Le week-end au ski.

Le dîner de famille. #3

Dans le chapitre précédent !

Je tendis l'oreille pour savoir si tout se passa bien du côté cuisine mais c'est plutôt silencieux. La voix de Benjamin est celle que j'entends le plus, il parlait italien. Ce simple fait, me tambourine le coeur. Je ne comprends pas tout hélas parce que je n'ai pas autant été bercé par cette langue que lui.

Maéva : Est-ce que la nouvelle que vous allez nous annoncer avec Benjamin est en rapport avec ceci ?
~ Demande t-elle en tapotant son annulaire en souriant légèrement.

Mes yeux s'abaissent vers le mien et je comprends donc qu'on a pas forcément penser à cacher la bague.

La suite...
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Toujours le PDV de Pierre :

Ma tête se releva vers la belle-mère de Benjamin et son regard ne portait aucun  jugement. Je ne savais pas trop ce que je devais répondre à ça et heureusement, Benjamin et son père ne tardaient pas à revenir vers nous. Ils installèrent le plat et quelques entrées sur la table, mon fiancé se remit en face de moi. Je ne sais pas quelle tête, je faisais à cet instant mais Benjamin regarda à tour de rôle Maéva et moi. Il mima avec ses lèvres un " ça va ? ", j'hocha la tête avec un petit sourire pour le rassurer puis il me sourit discrètement.

Antonio : Donc vous travaillez avec Benjamin, c'est cela ?
~ Dit-il en répétant sa question de tout à l'heure.

Les mains de Benjamin tremblaient légèrement et il se racla la gorge bruyamment. Je pense que la discussion n'attendra pas la fin du repas... Mon pied frôla le sien pour le rassure, comme on l'a fait tout à l'heure.

Pierre : Oui, effectivement depuis bientôt 5 ans d'ailleurs.
~ Répondis-je en commençant à manger l'entrée.

Mais notre relation ne s'arrêta pas à un patron/collègue. Non ! C'est bien plus que ça, j'aime vraiment votre fils et n–

Benjamin : Papa... Arrête ça !
~ Rétorqua t-il en levant les yeux au ciel.

Son père le regarda avec un sourcil haussait puis lui caressa tendrement l'avant-bras en lui disant ceci calmement.

Antonio : Fiston, je m'intéresse tout simplement à ta vie professionnelle. Il n'y a pas de quoi à être tendu comme ça mon grand.
~ Dit-il en souriant légèrement à son fils.

Benjamin posa ses couverts de chaque côtés de son assiette et lui fit savoir avec une voix haute mais pas si infirmer comme il le voulait faire entendre car n'oublions pas que cet homme est son père.

Benjamin : Pour une personne aussi  volatile que moi, je me suis plutôt étonnais d'être reste aussi longtemps dans un même endroit sans m'en aller pour d'autres projets. Honnêtement... Je pense que je m'y attendais pas moi-même. Bordel ! Cinq ans, tu te rends compte papa ? Mais je me sens bien avec eux et je ne me vois pas partir de si tôt.
~ Dit-il en s'adossant contre le dossier de sa chaise.

Je sourit en évitant le moindre petit regard insistant de son père et je répondit en osant enfin le regardait, il m'impressionne beaucoup, mon beau père.

Pierre : Benjamin est un très bon élément dans ma société nous l'aimons pour sa joie de vivre et sa bienveillance, on continuent d'être aussi complices et nos abonnés son fascinés par notre complicité. Je pense que si le jour où Benjamin décidera de partir de maison Grise, les abonnés seront tiraillés entre nous deux et c'est ce donc je ne préfère imaginer, mon parcours sans lui, je ne préfère pas y penser. D'ailleurs, je me suis fortement attaché à votre fils, il est vraiment une magnifique personne.
~ Avoue ai-je en toute honnêteté.