( No control - One direction )
Je ne sens plus mes jambes mais je continue de courir le plus vite possible. Je cours en même temps que Zayn, il court avec le ballon à ses pieds. Il me passe la ballon mais un joueur me contre-attaque alors je lui refais la passe. On avance tout les deux en même temps. Les joueurs de l'autre équipe essayent d'attraper la balle à Zayn, mais il lui fait un petit pond. Zayn est très fort. Tout comme le reste de l'équipe. Il ne reste que quelques secondes avant la final. C'est un match important. C'est un match que deux entraîneurs de différentes écoles ont organisé pour qualifier nos talents de sportive et nous noter pour pouvoir passer à l'étape supérieure. Alors je veux réussir. Le stade du lycée est rempli de supporters. Des cheerleader sont présentes et chantent. Elles nous encouragent. J'entend des hurlement résonner dans mes oreilles. Les points sont à égalités, et il faut que notre équipe gagne pour qu'on passe au niveau supérieur. Au plus on s'approche, au plus on sent la pression et le stress des supporters de notre équipe. Le goal se prépare. Zayn tape toujours dans la balle en avançant et je fais de même car on a notre technique.
Je cours tellement vite que nous arrivons presque au bout des cages, Zayn esquive tout le monde et le ballon continue de rouler devant ses pieds. J'oublie toutes mes émotions et je me concentre sur le ballon, je dois juste sentir mes muscles et ma force.
J'ai juste le temps de regarder dans les gradins que je me fige en voyant Louis, sur les côtés, à l'entrée du stade. Il me regarde. Il est habillé tout en noir, sa capuche est relevée sur sa tête à cause de la pluie. Il n'est pas dans les gradins comme tout le monde, non. Il est à côté de la sortie du stade et il regarde le match. Ça fait deux jours qu'on ne s'est pas vu après qu'il soit parti quand je suis allé le voir au réfectoire. Je tourne le regard en courant encore plus vite, je veux l'impressionner. Je veux lui plaire, je veux lui montrer ma passion et ce qui me permet de me défouler, le football. Je veux l'impressionner et lui couper le souffle. Je veux qu'il se dise " bordel, il est fort ". J'ai vraiment envie de l'impression, de lui montrer qui je suis et ce que je vaux, je veux qu'il se rende compte que je suis le capitaine de l'équipe de football du lycée, que je peux avoir tout ce que je veux à mes pieds, et que merde, il se dise qu'en ce moment, je lui tourne autour. Je ne sais pas ce qu'il me prend, j'aime plaire aux filles en faisant le fort au foot mais là, c'est beaucoup plus qu'une envie de plaire, c'est lui couper le souffle, c'est le faire tomber amoureux de moi et j'en ai vraiment envie. Alors je fonce, je cours. Je transpire mais je m'en fous. La sueur coule sur mon visage et mon dos. J'ai le coeur qui bat à toute vitesse par la force que je met dans mes jambes. J'ai les muscles contractés. Je ne suis focalisé que sur le ballon que Zayn fait avancer avec son pied. Il sait ce qu'il doit faire. Je regarde le temps qu'il reste. Vingt secondes. On peut le faire, on peut y arriver. Il faut juste se battre et se donner à fond. Je cours et j'arrive à jeter un dernier coup d'oeil à Louis. Ses bras sont croisés sur son torse et il me regarde. Alors je vais donner tout mes moyens pour être fière de moi. On arrive devant la cage, et Zayn m'envoie la balle par la côté. Et je met tellement d'énergie dans mon coup, que le ballon se relève et vole dans les airs.
Il vole, le monde s'arrête de tourner quelques secondes. Je place mes mains de part et d'autre de mes tempes, j'ai envoyé le ballon trop fort. Il vole en l'air, trop en l'air. Tout le monde a le souffle coupé. On ne sait pas si le ballon va entrer dans la cage ou si il va passer par dessus tellement le coup a été fort. Les secondes passent au ralenti. Mon coeur tambourine, j'ai peur. Le ballon vole toujours en l'air, plus personne ne bouge, c'est un match important alors bordel, le ballon doit rentrer. Je n'ai pas le temps de regarder Louis, je suis focalisé sur ce ballon qui vole et qui vole encore. Et ce ballon, il rentre brusquement dans la cage. Je n'ai pas le temps de gueuler et de sauter de joie que toute mon équipe se met autour de moi et me soulève. Des hurlements, des cris se font entendre, des félicitions. On a réussi, on a gagne ce match.

VOUS LISEZ
Putain de pari.
Fiksi Penggemar" - C'est bon, tu l'as gagné ton putain de pari, tu l'as réussi. Maintenant casse toi, je veux plus te voir ! - Louis je... - CASSE TOI ! "