Putain de pari.

Toit.

Je suis à la soirée de Zayn. Nous sommes Vendredi. C'est le week-end alors on en profite. Je suis sur le canapé avec mes amis, c'est à dire Zayn, Liam et Niall. On parle et on regarde les gens autour de nous. Ils cherchent tous du regard une fille, une fille d'un soir. Mais moi, je préfère fumer mon joint tranquillement en regardant la porte d'entrée. J'attend Louis. Car je lui avait demandé de venir il y une semaine. Mais il m'avait simplement dit un "je verrais". Alors même si c'est pas sûr, je l'attend. Je perd pas espoir. J'ai envie de le voir, je ne sais pas pourquoi. J'aime passer du temps avec lui ,même si c'est un être trop renfermé.

On ne s'est pas revu depuis que je l'ai ramené chez lui et qu'il s'est endormi dans ma voiture. Il n'est pas venu à l'école les deux jours suivants. Donc ,je garde espoir qu'il vienne, même si je sais qu'au fond de moi, il ne viendra pas.

Je suis détendu,r elaxé. Le joint me décompresse de tout. Je suis dans les vapes, sur un petit nuage. Loin de toute la pression. Je suis avec mes amis. On rigole. Il y a le reste d'équipe de football à la soirée. Nous sommes une trentaine ou plus je dirais. Entre quelques filles, garçons et l'équipe entière. La musique est forte. La maison est grande. Au plus les heures passent, au plus du monde se rajoute.

Je danse, je bois. Je drague. J'attend. J'embrasse une fille, puis deux. Je suis bourré. Demain je le regretterais, je me maudirais. Je dirais que je ne boirais plus jamais de ma vie. Et je recommencerais. Je danse avec une fille. Le salon de Zayn est tout dégagé, pour permettre plus de place. Plusieurs personnes dansent, sautent. Des gens s'embrassent. La fille qui danse devant moi me regarde en se mordant la lèvre mais ce soir je n'ai pas envie. Une part de moi est dégoûté et a envie de rentrer dormir.

Je regarde autour de toi pour ne pas que la fille tente quelques chose avec moi. Je vois Niall embrasser une fille au milieu de tout ces gens dansant. Je vois la fille glousser à ce que lui dit Liam dans l'oreille sur le canapé et il n'y a pas de Zayn. Il doit problement être à l'étage, dans sa chambre avec une fille. Toujours. Nos soirées ne sont consacrées qu'à ça. Pour les filles. Pour les draguer. En trois ans, c'est toujours les mêmes choses. En trois ans on fait toujours les même choses moi et mes potes. On fait des soirées, on drague, on fait des paris, on les gagne. Et je crois que ce soir, je suis lassé de tout ça. J'en ai marre qu'en trois ans, on fasse toujours les mêmes choses. C'est amusant, on rigole mais c'est lassant. Je part de tout ce troupeau qui dansait ,sans le dire à la fille. J'arrive dans la cuisine, je me sert un verre. Depuis que je connais Louis, je suis lassé et j'en ai marre de tout ça. Mais je me dis que je suis jeune, que je dois profiter et m'amuser. Alors, j'ai qu'à continuer.

En parlant de lui, je le vois accoudé sur le plan de la cuisine entrain de me regarder.

Attendez...

QUOI ?

LOUIS EST ICI ?

Mon coeur rate plusieurs battements. Je m'attendais tellement pas à le voir là, avec un verre dans la main, une main sur le plan de travail et ses yeux me regardant que je me fige. Mon coeur bat fort par la surprise. Je pose mon verre et me frotte les yeux. Car je pense rêver. C'est juste une hallucination, j'en suis sûr. J'ai tellement espèré qu'il soit là, que je m'imagine Louis ici. Puis c'est les effets du joint qui jouent avec mon imagination. Je remonte les yeux, et je le vois encore, avec cette fois-ci un sourire en coin. Non c'est pas possible, je rêve. Louis ne peut pas être là. Mais pourtant si, il est bien là. Il s'avance vers moi doucement. Mon regard ne lâche pas Louis. Je veux être sur de ne pas rêver. J'ai peur qui si je regarde autre part, il disparaît.

- Non tu ne rêves pas, je suis là, dit il en s'avacant vers moi.

Je ferme ma bouche et secoue la tête pour me ressaisir. Je le regarde de haut en bas. Il a un pull vert, un jean noir et des baskets noir. Et c'est la première fois que je ne vois pas une couleur sombre sur ses hauts. Car il porte d'habitude des pulls noir, ou de couleur très sombre. Je regarde ses yeux, ils n'ont pas l'air vraiment triste. Même si ils ont cette touche de souffrance, ses yeux ont l'air amusé de moi voir dans cette état.