You and Me, Today and for the Eternity {A Twilight Fanfic} TERMINÉE

PARTIE 3 : La remise des diplômes

  Aujourd'hui, c'était la remise des diplômes. La plupart des humains stressait un peu, beaucoup, ce jour-là. Personnellement, c'était à peu près ma cinquantième remise de diplôme.
Que voulez-vous, c'est ça d'être vampire.

Je sortais de la douche, mis mon peignoir et commençais à sécher mes cheveux. Rosalie et Alice étaient installées sur mon lit. On avait pris l'habitude de toujours se préparer ensemble. Même si Rosalie et Emmett avait eu leurs diplômes l'année dernière, ils allaient quand même venir.

- Je mets quelle robe ? nous demanda Alice. La bleue ciel ou la rouge bordeau ?

   Je regardai les deux puis dis que la bleu lui allait mieux au teint.

- Je suis d'accord, fit Rosalie.

    Elle partit dans la salle de bain puis revint dix minutes plus tard, prête et souriante.

   Alice et Jasper aussi allaient recevoir leurs diplômes. Parce que aux yeux des humains, ils avaient dix-sept et dix-huit ans.

J'allais vers ma penderie et choisissais deux robes. Une robe noire avec de la dentelle et une robe rose pâle avec un col en V.

- Code rouge les filles ! Je mets laquelle ?

   Elles observèrent les deux robes.

- Prends la rose, fit Rosalie.

- Oui, confirma Alice. La robe noire fait trop sophistiquée pour une remise de diplômes. Après, les mecs vont vouloir te draguer et Edward va être jaloux...

   Je me figeais en entendant sa dernière phrase...

- Pourquoi tu dis ça ?, demandai-je.

- Parce que tu vas pas me faire croire qu'il n'y a que de l'amitié entre toi et Edward ! intervint Rosalie. Dès fois, vous vous regardez et on dirait que vous allez vous bouffer ! Et puis aussi, on aimerait biens avoir ce que tu racontes à Esmée quand tu vas la voir en privé.

   Je baissais la tête avant de répondre.

- Je lui ai dit que j'aimais Edward...plus qu'un ami...

   À ce moment-là, Alice et Rosalie ses sont mis à sauter dans tout les sens en hurlant comme des hystériques.

- Mais si vous pouviez penser à autre chose qu'à ce que je viens de vous dire, ça serait pas mal. Edward peut lire dans vos pensées, je vous rappelle.

   Elles s'arrêtèrent de crier mais continuaient de sourire comme des folles en me lançant des regards un peu pervers.

 

***

Après la remise des diplômes et le long et passionnant discours de Jessica (c'est pas vrai, il était nul), il y avait un mini buffet mit à disposition.

Pour faire bonne figure, nous avons tous pris un biscuit et une boisson. J'ai pris un brownie et un coca. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas mangé de gâteau.

   Quand j'ai croqué dans le gâteau, j'avais juste envie de le recracher. Avant d'être vampire, j'adorais manger, mais en tant que vampire, la nourriture a un goût horrible.
Et quand j'ai bu le coca, j'ai bien failli tout recracher. Carlisle m'a regardé grimacer en rigolant.

- Qui a fait ces gâteaux ? demandai-je à Bella.

- C'est Jessica et sa mère.

   Je posais le gâteau sur la table.

- C'est bon, j'ai assez.

   Edward rigola et remarqua que j'avais mis le collier qu'il m'avait offert à Noël. Bizarrement, on s'est retrouvé tous les deux et les autres ont mystérieusement disparu...

- Tu l'as mis ?

- Bah oui ! Il est trop beau !

- C'est toi qui le rend beau...

   Il avait tellement chuchoté que c'était presque inaudible. Mais en tant que vampire, je l'ai entendu comme si il l'avait dit à voix normale. Mais j'ai fais comme si je l'avais pas écouter. Et je remerciais également le ciel de me permettre de ne plus rougir. Parce que si j'avais rougi, on aurait pu croire que j'avais eu une isolation.

***

Après la remise des diplômes, nous avions décidé de partir faire un tout en forêt. Sauf que la balade en famille s'est vite, peut-être un peu trop vite, transformée en tournoi de catch.

   Cette fois-ci, j'étais contre Emmett. Au bout de cinq minutes, il a atterri par terre. Il ne s'est pas relevé.

- Le ciel est magnifique, vous ne trouvez pas ? dit-il en restant sur le sol.

   Je me moquais de lui quand un cri de terreur retentit. Il venait d'environ un kilomètre.

Sans réfléchir, nous courions vers la source de la voix. Plus nous avancions, plus je sentais une présence qui ne m'était pas inconnue. Une odeur forte venait aussi chatouiller mes narines.

Mais quand nous sommes arrivés, la scène qui se déroulait sous nos yeux étaient loin de celle que je pensais...