Entre Nous

8 la guerre est déclarée

Quoi de mieux pour commencer la journée qu'un orgasme du tonnerre !

J'avais passé ma nuit à rêver d'un grand brun tatoué des plus mystérieux !
Autant dire quand me réveillant à sept heures du matin par le bruit de la pluie tapant sur le carreau de ma fenêtre, j'étais pleine d'envie qui ne demander qu'à être assouvie. Je n'ai pas réfléchi bien longtemps pour prendre une décision !

J'ai attrapé mon vibro préféré, un Rabbit rose bonbon et je me suis téléporté aux septièmes ciels toute seule comme une grande. Qui mieux que moi pouvait connaître mon corps sur le bout des doigts ! Personne, c'est certain ! Donc je m'y suis donner à cœur joie !

Après une séance où il fallut presque m'étouffer sous mon oreiller pour éviter de réveiller Mister grincheux, j'étais dorénavant d'une humeur incroyable !

Malheureusement, impossible de me rendormir après ça. J'ai beau me retourner dans tous les sens pour trouver une position adéquate depuis plus de trente minutes, je n'arrive plus à retrouver les bras de Morphée. Mon sommeille s'est fait la malle pour de bon !

Dans ces moments-là, certaine personne bien plus sage que moi décide de s'activer en faisant le ménage ou en regardant la télévision pour passer le temps. Bah moi je décide de m'activer en mettant en place une petite vengeance pour mon très cher coloc afin de lui faire payer son affront !

Peut-être pas l'idée du siècle mais au moins ça m'occupera avant d'aller retrouver mes copines dans la matinée pour une séance shopping. Qui plus est, il est hors de question que je le laisse me marcher sur les pieds une nouvelle fois. Il aura au moins une bonne raison de me haïr après cela.

En quittant le lit sur la pointe des pieds, j'attrape mes affaires sur la commode et m'habille en vitesse pour ne pas perdre de temps. J'ouvre la porte tout doucement en prenant garde aux moindres bruits qui m'entoure dans l'appartement. Je ne tiens pas à commettre de nouveau la même erreur que la dernière fois.
Je joue les espionnes en venant fureter à la porte de mon voisin de palier pour vérifier qu'il dort bien et ne compte pas se lever. J'entends un léger froissement de tissu comme s'il bougeait dans son lit puis il me vient aux oreilles un léger ronflement. Une fois certaine je profite qu'il dort à poing fermer pour quitter le couloir. J'inspire une grande goulée d'aire et expire doucement pour garder mon calme en avançant à tâtons dans le salon.

Le jour n'est pas encore tout à fait lever et le mauvais temps assombris encore plus la pièce. Je n'ose pas allumer la lumière de peur de réveiller Jack. Alors pour me guider je longe le canapé et allume la torche de mon téléphone et ainsi éviter de me vautrais sur le sol ce qui attirerez direct l'attention sur moi. Vu de l'extérieur, on pourrait me prendre pour une cambrioleuse prête à faire un mauvais coup ce qui n'est pas tout à fait inexacte. Heureusement la baie vitrée donne sur le parc derrière et à cette heure-ci personne ne sort, encore moins par ce mauvais temps !

Après avoir fait le tour de l'appartement en chercher comment me venger, il me vient une idée !
Certes c'est basique, digne d'une collégienne mais je m'en contrefiche. Je souhaite me venger de sa mauvaise humeur et lui faire comprendre à qui il a affaire !

Je pars en direction de la cuisine et sort la sauce piquante du placard près de la gazinière afin de réaliser mon plan.

Monsieur adore utiliser sa machine à Nespresso super design pour boire son café chaque matin !
Pas de soucis, il va être servis ! Je ne l'ai jamais utilisé pour cause j'ignore complètement comment on s'en sert et je n'ai pas voulu lui demander par peur qu'il se moque de moi.

J'ouvre le compartiment qui je suppose dois être utilisé pour le café et vide le flacon de sauce piquante à l'intérieur !! J'espère qu'il va apprécier son café un plus corser ce matin.
Contente de ma bêtise, je commence à me retourner pour aller dans ma chambre quand je me rends compte que ce n'est pas assez, je remplace alors le sucre par du sel en veillant à m'en mettre de côté pour ne pas me faire avoir à ma propre blague.