MY BEST FRIEND | ENHYPEN

21.

— Maman!!

Je frappe à la porte, je frappe à m'en acharner. J'avais écouté Niki, je l'avais fait, j'avais pris l'initiative de venir voir ma mère. J'étais venue seule, j'avais laissé Niki avec sa famille. Mais bizarrement, personne ne réponds quand je frappe à la porte et celle ci est fermé à clés, ce qui est assez rare.

"peut être qu'elle est partie un peu, je devrais attendre. Pensais-je"

Je m'assieds tel une indienne, devant la porte. Attendant qu'elle revienne. Le soleil allait bientôt se coucher mais elle n'était toujours pas de retour. Puis soudain, une voiture s'arrêta devant la maison et un jeune couple s'avance vers moi.

— Excusez moi? Je peux vous aider?

— Vous vivez ici? Répondais-je, surprise

Je me relève pour parler au jeunes couple.

— Oui, nous sommes les nouveaux propriétaire.

— Mais une femme, vivait ici avant.

— Oh, l'ancienne femme qui vivait ici, est décédée il y'a un mois, il parait qu'elle c'est suicidé.

Mes jambes sont incapable de me garder debout, je m'écroule au sol et la jeune femme se précipite vers moi, inquiète.

— Tout va bien?

— Maman... Chuchotais-je

Je prends mes dernières force pour me relever, saluer le couple et marcher jusqu'à chez Niki qui n'habitait pas très loin.

Toute les larmes que j'ai pu pleurer je les ai pleurer sur la route. Je me haïssais, je me détestait pour avoir parler mal de ma défunte mère. J'aurais dû l'appeler avant, même si elle n'a jamais été vraiment une mère modèle, c'était quand même ma mère, c'est vrai. Je fait quoi maintenant?..

Je suis rentrée après avoir essuyé mes larmes, je ne voulait pas dire ce qui se passait devant la famille de Riki même si je les connaissais bien. Je m'avance juste auprès de Niki et lui demande de me suivre dans le jardin.

— Ça va pas, je le vois bien, ça c'est mal passé avec ta mère?

— Elle est... elle est...

Je ne peux pas finir ma phrase sans pleurer, et je vois que ça inquiète Niki.

— Elle c'est suicidé, Riki. Elle est plus là...

Je pleure, et même Niki ne s'attendait pas à cette nouvelle, il est tellement désolé pour moi.

— J'aurais dû l'appeler avant, j'aurais dû le faire... Je devrais être forte et gérer ça calmement mais j'y arrive pas, j'aurais jamais cru que ça me fasse autant de mal... D'abord c'est mon père qui est parti, et maintenant c'est ma mère qui est morte, elle a complètement abandonné sa vie en se donnant la mort, je l'avais toujours jugé en pensant qu'elle aimait sa vie d'alcoolique mais j'ai jamais remarqué dans le fond qu'elle allait mal..

Je me sentais coupable, c'est vrai. Niki s'approche lentement de moi, pour enrouler ses bras autour de mon cou et me laisser pleurer contre lui.

— J'arrive pas à croire que c'est vraiment arrivé. Balbutiais-je

Sa présence est tout ce que j'ai besoin en ce moment, c'est tout ce dont j'ai envie. Je sais qu'après avoir pleurer un peu et en restant avec Riki et sa famille ça ira mieux mais ça fait quand même mal.

[...]

J'ai seulement un bouquet de fleurs à portée de main, je m'avance dans le cimetière jusqu'à ce je trouve sa tombe. Sûrement personne n'a du venir lui déposer des fleurs, elle n'avait personne. Niki est à mes côtés, je m'accroupis devant sa tombe mais je remarque des fleurs déposée sur celle-ci.

— Qui est venu... Soufflais-je

Je n'avais pas vraiment l'envie de me poser plus de questions, je laisse simplement mon bouquet de fleurs sur sa petite tombe. Je n'avais pas la force de parler ou de pleurer d'avantage. La main de Niki viens se poser sur mon épaule, c'était comme pour m'assurer qu'il était toujours là.

— Kumiko?

C'était une voix autre que celle de Niki, c'était une voix que j'avais oublié. Quand je me suis retournée, j'ai aperçu un homme grand aux épaules large.

— Kumiko c'est toi? C'est bien toi. Tu as tellement grandi, j'étais sur que tu viendrais la voir, je suis venu ici tout les jours jusqu'à ce que tu vienne! M'assure t-il

— Comment tu oses venir ici?

Niki ne comprenait pas la situation, et c'est normal. Il n'avait jamais vu mon père avant. D'ailleurs moi, je ne l'avais pas vu depuis mes 6 ans. Je me lève et je vais vers lui, le regard complètement vide.

— Pourquoi t'es ici?!

— Kumiko, je suis désolé, je ne voulais pas te faire du mal? Je voulais juste te revoir. Tu es ma fille, tu m'a beaucoup manqué.

— Ta fille? T'es parti je te rappelle, j'ai plus 6 ans, je serai bientôt une adulte qui a appris à vivre sans toi. T'a jamais été là, t'a jamais été foutue de prendre soin de ta famille! T'es parti comme un lâche, sans penser une seule seconde au conséquences qui aurait pu retomber sur elle et moi! J'avais 6 ans quand t'es parti! Est-ce que tu sais ce que ça fait de devoir tout porter sur tes épaules à 6 ans parce que ta mère a complètement perdu les pédales après l'abandon de son mari? J'ai du prendre soin d'elle, j'ai du travailler pour nous deux, j'ai dû payer les factures parce qu'elle ne le faisait pas, j'étais celle qui faisait en sorte d'avoir une vie un minimum normal, mais toi? T'était où toi!? J'ai du m'occuper de moi seule à l'âge de six ans, j'ai dû aller à l'école toute seule, m'habiller toute seule, faire à manger toute seule, me débrouiller toute seule quand elle décidait qu'il fallait que je le fasse parce qu'elle était incapable de le faire! Et pour être honnête je pense pas qu'elle m'ai aimé parce que c'était toi qu'elle aimait et tu l'a abandonné, tu l'a fait devenir une droguée alcoolique et elle a fini par se suicider. Je te souhaite sincèrement de vivre la même chose qu'elle.

— Kumiko... Je suis désolé je-

J'avais tourné les talons, je ne pouvais pas rester là. Il était soudainement revenu comme une fleure, j'étais tellement en colère. Mais j'avais une dernière chose à dire, je lui coupais la parole, c'était insupportable de l'entendre être désolé.

— C'est toi qui aurait dû mourir. Et tu peux toujours le faire, je t'offre la corde si tu veux.

Et je suis simplement partie, en m'accrochant au bras de Niki qui était resté muet pendant mes retrouvailles avec mon géniteur. Tout ceci est à garder derrière moi, j'ai mon futur devant moi, Niki, les autres membres, ma carrière d'idole et les engenes. C'est ça ma vie maintenant...

— J'arrive pas à croire qu'il ai eu le culot de venir ici et de te parler.

— Tant mieux en fait, je crois que j'avais besoin de lui dire tout ça. J'avais besoin qu'il sache que je le déteste. Répondais-je à Niki

Je tente de lui sourire légèrement, j'aurais pas pu affronter tout ça toute seule, j'ai de la chance de l'avoir au près de moi.

— Maintenant, profitons de nos derniers jours avec ta famille avant de retourner en Corée du Sud.

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Petite note pour vous dire que nous approchons la fin de l'histoire et aussi que je suis tellement reconnaissante pour les 1k de lectures!! Merci pour vos gentils commentaire, ça m'encourage à écrire d'avantages et de sortir des chapitres régulièrement.