La porte se referme derrière nous dans un claquement sourd, je souris à la vue de l'homme ligoté sur une chaise au milieu de la pièce. Il a la tête baissée sur son torse, il n'est pas blessé ce qui confirme les dires de mon père. Personne ne l'a approché, il est tout à moi. Je me dirige vers la table placée dans le coin droit de la pièce, elle est recouverte de tout un tas d'objets de torture tous plus élaborés les uns que les autres. Je me saisis du shocker en or avec mes initiales gravées sur le dessus. On va commencer en douceur.
Je me retourne vers Albano et m'approche de lui, du coin de l'œil je vois Alessandro s'appuyer dos contre le mur derrière moi, à côté de la porte. Cette dernière s'ouvre par ailleurs, j'arque un sourcil en me retournant. Je vois pénétrer dans la pièce six nouveaux soldats suivit de Lène, qui arbore un immense sourire sur ses lèvres. Quatre des hommes de mains vont se placer à chaque coin de la pièce et les deux derniers se positionnent de part et d'autres de la porte d'entrée.
- Ton père les envoie « au cas où », dit-il en venant m'enlacer et me déposer un bisou sur la joue. Et puis moi je m'envoie tout seul, alors on commence par quoi, il continu en se frottant rapidement les mains d'entrain.
- Par rien du tout, c'est moi qui fais Lène. T'as qu'à rejoindre Izaró tu compléteras la brochette comme ça, je répond en désignant de la tête l'homme toujours appuyé contre le mur.
Je vois les yeux d'Alessandro se noircir et tous ses muscles se tendre un par un. Je jubile intérieurement.
J'adore le mettre hors de lui. C'est devenu mon passe temps préféré depuis qu'il a remis les pieds dans ma vie.
- Roh aller S, ça fait au moins 3 ans qu'on n'a pas fait ça ensemble ! râle-t-il.
- Et bah arrête de laisser s'échapper toutes tes victimes, comme ça on pourra recommencer, je continue de le taquiner en souriant de plus belle.
Il finit par lâcher l'affaire et rejoindre Alessandro près du mur, je m'avance devant Albano et relève sa tête en lui tirant les cheveux. Ses yeux sont fermés et il respire calmement, comprenant qu'il est endormi, surement affaibli par le manque de nourriture et la fatigue, je décide de le réveiller doucement. J'allume le shocker dans ma main et fait crépiter doucement l'électricité au bout de ce dernier en pressant le bouton. J'augmente le voltage à 300.000V ce qui ne causera aucun dégâts physiques, pour le moment.
Je colle l'appareil à la cuisse de l'homme et presse le bouton, ses muscles se contractent instantanément, ses yeux suivent le mouvement puisqu'ils s'ouvrent dans la foulée.
Hop là, la sieste est fini mon grand.
Ses muscles se décontractent progressivement lorsque j'éloigne le shocker, éliminant la douleur qu'il lui a provoqué lentement. Avec ce voltage, je ne risque aucuns dégâts sur le corps ou les neurones, même si le chiffre parait extrêmement élevé et mortel, ce n'est pas le cas puisque la décharge ne provoque, en somme que des contractions douloureuses aux niveaux des muscles et la saturation d'information dans le cerveau. Ce qui déboussole la victime pendant quelques secondes tout au plus et entraîne par ailleurs la contraction des muscles du corps en réponse à la décharge électrique.
Ce sont cependant les répercutions sur le mental que je recherche actuellement parce que lorsque le corps est confronté à une décharge électrique la plupart du temps ce n'est qu'une seule fois, intensément, puis le cerveau oublie pour évacuer la douleur. Étant donné que en général les personne saine d'esprit ne s'amuse pas à toucher une nouvelle fois la source électrique qui leur a infligée la douleur, mais là je vais uniquement lui infliger des petites décharges sur une longue durée. Son cerveau va ainsi perdre ses repaires pour que la victime se concentre sur autre chose que la douleur que le corps ressent, en quelques sortes lui infliger une douleur tellement insupportable qu'elle fait entrer la victime dans une transe qui la déconnecte du moment présent, et j'espère que ça suffira à le faire craquer.
VOUS LISEZ
BRAZIVICH
RomanceUne vie paisible, une retrouvaille inattendue, un contrat immanquable. Stella Brazivich, fille du parrain de la Bratva Russe Nikolaï Brazivich, tueuse-à-gage et traqueuse à ses heures perdues, elle est la meilleure dans ces domaines, elle vie à Mosc...