Chapitre 13 : son homme.

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bonjour tout le monde !

J'espère que vous allez bien !

Mon Dieu, j'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas ouvert wattpad, ni même mon ordinateur pour écrire trois mots à la suite !

Mais en tout cas c'est chose faite, j'attendais la fin de mes épreuves de Bac Blanc pour pouvoir me replonger entièrement dans le monde de mes bébés aha !

Il faut absolument que j'arrête de parler autant, je me tais promis et je vous laisse avec ce nouveau chapitre !

Bonne lecture ! N'hésitez pas à commenter tous ce qui vous passe par la tête, j'adore lire vos états d'âme aha !

Je vous aimes !






























Stella Brazivich

Quelques heures plus tard, domaine Izaró,

Humiliant. C'est le mot que je donnerais pour décrire la faiblesse qui a parcouru mon corps il y a de ça plusieurs heures. J'ai envie d'oublier ce qui s'est passé dans cette cuisine, mais mon cerveau y trouve un malin plaisir à ressasser cette confrontation. Si on peut appeler ça une confrontation, je trouve personnellement que c'était plutôt une conversation à sens unique. Chacun a son point de vue cela dit. Chaque microseconde défile inlassablement devant mes yeux sans que je ne puisse les interrompre. Je suis allongée en étoile de mer sur le matelas dans la chambre qui sera mienne pour les quelques semaines à venir. Ma respiration est calme à l'instar de mes pensées qui fusent dans mon esprit, toutes se confrontent et s'entrechoquent brutalement. Je repense aux dernières semaines écoulées et je me relève d'un seul coup m'apercevant que nous n'avons toujours pas avancé sur le contrat que nous avons passé, Alessandro et moi. La vengeance de mort de son père, et celle imminente de son oncle.

En même temps se faire enlever et torturer n'aide pas à avancer sur quoi que ce soit, Stella !

Il faut que je me procure un ordinateur ainsi qu'un téléphone, et que je commence mes recherches. A défaut de pouvoir reprendre un entrainement banal, je pourrais au moins avancer sur la piste de Giovanni. Alors je me glisse en dehors du lit, puis de la chambre. Je marche dans les couloirs, tout en mémorisant activement les passages que j'empreinte. Cette maison est tellement grande que je pourrais me perdre à tout moment sans même m'en rendre compte. Je descends les escaliers, que j'ai pris plus tôt ce matin, pour me rendre dans le salon. Je suis certaine de n'y trouver que Matti, personne d'autre, et c'est tout ce dont je rêve.

D'ailleurs, d'après ses explications, Alessandro aurait fui la cuisine ainsi que la maison parce qu'il devait se rendre à l'un de ses entrepôts en dehors de la ville. Une cargaison sur le point d'arriver ou je ne sais trop quoi. Pour être honnête, je ne l'ai écouté que d'une oreille. Il me l'a dit avant que je prenne moi-même la fuite pour retrouver la chambre et m'éloigner de cette cuisine qui renferme désormais une partie humiliante de ma vie. Je n'ai pas cherché à comprendre, le seul fait qu'il décide de s'éloigner le plus possible de moi me confirme juste que : plus vite ce contrat sera rempli, plus vite nous ne nous reverrons jamais, et mieux nous nous porterons. Je n'arrive pas à croire qu'il ne m'ait rien répondu, pas un seul mot n'a franchi ses lèvres. Il a attendu quelques minutes en laissant un long silence pesant prendre ses droits dans la pièce, puis il s'est éloigné en détournant le regard. Il ne m'a pas adressé un coup d'œil, il a saisi son téléphone en composant un numéro et il l'a collé à son oreille en partant tranquillement. Et pour ce qui est d'Alvaïna, son frère a tenu sa promesse et l'a fait reconduire chez sa mère. Elle n'était franchement pas pour et l'a bien fait comprendre en se mettant à hurler sur Matti comme une enfant en manque de sucre. Ce dernier n'a eu aucune réaction à sa crise, il s'est contenté d'ordonner à Cayn de la ramener chez elle.

BRAZIVICHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant