde.

Je me concentre sur l'homme et c'est seulement maintenant que je distingue dans le cou de celui-ci un tatouage que je connais trop bien, un grand aigle aux ailes déployées représentant le gang Vizzini.

Vizzini est notre ennemi juré depuis tant d'années que je ne serais dire lorsque cela a commencé, déjà quand j'étais enfant nous étions rivaux. Je ne parle pas d'une petite guerre insignifiante, le sang coule tellement qu'une rivière à côté est une petite flaque d'eau insignifiante. Les flammes de l'enfer détruisent tout sur leurs passages, emportant avec elles vies et business. La drogue imprégnant l'air, représentant que force et pouvoir, la torture quant à elle, ne rend que plus existent notre guerre, c'est à se demander qui ira le plus loin.

Notre moyen de communication ? S'envoyer les corps morts des personnes qui constituent nos réseaux. Nous cherchons à nous anéantir, jusqu'à ce que l'un des nous ne soit plus que poussière.

Ce qu'ils convoitent, New York, ma ville, ils veulent tout de nous puis ils sont si mignons à rêver, la chute ne sera que plus exquise.

Ces derniers temps, ce qui m'inquiète, c'est qu'ils n'ont pas été très virulent. Je trouve ça suspect, simplement des locaux misent à feu, là où la fabrication de drogue a lieu, certaines de nos cargaisons ont fini en lambo ou ont simplement disparu. 

Live or DieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant