𝗜'𝗩𝗘 𝗚𝝝𝗧 𝝠 𝗦𝗘𝗖𝝝𝗡𝗗 𝗖𝗛𝝠𝗡𝗖𝗘 𝗧𝝝 𝗙𝝠𝗟𝗟

Chapitre 12

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Je me détache du Roi, et reprend une distance correcte. Je ramasse l'arc et continue de tirer les flèches. Elles ne tombent pas toute au centre de la cible mais, c'est tout de même correct.

- Puis-je vous offrir quelques choses ?

- Tu ne demandes pas à l'une de tes servantes de le faire ?

- Non, je peux bien faire cela pour toi.

- Quelle gentillesse, j'aimerais une salade de fruit dans ce cas.

- Je fais au plus vite.

Sous ces mots, le Roi quitte la pièce. J'enlève ce faux sourire de mon visage et m'approche d'Edmund.

- Tape plus fort, non ?

- Désolé, mes coups déranges ton flirt ?

- Mon flirt ?

- Rho, ne fais pas semblant. Tu sais de quoi je parle.

Il se tourne, je ne vois que son dos. Je souffle et m'approche de lui. J'encadre son visage de mes mains et le force à me regarder.

- Edmund, c'est vrai, tu as raison. Je voudrais t'expliquer mais je ne le peux pas pour le moment.

- Quand alors ? Me murmure t'il

Sa voix, elle est brisée.

- Je suis désolé, je m'en veux de te faire subir ça. Je te promets que je t'explique tout au soir.

- Tu le promets ?

- Sur ma vie.

- C'est dur, de te voir avec lui, comme tu l'es avec moi.

- Je ne veux pas te blesser, mais il doit me faire confiance. C'est le seul moyen.

- Alors j'ai peux être une idée.

- Laquelle ?

- Une dispute.

- T'es sur ?

- Certains. Je me dispute avec, et toi tu restes avec lui.

- Mais ?

- Écoute, plus vite cette histoire sera réglé plus vite je pourrais te retrouver.

Je lui souris et le prend dans mes bras. Son menton se pose sur le haut de crâne, où ensuite il y dépose un baiser. Puis ce fut le tour, de mon nez, de mes joues, de mon front et enfin de mes lèvres.

La porte s'ouvre en fracas et nous nous équations. Jorliane me donne le bol et, prétextant un manque de nectarine je m'éclipse. Espérons que le plan d'Edmund non seulement fonctionne mais de dérape pas. Qui sait jusqu'où ces deux là pourrait aller.

C'est presqu'en courant que je me rend au cuisine, récupérer des nectarines et de retourner auprès des rois.

- Vous ne l'aimez pas !

- Bien sur que si !

- Alors pourquoi est-elle revenu chez moi ?

- Je ne sais pas ! Peut-être voulait elle vous tuer !

- Non, ne confondez pas vos pulsions avec les siennes !

- Si vous saviez à quel point je voudrais écraser votre pauvre tête contre ce sol !