14 ( Adelaïde Jordain)

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Chapitre 14

Aujourd'hui c'était le dernier jour d'hôpital de madame Vasseur et Gabrielle n'avait pas pu retourner la voir. Méline avait trouver qu'elle n'avait rien à faire la bas car c'était sûrement gênant pour Anne. Alors elle avait décidée de profiter d'une heure de cours annulée pour filer à l'hôpital par le premier bus. Elle c'était faufilée dans les couloirs évitant le personnel hospitalier et était maintenant devant la porte. Elle toqua et attendit. N'ayant pas de réponse elle décida d'entrer. Elle poussa la porte et jeta un coup d'œil à l'intérieur et devin aussi rouge qu'il était possible de l'être. Madame Vasseur était en train de fouiller dans sa valise à la recherche d'un tee-shirt et n'était par conséquent qu'en soutien-gorge dans la chambre.

-Ça s'appelle du voyeurisme Gabrielle. Ferme les yeux.
Fit la voix de madame Vasseur un peu tremblante.

La jeune fille s'exécuta immédiatement. Elle referma la porte derrière elle et attendit.

-Tu aurais pu attendre. C'est pour ça que je ne t'ai pas dit d'entrer.

Fit elle maintenant très proche de la jeune fille. Celle-ci ce risqua à ouvrir un œil et constata que son enseignante avait passé un joli tee-shirt bordeaux qui suivait parfaitement les courbes de son corps. Elle était presque mieux avec, ce surprise à penser Gabrielle. Elle était penchée devant la jeune fille et la regardais droit dans les yeux un demi sourire aux lèvres.

-Ou-t-t-toujours trop près.

Elle eut le droit à un petit rire puis l'enseignante recula. Elle s'installa sur le lit en tailleur et tapota la place près d'elle.

-Aller vient.

Gabrielle s'exécuta, elle se hissa sur le lit et bascula légèrement vers l'avant tombant la tête la première sur son épaule. Madame Vasseur lui releva doucement la tête une magnifique sourire aux lèvres.

-Et bien et bien.

Cette seul phrase fit rougir de plus belle la jeune fille. Elle ce cacha derrière l'oreiller et attendis.

-Je ne m'attendais pas à ce qu'un coussin me déclare son amour.

Nouveau rire. Madame Vasseur décala le coussin et attrapa le visage de Gabrielle. Elle la regarda longuement dans les yeux et prononça ces mots :

-Tu sais que je me déteste pour ce que j'éprouve pour toi ? Tu sais que je n'en ai pas le droit, que ce n'est pas moral ? Que c'est condamnable ? Pourtant quand je te vois j'oublie presque.

Gabrielle soupira et répondit:

-Je suis allé chercher sur internet, j'ai vu. Du coup je suis venu vous dire que si vous ne vouliez pas prendre le risque il fallait me le dire. Je comprends et franchement ça serait super égoïste de ma part de vous faire tout risquer juste pour moi.

-Effectivement. Alors je te propose quelque chose. On reprend la même relation qu'avant jusqu'à tes dix-huit ans. Tu seras majeur et si tu veux toujours de moi d'ici là...

Une petite lumière c'était éteinte dans les yeux de Gabrielle.

-Tu sais c'est le mieux que je puisse faire. Fit Anne d'une voix faible .

-On ne pourra même pas se voir un peu ?

-Quand je passerai chez ta sœur et au lycée mais si non... Tu te rend compte que je suis amoureuse de la petite sœur d'une de mes meilleurs amies ? Tu crois que ta sœur le prendrais comment ?

Gabrielle soupira et une larme coula le long de sa joue.

-Oui mais je peux lui parler. La convaincre.

Mon petit nuage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant