Je tourne péniblement la tête vers mon petit reveil matin, les chiffres en rouge 7:36 me saute aux yeux. Merde !!!
J'ai passée une nuit affreuse, tellement excitée à l'idée de cette journée avec Tonio et surtout Terek je n'ai trouvé le sommeil qu'au petit matin, resultat je dois avoir une mine épouvantable , super.Sans prendre la peine de m'habiller je sors en trombe de ma chambre, une vieille tenue sous le bras ( on a prévu des combinaisons mais mieux vaux ne pas abîmer mes nouvelles tenues), ma trousse de toilette à la main.
Une douche rapide, un coup de brosse, un peu de maquillage, et oui j'ai aussi fait des petites courses de ce côté là, après une bonne dose d'anticerne me voilà prête.Je sors toujours en courant de la salle de bain, et rentre violemment dans quelque chose...
Boom!
Me voilà étalée par terre sur le dos, je commence déjà à fulminer, je vais être en retard!-" excusez moi, je ne vous ai pas vu arriver. Vous ne vous êtes pas fait mal ? "
Je ferme les yeux, concentrée.
-"Mademoiselle? Vous vous sentez bien?"
Je sens une vague d'inquiétude dans sa voix, mais je n'ouvre toujours pas les yeux.
Il se penche au dessus de moi et me saisie la main.-"Prune s'il te plait..."
Sa voix n'est plus qu'un murmure, je suis sûre de m'être cognée plus violemment que je l'avais pensé car je délire complètement.
Je n'ouvre toujours pas les yeux, cette voix, ce contact, je me sens bien, comme un bébé trouvant le réconfort des bras de sa maman après un gros chagrin. Il va me prendre pour une cinglée, mais je n'ai pas envie de me poser de question je savoir ce moment un point c'est tout, oubliant la réalité.J'entend des pas, une autre voix haut perchée, et une autre grave et endormie. Je sens la main de mon inconnu se crisper, il leur demande d'appeler les pompiers, que je suis inconsciente. Mais il ne se passe rien, encore un couple complètement défoncé qui devaient rentrer de soirée.
Oh! Non! Reviens! Ma petite voix intérieure hurle, il a laissé ma main et je l'entend partir en courant après leur avoir dit de rester près de moi.
J'ouvre subitement les yeux, je suis obligée de les cligner plusieurs fois aveuglée par un rayon de soleil, zut l'heure file et j'étais déjà à la bourre.
Sans prêter plus attention que ça aux 2 paires d'yeux qui me fixent, je me lève, ramasse mes affaires, file dans ma chambre. Adossée à la porte je rassemble mes esprits, il va appeler les secours c'est la poisse, et je ne sais même pas qui c'était, décidément je n'en rate pas une.
Tampis j'attrape mon sac à main, une veste, des gants et je cours vers la sortie de secours au moins je ne me ridiculiserais pas une seconde fois.Je cours jusqu'au café, j'arrive en sueur et à bout de souffle, je note quand même un nette amélioration il doit y avoir presque un kilomètre et je ne me suis pas arrêtée.
Un bref coup d'œil à ma montre, un des rares souvenir de mon ancienne vie, un petit bracelet en cuir blanc et un simple cadran avec 2 petits diamants, bien évidement personne ne se douterait que ce n'est pas une contre façon.
Ce bijoux était le dernier cadeau d'anniversaire que mon père m'a offert avant sa mort, j'y tiens plus que tout, elle n'a jamais quittée mon poignet.
Il est déjà 8h 45, les rideaux sont baissés pour signaler la fermeture, je ne distingue pas si Terek est déjà présent.
Je croise les doigts et aussi les orteils, une prière silencieuse à un dieu auquel je ne crois pas, faites que tout se passe bien.J'entre.
La première chose qui m'interpelle se sont les bruits provenant de la réserve, je me dirige donc vers celle-ci.
J'éclate alors de rire, sur une bâche étalée au sol git Terek recouvert de peinture rouge, il a un pied de biche dans la main et se tord en un fou rire communicatif.
Visiblement ces deux là on tenter d'ouvrir la peinture d'une manière très masculine!J'aide Terek à se relever mais il ne trouve rien de mieux à faire que de m'étaler de la peinture sur le nez, nos éclats de rire redoublent, et il nous faut 5 minutes avant de retrouver notre sérieux.
