BRAZIVICH

Chapitre 12 : faiblesse.

Bonjour tout le monde !

J'espère que vous allez tous bien ! Je reviens enfin avec le nouveau chapitre, qui je l'avoue me plaît beaucoup ! 🙊

Je ne vais pas blablater plus longtemps et je vous laisse débuter votre lecture !

Alors bonne lecture, profitez-en nous sommes qu'au début de l'histoire ! ✨
Je vous aimes ! ♡

Alessandro Izaró

Une semaine plus tard, villa Izaró,

Je suis assis derrière mon bureau, un tas de paperasses étalé devant moi. Un verre de whisky dans ma main droite. J'ai pris un sacré retard dans mes livraisons et certains de mes contrats en sont même tombés à l'eau. Mon absence imposée par ce connard de Lucio m'a mis dans une belle merde, à tel point que je ne sais toujours pas comment reprendre le contrôle sur tout ce qui me tombe dessus. Première raison pour laquelle je perds peu à peu ma patience. J'ai un tas de merde immense qui me colle au cul et je n'arrive pas à réfléchir de manière cohérente tellement il y en a. Mon cerveau tourne à plein régime et pourtant rien ne se passe et rien ne s'arrange. Deuxième raison qui commence doucement à me faire complètement dérailler.

Ca fait une semaine que Matti et mes hommes nous ont ramenés en vit de ce trou à rat. Une semaine que je me démène pour retrouver ce fils de pute de Lucio, parce que je compte bien lui faire payer le triple de ce qu'il m'a infligé à moi, mais aussi à elle. Une semaine que je passe tous mes hommes au peigne fin pour trouver la taupe, parce qu'il est certain qu'il y en a une quelque part. Je ne sais pas si ça vient de mon côté ou du sien, mais si c'est le cas cette personne ne s'en sortira pas vivante. Une semaine que je ne fais rien de plus que gérer ma merde, me battre contre Matti et dormir, afin de recouvrir toute ma force et me rétablir des quelques blessures dont j'ai écopé, bien moins importante que les siennes. Et enfin, une semaine qu'elle est plongée dans un coma artificiel pour lui laisser le temps de reprendre les forces nécessaires dont elle a besoin pour rester en vie.

J'avale d'une traite le fond de mon whisky, qui vient brûler agréablement ma trachée, avant de sortir une clope de mon paquet. Je l'emprisonne entre mes lèvres puis l'allume en inhalant la nicotine. Elle parcourt mon corps à une vitesse impressionnante me permettant de me détendre, légèrement. Je relève la tête lorsque la porte de mon bureau s'ouvre doucement. Matti fait son entrée, d'un pas nonchalant il vient s'assoir sur le fauteuil devant moi. Mon sourcil s'arque tellement son aisance dans mon espace personnel me fait dérailler. J'ai déjà envie de lui exploser le crâne à celui-là.

- Je te dérange pas là ? je crache en le fusillant du regard.

- Hum ? répond-il simplement, sans relever le nez de son téléphone.

Je ricane de nerf en lui balançant mon verre vide dessus. Ce dernier finit pour s'échouer au sol en se brisant.

- Dégage de là avant que je te dégage moi-même.

- T'attend quoi ? rétorque-t-il en plantant ses yeux dans les miens.

- Me chauffes pas Matti parce que tu peux être sûr de finir la tête encastré dans ce putain d'aquarium, je crache en désignant l'objet de la main. C'est ça que tu veux ? Dire bonjour à mes putains de poissons ? Ca fait une semaine que tu me brûles les couilles sans arrêt avec tes simagrées et j'ai bien envie de t'exploser, là, tout de suite.

- T'attend quoi, pour aller la voir ? Au lieu de perdre ton temps à broyer la langue de Molière devant ma gueule, continue-t-il sans prêter attention à mes menaces.