À travers nos souvenirs || Bucky Fanfiction || 18+

Chapitre 1

1941

Je me hisse sur la pointe des pieds en poussant un grognement de frustration. Mes doigts n'effleurent même pas ce que j'essaye d'atteindre.

Une grande main agrippe l'article que je peine à prendre. Mon regard remonte le long d'un bras musclé, puis croise deux yeux bleus aciers chaleureux.

?- J'ai cru comprendre que vous vouliez ceci...

Je prends doucement les médicaments et le remercie. Il sourit de plus belle, exposant ses dents blanches parfaites.

Laure- C'est embarrassant...

?- Ah bon?

Laure- Je veux dire, je suis si petite que vous devez m'aider.

Il émet un léger rire.

?- Je crois au contraire que vous avez de la chance. Ce n'est pas tous les jours qu'un aussi beau jeune homme vole à votre rescousse.

C'est à mon tour de rigoler. Je secoue la tête et hausse les épaules.

Laure- Vous avez raison.

?- Je savais que j'étais séduisant.

Le rouge me monte aux joues alors que je souris. Oui, il est séduisant, c'est vrai. Il a totalement raison.

?- Au plaisir de vous revoir, mademoiselle.

Laure- Au plaisir.

Il accompagne son départ d'une courbette courtoise, puis tourne les talons et disparaît au loin.

Je glisse les médicaments au creux de ma main et extirpe la monnaie de ma poche. J'ai suffisamment d'argent pour acheter un autre flacon.

Encore une fois, je suis trop petite. La frustration enfle en moi et je soupire, une mèche de cheveux retombant devant mon visage.

Un deuxième pot de comprimés se pose dans ma main. Je lève les yeux vers l'inconnu qui me sourit, une lueur d'amusement dans les yeux.

?- J'ai bien fait de revenir.

Laure- En effet, vous ne pouviez pas mieux tomber.

?- J'avais une demande à faire, vous pouvez refuser si vous voulez. Voulez-vous m'épouser? Non, non, ce n'est pas ça, n'ayez crainte.

Je pouffe.

?- Me feriez-vous l'honneur de me dire quel magnifique nom s'accorde à votre visage?

Je rougis et bafouille. La commissure de ses lèvres s'incurve vers le haut.

Laure- Laure Anderson.

?- Au passage, je m'appelle James Barnes. Mais tout le monde me prénomme Bucky.

Il prend ma main et embrasse mes jointures avec une courbette. La rougeur de mes joues devient cramoisie.

Bucky- Un joli prénom pour une jolie personne.

***

À peine trois jours plus tard, je déambule dans les rues de Brooklyn.

Mon ennui est palpable, je n'ai rien à faire de spécial. D'autant plus que, pour une raison qui m'échappe, je n'ai pas gardé contact avec James...

Il n'y a jamais rien à faire dans cette région, ce sont toujours les même activités.

Comme pour faire entendre son désaccord, un cri résonne au loin.

?- Tu vas le regretter!

Je tourne le coin de la rue et jette un coup d'oeil. Un petit blond se fait tabasser par trois grands jeunes hommes.