( Sia - Chandelier ( Acoustic ) )
Je n'ose plus sortir, je reste dans ma chambre, allongé sur mon lit à regarder le plafond et à écouter le silence. J'ai l'impression d'avoir été arraché, d'avoir des déchirements de partout et d'être brisé, j'ai l'impression que ces déchirures ne sont plus guérissables car j'ai perdu la seule personne qui pouvait les soigner, les guérir et refermer les plaies. Je passe mes journées, mes nuits à repenser au dernier regard que Louis m'a fait, je repasse en boucle dans ma tête son murmure, quand il m'a dit de dégager, et je me brise moi en m'imaginant le " Tu l'as gagné ton putain de pari " de Louis. J'ai réalisé qu'une fois chez moi, que j'avais réussi ce pari, qu'il était tombé amoureux et ça m'a donné envie d'arracher mon propre coeur, parce que j'ai réalisé que j'aurais préféré perdre le pari, et ne pas faire souffrir Louis, mais j'étais tellement à fond dans cette guerre que je n'ai pas regardé autour de moi. J'ai perdu Louis, j'ai perdu la personne qui m'a changé, qui m'a fait découvrir un autre monde, qui m'a fait ouvrir les yeux. J'ai découvert un Louis, pendant ces deux mois, un Louis renfermé, qui souffre et qui cache beaucoup trop sa tristesse et je l'ai détruit encore plus qu'il ne l'étais déjà. J'ai réalisé que cette souffrance que je ressentais ne venait pas de la perte d'un ami, mais plutôt d'un amour. Il y a un deux jours, quand je regardais Louis pendant que Niall brisait ma vie en dévoilant le pari, j'ai réalisé que j'était tombé amoureux de Louis, de ses yeux montrants de la souffrance, da sa voix cassée exprimant du mal, et de ses actes prouvants sa tristesse. Je crois ça m'a tellement fait mal, que en deux jours je me suis habitué à cette douleur au cœur et au ventre. À vrai dire, je dors, ça fait deux jours que je dors, que je ne répond plus à mes amis quand ils m'envoient des messages. Mes parents ne disent rien, je les croise au dîner mais ils ne me calculent plus. J'ai tellement eu un mal profond et qui creusait bien l'intérieur de moi, que quand je suis rentré directement chez moi a pied après que Niall ait tout dévoilé, j'ai couru et je hurlais dans ma tête j'étais un connard qui n'avait pas vu la réalité à face. Et je suis arrivé chez moi, j'ai regardé les médicaments que je prenais le soir pour endormir la douleur de mon épaule et qui m'endort aussi et j'en ai pris deux d'un coup, j'ai donc dormi toute la journée et toute la nuit, et j'ai oublié cette déchirure à l'intérieur de moi, j'ai oublié la douleur de perdre un être chère, et la douleur d'être amoureux et de souffrir pour la connerie qu'on a fait.
Je n'ose plus sortir de chez moi, parce que là, je suis dans ma chambre, je suis dans mon monde, dans ma vie et même si j'ai mal à l'intérieur de moi, le faite d'être dans ma chambre m'aide à apaiser la douleur, elle la cache, elle la rend rassurante parce je suis dans mon cocon, tout seul et je n'ai pas la réalité affiché en plein face. Je n'ai pas le regard de Louis, je n'ai pas ses murmures et ses larmes sous mes yeux, même si je les aie dans ma tête. Je ne pensais pas que ça ferait autant mal, je ne pensais pas qu'un putain de pari allait autant me déchirer, me détruire. Je ne pensais pas m'attacher à ce garçon qui m'ignorait, me repoussait au début, je ne pensais tenir à ce garçon qui avait plein de rumeurs sur son dos, je ne pensais pas tomber amoureux de ce garçon qui m'a fait partagé son mal intérieur sans forcément me le montrer, je ne pensais pas rentrer dans sa souffrance qu'il faisait ressentir, je ne pensais pas réussir ce pari que je voulait tant gagner, mais que je voulais tant arrêter pour arrêter tout ce mal. Je ne sais même pas quel jour on est, je ne sais pas où est Louis, je ne sais pas ce qu'il se ressent. Je me sens juste vide, sans émotion, j'ai l'impressions d'avoir seulement mon corps, j'ai l'impression de ne plus avoir d'âme tellement je me sens vide, et seul.
Je tourne en rond dans mon lit et je tombe par terre, sauf que au lieu de me relever, je reste au sol, je ne bouge pas et je regarde le plafond de un peu plus bas. Comme si le plafond était une force, et le sol une douleur à laquelle je m'enfonçais de jour en jour. Et j'ai l'impression de me sentir bien sur ce sol, j'ai l'impression qu'il m'attire et qu'il me comprend, j'ai l'impression qu'il me rassure dans ce que je ressens. Je regarde le plafond blanc mais qui est noir, je revois le visage de Louis dessus, je le revois assis seul à la table du réfectoire avec son livre, je le revois au lac, je le revois chez moi après que l'ai défendu, je le revois encore au lac, je revois nos conversations, sa souffrance, ses larmes, ses yeux tristes qui m'ont tant chamboulé, je le revois à la soirée, je le revois sur mon ancien toit, je revois des souvenirs que j'ai partagé avec lui. Nos mots, nos regardes, nos câlins, nos baisers. Et je me relève.

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Putain de pari.
Fanfiction" - C'est bon, tu l'as gagné ton putain de pari, tu l'as réussi. Maintenant casse toi, je veux plus te voir ! - Louis je... - CASSE TOI ! "