PARTIE 2 : Quand le passé ressurgit

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Quand j'ai repris connaissance, j'étais allongée sur le sol. Mes frères et mes sœurs étaient à mes côtés mais aucun signe de Carlisle et Esmée.

Nous étions dans une pièce sombre et je devinais que c'était la cave de la maison. Alors que nous nous relevions doucement, la porte s'ouvrit, laissant échapper un vif rayon de lumière. Un homme se tenait à l'entrée de la porte. Quand il nous a vu debout, il a dit à l'attention d'une autre personne :

- C'est bon ! Ils sont réveillés.

Une vampire blonde arriva alors. Elle était grande, certainement à cause de ses talons hauts. Elle avaient les yeux rouge cramoisi, comme l'homme. Elle portait une cape, noir à l'extérieur et rouge à l'intérieur... Je la connaissais...

- Jane, dit soudainement Edward.

Jane Volturi. Elle faisait partie d'un clan de vampires très important. Les Volturi... Ce sont eux qui sont les chefs des vampires et qui mettent en place les lois nous concernant. Ça fait des siècles qu'ils sont au pouvoir.

Mais qui était l'homme avec elle ? Et puis, ni l'un ni l'autre n'était cette présence que j'ai sentie en arrivant.

Les réponses à mes questions apparurent en même qu'une femme, vampire également, brune, extrêmement pâle et avec des yeux rouges.

- C'est donc eux les enfants de Carlisle...charmants, chuchota-t-elle à nous dévisageant.

- Vous êtes qui vous ? demanda Rosalie.

Elle ria avant de descendre les marches et de se mettre à notre niveau.

- Je m'appelle Adeline. Et j'aurais pu être votre mère si Carlisle ne m'avait pas lâchement abandonné...

J'étais sous le choque. Elle connaissait Carlisle... Mais comment ?

- Aro veut lesquels déjà ? questionna-t-elle à l'attention de Jane.

- Avant, il voulait que ceux avec des donc spéciaux, c'est à dire le blond, le brun là, dit-elle en montrant Edward. Et les deux brunes. Mais maintenant, il les veut tous.

Je regardais les frères et soeurs. C'était donc Aro, le chef des Volturi, qui a manigancé tout ça...

- Mais qu'est-ce que vous avez avoir avec tout ça, vous ? demandai froidement. Vous n'êtes pas une Volturi que je sache.

Elle me lorgna longuement avant de marmonner :

- C'est qu'elle a du culot la gamine. Je vois que Carlisle et Esmée t'ont élevé pour que tu sois agressive en cas de danger...

Elle commençait à partir quand j'ai rajouté :

- Vous n'avez pas répondu à ma question. Vous n'assumez pas vos actes, c'est ça ?

- Écoute moi bien gamine, je te conseillerai de la fermer si tu veux pas dire au revoir à la vie !

- Vous croyez qu'elle a peur de vous ? répliqua Emmett. Elle en a vu d'autres. Et puis, vous devriez fermez votre clapet parce que même la bombe d'Hiroshima était moins toxique que votre haleine.

J'ai pas pu m'empêcher de sourire. Par contre, Adeline avait pas l'air enchantée de la remarque d'Emmett. C'est pourquoi elle s'est jetée sur lui mais s'est fait violement rejeté par Rosalie.

- Touche un seul cheveu du moindre membre de ma famille et je te fais regretter d'être venu au monde ! hurla Rosalie.

Adeline se releva prête à en remettre une couche.

- Arrête de les provoquer, intervint Jane. Ces gamins sont plus redoutables qu'ils en ont l'air.

- Parce que tu crois qu'ils me font peur ! ricana Adeline. De toute façon, soit ils obéissent, soit je tue la moins que rien qui leur sert de mère.

C'en était trop. Je pris alors le contrôle de l'esprit de l'homme et lui ordonnais d'aller libérer mes parents.

Deux minutes plus tard, le vampire que j'avais contrôlé atterri à nos pieds, et, Carlisle et Esmée apparurent devant nos yeux. La colère se lisait facilement sur le visage d'Esmée. Elle qui était rarement en colère habituellement...

À la vue de mes parents, Jane a pris ses jambes à son cou et a fuit.

Maintenant, nous allions pouvoir régler ce problème avec Adeline.
Mais dès qu'elle a vu Carlisle, son visage a automatiquement changé d'expression.

- Oh mon dieu Carlisle ! cria-t-elle. Comme tu m'as manqué.

Elle commença à marcher vers lui mais Carlisle, qui semblait totalement perdu, demanda :

- On se connaît ?

Elle s'est stoppée net. On aurait dit une folle.

- Tu ne me reconnais pas ?! C'est moi Adeline !

Carlisle sembla réfléchir un instant avant de dire :

- Je m'en souviens. Je vous ai parlé deux minutes lors de mon voyage en France.

- Tu m'as abandonné ! J'étais prête à tout pour moi. Mais tu m'as laissé, pour elle, s'exclama-t-elle en montrant Esmée. Et pour une espèce de bande d'adolescents bon à rien !

- Je vous interdis d'insulter mes enfants ! ordonna sèchement Esmée. Vous êtes juste jalouse de ne pas avoir de famille mais si vous étiez un peu plus calme et moins dégénérée, peut-être qu'un homme voudrait de vous !

Adeline se ruée sur Esmée mais celle-ci lui a offert un violent coup de poing au visage. Adeline a titubé puis s'est écroulé sur le sol en simulant un désespoir profond. Mais j'étais trop occupée à regarder Esmée, admirative. Je ne la connaissais pas sous cet angle mais ça lui allait parfaitement bien. Esmée est l'exemple parfait qu'il ne faut jamais se fiez aux apparences... Elle qui était si calme et gentille habituellement était devenue en quelques minutes une redoutable tigresse.

- Montez les enfants, nous dit-elle. Je m'occupe d'elle.

Nous avons obéis. Quand nous sommes passes à côté de Carlisle, nous avons pu constaté qu'il était aussi choqué que nous de voir sa femme se comporter ainsi.

Nous sommes montés au salon puis je me suis effondrée sur le canapé.

- On a tous vu la même chose, hein ? murmura Emmett.

- Oui, aquiesca Jasper. En tout cas, plus jamais j'oserai casser un vase a Esmée.

Nous rigolions avant d'allumer la télé et de critiquer la tête du présentateur.

Nous qui étions vivre en Alaska pour vivre tranquillement, et bah le début était manqué...

 You and Me, Today and for the Eternity {A Twilight Fanfic} TERMINÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant