Apparences

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Point de vue Lazlo:

Quand je me réveille et que je la vois endormie paisiblement dans mes bras, je me demande comment on en est arrivé là.
Mes souvenir de la veille sont confus, j'ai beaucoup bu, d'ailleurs rien que d'y penser mon estomac se tord et un marteau piqueur se déclenche dans ma tête.
Mais elle est là, rien que sa présence me fait oublier tous mes maux.

Cette femme fait battre mon coeur comme aucune autre.
J'éprouve un mal fou à me contrôler, et malgré la gueule de bois, rien ne peut empêcher le désir de prendre possession de moi.
Mon érection devient douloureuse, cela fait des semaines que je refuse de laisser exploser mon envie d'elle. Je me refuse à la voir comme celle qui pourrait arriver à me réparer. C'est bien trop lui demander.
Pourtant je suis allé au bout de mes propres limites, me punissant d'éprouver ces sentiments et cherchant à la chasser de mes pensées.

Je dois me rendre à l'évidence, je l'ai complètement dans la peau, je lutte en vain, rien ne pourra effacer la sensation si douce de sa bouche, ses doigts, son corps pressé contre le mien.

Je dois lui expliquer, lui dire que je dois m'éloigner, qu'elle comprenne que face à elle je ne suis plus un homme compétant, et qu'il en vas de sa sécurité.
Je ne suis que son garde du corps, je ne me pardonnerais pas de la mettre en danger.

Elle se réveille, qu'elle douce sensation, j'enfoui mon visage encore plus profondément dans sa chevelure, je veux que son parfum reste imprimé dans mes souvenirs comme la plus délicate des odeurs.
Mais avant que je perde mes moyens je dois lui parler.

Sauf que rien ne se passe comme prévu. Ça commençait bien, mais elle a commencé à appuyer la où sa faisait mal.
Puis sans crié gare elle m'a ouvert son coeur.

Putain de merde!

Je suis le parfait connard! Je dois dire quoi là? J'ai envie de l'embrasser, la pénétrer, la faire jouir aussi fort que le sont mes sentiments.

Mais ce n'est pas possible.

Elle l'a dit elle même, elle est fragile, et je ne veux pas la briser encore plus.
Pourtant comment lui dire que je veux m'éloigner après ça.
Je cherche à mettre des mots sur ce merdier.
Rien ne me vient.
Rien.

Je n'ose même pas la regarder, elle doit attendre patiemment que le salaupard que je suis fasse la plus grosse bêtise de sa vie.

Pourtant je ne veux pas la faire souffrir et j'ai l'impression que cette issue est inévitable.Alors que dire.

La VÉRITÉ .
Oui, c'est ça.

Le silence devient pesant et c'est d'une voix mal assurée et enrouée par les excès de la veille que je commence moi aussi mon récit.

-" J'étais un jeune insouciant, je me voyais comme un super héros. Les filles faciles, le sport, les combats. C'était la belle vie pour moi.
Mais mon père me voulait à sa suite, et je devais mûrir pour ça.
J'ai donc intégré l'armée, passant par toutes les spécialités.
Aujourd'hui je ne me vois plus comme un super héros. Je suis un meurtrier. Un tueur. Un homme mauvais.
J'ai mûri oui, mais j'ai perdu toute innocence, je ne serais jamais un mari, ou un père.
Non, je n'ai pas le droit à ce bonheur alors que j'ai détruit tant de vies.
Je ne te dirais pas que je ne ressens rien pour toi. Ça serais te mentir.
Mais je ne veux pas gâcher ta vie. Il n'y a aucun avenir avec moi tu dois le savoir. "

C'est dis. Je ne m'en serais pas cru capable.
Maintenant je vais lâcher son corps, quitter cette chambre, la regarder une dernière fois et la laisser au brillant avenir qu'elle mérite. Je le dois.

Amorçant ma retraite, je sens ses ongles s'enfoncer dans ma chaire. Je devrais la regarder, mais je ne supporterais pas d'y voir la peur, la déception, la tristesse. Ça m'est insupportable alors je fixe le drap entre nos deux corps sans bouger.

C'est avec une force que je ne soupçonnais pas qu'elle me plaque sur le dos, à présent à califourchon sur moi.
Ses doigts viennent enserrer mon menton pour me faire redresser la tête.
Je n'ai d'autre choix que de la regarder, et ce que j'y vois dépasse l'entendement.

Ses yeux tirent sur le vert des milliers d'éclats dorés y brilles, ils sont baignés de larmes pourtant ils n'ont jamais été aussi beau, un véritable ciel étoilé.
Et contrairement à mes craintes ils ne reflètent pas la peur, au contraire j'y vois une force incroyable.
Elle ne me laisse pas réagir, sa bouche s'écrase sur la mienne, son baiser est ardent, divin, passionné.
Je me perd en elle, elle est si forte, j'en oubli toutes mes résolutions car en cet instant aucun homme ne pourrait résister à l'envie de la faire sienne pour l'éternité.

Boulversé, je ne veux pas la brusquer, mais elle se préoccupe peu de mes hésitations et préoccupations.
Elle se débarrasse de mon boxer, est ses mains son partout, sa bouche mord, suce, embrasse tout mon corps.
Je sens mon désir perler, elle me rend dingue, je saisie son chemisier et l'arrache, faisant ainsi sauter les boutons de toute part.

Elle ne sourit pas, ses joues sont rouge, son regard est fiévreux, ses lèvres gonflées.

Un milliard de question se bousculent dans ma tête. Comment est il possible de penser en un instant pareil. Pourtant je sens qu'on perd le contrôle et je veux qu'elle profite de chaque instant sans que cela ne l'a fasse basculer dans ses atroces souvenirs.
Je pense aussi "préservatif"...Merde! Je n'ai absolument rien pour me protéger, la protéger, nous protéger...

Merde merde merde!!!

Sa bouche saisi mon sexe, ses mains continuent leur danse, griffant, caressant, pinçant, entraînant la déconnexion complète de ce qu'il me reste de raison.

Appelez ça l'instinct primitif si vous voulez, mais plus rien ne me séparera d'elle, je l'aime et je suis bien décider à lui montrer de toute les manières possibles, et aussi longtemps que nos corps en seront capables la force de mon amour.

Sans penser aux conséquences.

NA:
Et voilà ! Ils ont enfin passé le cap ! Il ne reste maintenant plus que quelques "détails" à régler ;)
Donc normalement plus que 2 chapitres et l'épilogue, voir même un seul chapitre. Je ne sais pas encore ça dépendra de la longueur une fois entièrement rédigé.
Merci à tous pour vos votes et votre suivi!!