Le vent fait virevolter mes cheveux dans tous les sens et lorsque ceux-ci fouettent mon visage, je décide de fermer les yeux un instant.
Aussitôt mes paupières sont-elles descendues, que les bruits ambiants me semblent devenir plus fort. Au-delà du bruit du vent, j'entends quelques oiseaux chanter tout autour de nous et leur chant me fait sourire.
Je sens également la douce chaleur du soleil taper contre le haut de mon crâne, malgré la météo venteuse, et passe une main sur mon front.
— Que fais-tu ?
J'ouvre les yeux et observe Lyra me regarder bizarrement, les sourcils froncés.
— Je n'ai pas vraiment l'habitude de me promener en pleine nature... J'habite en ville, mais je dois reconnaitre que c'est plutôt rafraichissant, ici. Ça fait du bien, avoué-je.
La jeune fae acquiesce.
— C'est vrai que c'est sympa, reconnaît-elle en passant sa main dans la fourrure blanche de sa louve, assise près d'elle.
Je ne peux m'empêcher de remarquer que malgré les caresses de sa maitresse, les yeux de Lyurkus restent fixés sur le loup d'Aron avec une certaine méfiance. Curieuse, ma tête se tourne vers Aron.
— Gravax ne s'entend pas avec vos autres loups ?
Le loup en question a de toute évidence reconnu son nom, car sa truffe se tourne soudainement vers moi. Ses yeux perçants me transpercent et il laisse s'échapper un léger grognement qui me fait légèrement sursauter.
— Gravax est un enfoiré, lâche le fae, nonchalant avec un haussement d'épaules.
Okay...
Je hausse un sourcil en l'entendant.
— Gravax s'amuse tout le temps à faire peur à Lyurkus, révèle Lyra en jetant un regard mauvais au loup de son frère.
Comme pour prouver ses dires, Gravax saute brusquement vers la louve, les babines retroussées. La louve bondit aussitôt et recule avant de s'enfuir en courant. Peu de temps après, le loup noir la poursuit.
Ahurie, je reste figée et observe le spectacle.
— Gravax ! râle Lyra, les lèvres pincées.
Bien rapidement, les deux s'enfoncent dans les bois jusqu'à disparaitre complètement de notre vue. Lorsque je me tourne à nouveau vers Aron pour lui demander s'il faut que nous les suivions, celui-ci arbore un rictus amusé. Apparemment, il prend plaisir à voir son loup s'amuser ainsi.
— Ton loup est vraiment insupportable, commente Lyra en grimaçant, le visage toujours dirigé vers l'endroit où les loups ont disparu.
Le rictus du fae s'agrandit encore, mais il ne répond rien et se contente de reprendre notre marche calmement.
Intriguée, je l'observe s'éloigner. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve sa façon de marcher élégante et fascinante. La tête penchée sur le côté, mes yeux tombent sur une partie particulièrement intéressante de son corps. Ses fesses.
Je souris en y pensant.
Je dois admettre que caque pas accentue leur courbe parfaite et qu'il y a quelque chose de presque magnétique dans la manière dont ses hanches ondulent subtilement. La découpe ajustée de son pantalon met d'ailleurs bien en valeur cette partie de son anatomie, soulignant chaque mouvement avec une précision troublante.
— Il ne voit personne pour le moment, chuchote soudainement une voix dans mon oreille.
Mes muscles se crispent en l'entendant.
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Sombre Faerie
ParanormalJournaliste, je me vois offrir l'opportunité d'une vie, lorsqu'on m'invite à me rendre en Faerie pour écrire un article sur une espèce fort mystérieuse : les faes. Tout le monde sait qu'embarquer en Faerie est un périple dangereux. Des incidents ét...