Bonjour tout le monde !
J'espère que vous allez tous bien ! Je ne vais pas papoter plus longtemps et je vous laisse avec ce nouveau chapitre !
✩ Bonne lecture ! ✩
Je vous aime ♡TW : explicit content
Stella Brazivich
3 jours plus tard, quelque part dans le monde,
- Alors salope, toujours pas décidé à crever ? siffle la voix d'un garde face à moi en même temps qu'il me tire brutalement les cheveux, pour relever ma tête.
Je garde la bouche fermée, rien ne sert de dépenser ma salive pour ce bon à rien. Son autre main qui tient fermement un couteau s'abaisse brutalement et rapidement vers moi, venant s'enfoncer profondément dans le haut de ma cuisse droite. Une blessure de plus au compteur, le faisant augmenter à 42. Je tiens à la perfection mes comptes afin de leur rendre le quadruple du nombre de plaies que j'aurais en ressortant d'ici, parce que je sais pertinemment que je sortirais d'ici et que j'en sortirais vivante.
Si ce n'est pas le cas, ma famille peut être certaine que j'emmènerais tous ses secrets avec moi dans ma tombe, jamais un seul indice ne franchira la barrière de mes lèvres. Je relève la tête et la tourne vers la gauche, face au miroir teinté. J'espère de tout mon être que Lucio est derrière cette vitre et que mes yeux sont plantés dans les siens. Je souris insolemment et siffle assez fort afin qu'il m'entende :
- Je me demande qui est la plus grosse salope entre toi et moi...Lucio ? Toi, préférant rester caché derrière un semblant de verre minable par peur, ou moi, assise sur une chaise à me faire torturer, en sachant que tout ce que vous obtiendrez de moi sera mon silence jusqu'à mon dernier souffle.
Il n'a suffi que de 13 secondes. 13 secondes pour que la porte de ma cellule ne s'ouvre dans un fracas et qu'une nouvelle lame fende l'air et vienne se planter sèchement dans le milieu de mon ventre.
43.
Le compteur ne fait que s'accroitre depuis mes 3 jours de torture intensive. Le garde de la pièce, qui me torture depuis plus de 2 heures, s'éloigne de moi pour venir se placer à côté de la porte. La carrure de Lucio ne tarde pas à se dessiner dans la luminosité de la porte. Son épaule s'appuie nonchalamment contre le chambranle de cette dernière et il vient croiser sa jambe gauche par-dessus sa droite pour se stabiliser.
- Ah Stella, Stella, Stella...Je ne faisais que te préserver, mais si tu veux que je m'occupe de toi...aucun problème, dit-il en s'approchant lentement, un grand sourire étirant ses lèvres. On va s'arranger toi et moi !
- Qu'est-ce que tu me veux ? je siffle les mâchoires serrées.
Son rire gras résonne entre les murs de la pièce, lorsqu'il quitte sa gorge, faisant dévaler des frissons de terreur le long de ma colonne vertébrale. La douleur irradie chaque centimètre carré de ma peau, je souffre le martyre et s'il n'y aurait que moi, je serais déjà tombée de fatigue ou dans les pommes. Malheureusement, ces chiens ne me laissent pas fermer l'œil plus de 30 minutes depuis le début de ma captivité.
La main de Lucio se saisit de mon menton pour relever ma tête, mes yeux rencontrent les siens. Perdu dans mes pensées, je ne me suis même pas rendu compte qu'il s'était approché. Ses iris sont marron, je dirais même qu'elles tirent davantage vers le noir, un peu comme des yeux de cochon, mais je ne suis sûre de rien vu le peu de luminosité présente dans la pièce. Je le fusille du regard. Lui transmettant à la fois toute ma haine et mon dégoût. De nouveau, un rire gras s'échappe de ses cordes vocales, puis il répond :
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BRAZIVICH
RomanceUne vie paisible, une retrouvaille inattendue, un contrat immanquable. Stella Brazivich, fille du parrain de la Bratva Russe Nikolaï Brazivich, tueuse-à-gage et traqueuse à ses heures perdues, elle est la meilleure dans ces domaines, elle vie à Mosc...