Je regarde tour à tour les 2 hommes qui me font face, ils ont pris la peine de préparer le petit déjeuner et c'est devant un bon chocolat chaud que nous entamons la conversation.
Á 10heure nous commençons à peine les travaux, mais nous savons désormais exactement ce que nous devons faire, j'avais pris soin un peu plus tôt de répartir les taches en fonction de nos compétences.Je suis entrain de lessiver un mur, Terek et Tonio eux étendent des bâches aux plafonds, ils placent également du scotch dans les angles.
Chacun concentré sur son travail nous ne nous rendons pas compte du temps qui passe, et c'est seulement quand on entend le ding de l'entrée retentir qu'on pense à regarder l'heure.13h45, les choses ont déjà bien avancées Elizabeth nous en félicite, elle nous installe un superbe pique nique sur le comptoirs.
Nos trois estomacs se réveillent en même temps et dans un concert de gargouillis nous ôtons nos combinaisons, nous l'avons les mains et commençons notre repas.
Une fois rassasiée je rompt le silence en remerciant Elizabeth de si bien s'occuper de nous.
Je prend l'initiative de préparer du café pour tout le monde, la discussion va bon train, Terek semble complètement intégré, j'ai presque l'impression qu'on ressemble à une famille.
Je souris malgré moi, et Terek m'adresse un clin d'œil, il a l'air de vraiment passer un bon moment, le voir aussi insouciant me permet de moins culpabiliser quant au fait que pour notre première sortie je lui propose des travaux.Une heure plus tard, Tonio décide de raccompagner Elizabeth à la boutique,ensemble ils doivent finaliser les choix de viennoiseries et pâtisseries ainsi que les menus rapides que nous proposerons.
Je me retrouve donc seule avec Terek pour mon plus grand plaisir.
Il se lève et s'éloigne, j'éprouve une pointe de déception, je pensais que nous pourrions discuter un peu avant de nous remettre à l'ouvrage.
Lorsque je fini de débarrasser les restes du repas et de tout nettoyer j'entend une musique entraînante résonner dans la pièce vide.
Sans que j'ai le temps d'en identifier la source 2 bras puissants m'encercle la taille et me retourne, je tombe les yeux dans les yeux avec Terek qui m'entraîne dans une danse improviser.
C'est ce qu'on pourrait appeler un rocktchatangovalse, mélangeant toutes sortes de pas nous évoluons main dans la main à travers la pièce, il me porte par dessus un pot de peinture , nous sautons ensemble au milieu des pinceaux.Á cet instant je sens mon coeur s'envoler dans ma poitrine, les yeux de Terek ne me lâche pas une seconde et chaque contact de son corps contre le mien entraîne des milliards de petites bulles qui crépitent sur ma peau.
Cela à le même effet que le champagne sur mon esprit, je me sens un peu pompette, mes joues doivent être d'un jolie rose et je suis sûre que je souris bêtement.Quand la musique se termine il se détache de moi, une étincelle passe dans son regard et il se rembrunit immédiatement.
-" Assez plaisanté, si on ne s'y remet pas de suite on aura jamais terminé dimanche."
-"euhhhhh...oui tu as raison."
Mon coeur qui s'était déjà envolé au dessus des nuages revient s'écraser avec fracas dans ma poitrine, j'essaye de ne rien laisser paraître, mais ces derniers temps j'ai oublié le mode d'emploi de l'impassibilité. Une fois que l'on réapprend à exprimer ses émotions les cacher devient difficile.
Je file à l'arrière de la boutique sentant les larmes arriver. Une fois seule je plante mes ongles dans les paumes de mes mains me concentrant sur cette sensation douloureuse mais supportable, serrer les points reprendre le contrôle.
Je m'enpars du rouleau imitation inox et décide de passer le reste de la journée à faire les découpes pour recouvrir le mobilier ainsi que le bar.
C'est donc assise par terre dans le semblant de cuisine que je m'attèle à rester concentrée le plus loin possible de Terek qui lui à recommencé à peindre.C'est dans un silence de plomb que Tonio revient, l'air heureux et enjoué. Visiblement son intermède en tête à tête avec Elizabeth s'est mieux dérouler que le notre.
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Apparences
RomanceCe soir c'est les vacances d'été, je ne sais pas si comme les autres années on va partir à l'étranger. Je suis impatiente même si Mickaël va me manquer. Durant cet été ma vie à basculée , j'avais 14 ans aujourd'hui j'en ai 17. Eva, est une jeune f...