𝗜'𝗩𝗘 𝗚𝝝𝗧 𝝠 𝗦𝗘𝗖𝝝𝗡𝗗 𝗖𝗛𝝠𝗡𝗖𝗘 𝗧𝝝 𝗙𝝠𝗟𝗟

Chapitre 6

Attention ce chapitre contient un contenu sexuel, qui vous sera indiqué.

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Les gardes me portent, je ne touche plus le sol. Nous avons quittés les autres depuis un moment, tellement que la nuit a eu le temps de tombée. Ils ont pris plusieurs fois à droite et d'autres fois à gauche. Je ne sais pas où je suis, je sais juste que je suis enfermée dans une chambre. J'ai beau lutter, rien à faire, l'amulette puise mon énergie. Alors un moment, mes yeux se sont fermés et je tombe de sommeil dans le lit.

Lorsque je me réveille le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Il n'y a pas d'horloge mais un plateau est déposé sur une table en bois. M'installant à cette table j'observe la pièce. Il n'y a que deux chaises à la table, la fenêtre est trop haute pour espérer l'atteindre, le lit est un lit à baldaquin mauve. Face à lui une armoire à trois portes dont un miroir.

J'attrape une pomme et en fait mon déjeuner. Curieuse j'ouvre tout ce qui peut être ouvert. Dans l'armoire je ne trouve que des robes trop exubérantes, il y a également des bijoux clinquants et des chaussures trop hautes, rien qui ne me correspondent.

Quelqu'un frappe à ma porte, j'ai à peine le temps de me cacher qu'une femme entre. Elle doit avoir dans la trentaine, elle est blonde et n'est pas très grande.

- Bonjour ma dame Alexandria, je me nomme Précieuse. Je suis ici pour vous assister, dit elle comme si tout était normal

- M'assister ?

- Oui, je dois vous préparer pour votre rencontre avec le roi.

- Le roi ? Quel roi ? Caspian ? Edmund ?

- Non ma dame, j'aurais préféré mais il s'agit du roi Jorlianed'Hirial.

- Je ne connais pas ce pays. Est-il un allier de Narnia ?

- Fut un temps.

- Comment ça ? Pourquoi ne l'est il plus ?

- Le pouvoir ma dame. Le roi descend d'un héritage de souffrance. Les hommes de cette lignée cherchent le pouvoir absolu, et c'est son père lui-même qui l'avait découvert. Le plus grand pouvoir n'est pas les terres que l'on détient, l'or ou le nombre de roi.

- De quoi s'agit t'il ?

- De vous.

- De moi ?

- Une Suprême. Celle qui vous précédait à cette place y a échappé, elle est partie dans l'autre monde. Les villageois l'ont protégé jusqu'à la mort, mon grand-père et ma grand-mère lui avait offert l'hospitalité.

Étrange, ma mère ne m'en a jamais parlé.

- Et aujourd'hui vous me jetez en pâture à ce roi ?

- Je ne le veux pas, mais je n'ai le choix.

- Alors c'est tout ? Je vais devoir me faire belle et partir avec lui pour obéir à ses désirs ?