Putain de pari.

Contraire.

- Pourquoi tu es parti hier soir ?

Je soupire, je soupire fortement pour lui montrer mon agacement et lui montrer ce là, ce n'est vraiment pas le bon moment pour me parler. Taylor est debout face à mon bureau et me regarde sévèrement. 

- Parce que je devais rentrer, dis-je en soupirant.

Elle m'insulte de connard, de sans coeur et elle part s'assoir, je la regarde marcher avec ses talons. Elle est ridicule et je commence à m'en vouloir, d'avoir couché hier soir avec elle. Elle me regarde encore en m'insultant de cornard du bout des lèvres parce qu'elle est loin de mon bureau et je souris, je sourire parce qu'elle est ridicule et que ça me plait, cette image que j'ai. J'aime être ce que je suis, et j'assume d'être un connard. J'allonge ma tête sur sur mon bureau, je suis crevé. Je n'ai pas dormi de lui nuit, Louis était dans mes pensés et ne voulait plus en sortir, je revoyais ses larmes et sa voix triste me dire de dégager, je me suis demandé pourquoi il avait toutes cette souffrance dans ses yeux. Je m'en suis voulu d'avoir parlé de ces rumeurs ridicules sur lui. Puis après j'ai réalisé que je devais faire mon pari, et pas que la pitié ne prenne le dessus. Alors Louis triste ou pas, je foncerais et gagnerais. Niall arrive et se met à mes côtés et le cours commence. Je n'écoute pas, comme d'habitude. Je place ma tête dans mes bras et somnole dedans.

J'ai l'impression de m'endormir, mais j'entend le professeur parler pendant de longues silences. Je somnole, je pense à rien.

- Mr.Styles, réveillez vous et sortez de mon cours, j'entend.

Je me redresse brusquement e t regarde l'horloge. Je me suis endormi vingt minutes sans m'en rendre compte. J'insulte le professeur dans ma tête de m'avoir réveillé et de mettre dehors. Je fais rapidement mes affaires parce que au fond, je ne voulais même pas suivre son cours à la con. 

Je marche dans les couloirs, ne sachant pas quoi faire. Il n'y a personne, tout les élèves sont en cours. Je décide donc d'aller au toilette pour vite fais me rafraîchir le visage. J'ai des cernes énormes par le manque de sommeil de cette nuit. Je soupire et je sors. Je sors dehors, dans le parking du lycée et me dirige vers ma voiture pour au moins me reposer quelques minutes dedans. Juste avec de me diriger vers celle ci, j'entend des gémissements. Des gémissements de douleur et j'entend des insultes. Je me cache derrière une voiture et à travers la fenêtre je vois la scène. Mon cœur rate un battement et mon souffle se coupe. Deux gars tiennent Louis par les épaules et le frappent et je ne sais pas ce qui me prend de ressentir une haine. Une haine qui bouilli en moi en voyant Louis plein de sang. Je sors de ma cachette et me dirige vers eux. Je ne contrôle plus rien, cette scène me met la rage. Ce sont deux jumeaux, ils me rappeler quelqu'un. Toujours en marchant de mes poings serrés, je me place derrière.

 - Dégagez, dis-je méchamment.

Je les sens se figer. Ils lâchent Louis brusquement et se retournent et quand ils me regardent, je les reconnais. Ce sont les jumeaux du club de foot d'une autre école avec qui nous avons fait un tournois moi et mon équipe. Ils me reconnaissent et se figent. Je m'avance vers eux et la peur est sur leurs visages. Ils ont peur de moi et cela me redonne confiance. Tout le monde à peur de se confronter à moi, je me suis tellement battu avec des garçons dans cette école, et avec qui ça à mal fini pour eux, que tout le peur à peur de se confronter à moi. Ce n'est pas pour rien que je suis le capitaine de l'équipe de football, je monte l'exemple de la force et du courage. Avant que je ne dise quelque chose, ils se regardent et soudainement, partent en courant. Ce sont des personnes qui s'attaquent au plus faible qu'eux, et surtout à plusieurs. Ils étaient deux contre Louis. Je les regard partir en courant jusqu'à ne plus les voir, je sens mes veines taper ma peau, j'en tremble presque.