Chapitre 20 ! Normalement je n'ai pas le courage d'aller au delà de 10 chapitres rédigés donc c'est un petit exploit pour moi! On a aussi passé les 500 vus et c'est super motivant, même si ce n'est pas le but premier j'avoue que ça fait toujours énormément plaisir!
Je continue aussi à lire donc n'hésitez pas à partager en pv ou sur mon coin littéraire vos écris ou vos coup de coeur!
Sinon le chapitre 25 sera officiellement le milieu de ce livre, vu que mes chapitres sont très courts je pense en faire 50 ça sera déjà bien!Ah dernier petit truc, j'hésite à introduire un chapitre du point de vue de Terek, donc j'aimerais savoir si ça vous plairez ou pas plus que ça ?
Encore merci !!!!!!!
La nuit étant tombée depuis plusieurs heures et ni Terek ni moi ne semblant vouloir nous arrêter, c'est finalement Tonio qui nous demande de terminer pour aujourd'hui.
Il a senti le malaise à son arrivée mais je n'ai pas trouver le moment adéquat pour lui parler, résultat on a mît une musique d'ambiance et personne n'a plus vraiment chercher à faire la discussion.Maintenant que nous sommes face à face dans la réserve pour retirer nos combinaisons la tension est palpable. Je détourne les yeux, j'ai presque peur de ce que son regard pourrait exprimer, j'ai compris cet après midi que mes sentiments à son égard s'étaient quelque peu emballés et je ne veux pas me montrer vulnérable.
À peine 24 heures sans que je puisse parler à Tim et il me manque déjà horriblement, il est toujours de bon conseil et m'aide à analyser la situation, en plus de ça c'est un garçon donc il aurait peut être une explication valable pour justifier la soudaine froideur de Terek.
Au moment où il s'apprête à retirer la combinaison de ses pieds, sans prendre la peine d'enlever ses chaussures je le vois vaciller, il tente de se raccrocher à une étagère mais celle ci étant trop loin il n'a plus que moi pour se rattraper.
Il m'agrippe l'épaule violemment mais je n'ai pas le temps de me stabiliser qu'il m'entraîne dans sa chute.Tonio déboule comme une fusée, dans notre dégringolade on a entraîné une desserte, nous finissons donc tout les 2 étalés par terre au milieu de capsules de café, petites cuillères, et autres quincailleries.
-"eh bien vous avez fait du ménage tout les deux! Mais vu votre position je vais vous laisser un peu d'intimité. J'ai rendez vous demain matin à la banque, je vous rejoindrais donc plus tard dans la matinée. Eva tu pourrais fermer la boutique une fois que vous aurez rangé tout ça, tu garderas les clés pour la nuit, si ça ne te dérange pas."
-"D'accord."
Sans plus attendre il quitte la pièce et la boutique.
"Ding"... Nous sommes seuls.
Je prend soudain conscience que je suis allongée sur Terek, je ne sais pas où poser mes mains pour me relever, je me confond en excuses.
Finalement je réussi à me redresser mais lorsqu'il bouge sa jambe il me fait un croche patte et je retombe de plus belle dans ses bras, sauf que cette fois nous sommes face à face.Je bloque mes yeux sur ses lèvres, elles m'attirent comme un aimant, mon souffle s'accélère, je ne devrais pas avoir autant envie de l'embrasser après ce qu'il s'est passé ces dernières heures.
Quand je fixe à nouveau ses yeux je peux y voir briller le désir mais il n'y a pas que ça , autre chose de plus sombre l'habite, sa mâchoire se crispe et ses sourcils se fronce. Visiblement il tente de se contrôler.
Sans lui laisser le temps de réagir je me redresse et m'éloigne, je ne veux pas prendre le risque d'être repoussée une seconde fois. Quand je me retourne il s'est assis, il semble perplexe, comme si mon comportement le prenait au dépourvu, c'est pourtant lui qui à immiscé le doute dans mon esprit.
Je décide de ne pas finir la journée sur ça, et lui tend la main pour l'aider à se relever. Cet fois il est clairement surpris, j'affiche un sourire de façade pour le mettre en confiance, je suppose que mon regard doit quant à lui être moins chaleureux. Les yeux ne savent pas mentir.
Bien qu'il hésite un instant il fini par se saisir de main, j'ajoute un "rien de cassé ?" Pour détendre l'atmosphère. Il me sourit faiblement, nous rangeons rapidement la réserve et fermons la boutique.
Il me raccompagne jusqu' au foyer, nous réussissons à laisser de côté le malaise qui s'était instauré dans la journée, discutant des choses à faire le lendemain.
Nous nous fixons rendez vous à 9 heures, il n'hésite pas à me rappeler d'être ponctuelle cette fois, il ne voulait pas attendre dehors!
C'est sur cette pointe d'humour que nous rentrons chacun de notre côté sans plus de familiarité.Une fois dans ma chambre je me rend compte qu'il est déjà tard, il me faut encore me préparer à souper et aller prendre une bonne douche bien méritée .
Mais une fois assise sur mon lit je contemple le bout de mes pieds comme s'ils allaient se décider à avancer seuls, je suis tellement exténuée par cette première journée de travail et le manque de sommeil que je m'endors comme ça, avachie sur mon lit et l'estomac vide.Je suis réveillée en sursaut par des coups dans le mur, encore endormie j'essaye de comprendre ce qu'il se passe, visiblement il s'agit de quelqu'un de saoule qui se cogne partout en vociférant dans un charabia digne d'une langue étrangère.
Quand le vacarme cesse je tente de me rendormir mais sans y parvenir, la faim maintenant bien présente m'oblige à me lever chercher quelque chose à grignoter.Je prend dans le frigo de la cuisine un pot d'olive entamé et me sert un grand verre de lait, agrémenté du pain de mie et du pâté qui sont dans ma chambre ce repas improvisé me convient tout à fait.
En retournant me coucher j'entend sangloté derrière moi. Poussée par ma curiosité je fais demi tour et me dirige vers le bruit.Un homme est assis par terre, le visage enfoui dans ses genoux et les bras replié sur sa tête, dans cette position je ne saurais dire si je l'ai déjà croisé. Je décide de m'approcher peut être à t'il besoin d'aide.
Mais lorsque j'arrive à 1 mètre de lui il renifle bruyamment, il empeste l'alcool.Beurk! Ca me dégoûte littéralement , comment peut on se mettre dans cet état là? Il a du se renversé une bouteille complète dessus pour sentir aussi fort. Finalement ma BA attendra, il si est mis dans cet état tout seul et bien qu'il se débrouille.
Je tourne les talons en me bouchant le nez essayant de ne pas faire tomber le pot d'olives coincé sous mon bras.
Mais quand je m'éloigne je me fige...
Je jurerais l'avoir entendu m'appeler Prune...
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Apparences
RomanceCe soir c'est les vacances d'été, je ne sais pas si comme les autres années on va partir à l'étranger. Je suis impatiente même si Mickaël va me manquer. Durant cet été ma vie à basculée , j'avais 14 ans aujourd'hui j'en ai 17. Eva, est une jeune f...