„Schreiben war Leben. Überleben." – Rose Ausländer
Ja, schreiben ist leben, schreiben ist schreien, schreiben ist überall wenn man nicht weißt, ob er sterben oder lachen soll. Manchmal sind die Leute toll, manchmal scheinen sie aber zu einfach. Sie reden, wie sie denken, und sie lachen, wie sie sich fühlen.
Für mich gilt das auch: ich sage, was ich denke, ungeachtet der Grenzen, die da sind um Menschen anzuhalten.
Ab und zu kann diese Grenze zum Wahnsinn führen.
Nein, das stimmt, ich lebe im Exil nicht. Trotzdem fühle ich mich außer meinem Körper, als ob ich Drogen genommen hatte. Als ob ich Drogen genommen musste.
Aber was für Drogen?
Nur Liebe, ich glaube.
Die Luft ist auch eine Droge, steht aber nicht in der Seele. Die Luft strömt hinein und hinaus – wie Liebhaber in meinem Bett.
Diese, die Liebhaber, sind meine Gedanke, meine Gefühle, deiner Duft und deine Wärme.
Deine Duft erfüllt meinen Zimmer. Wie kann ich mich diesen flüchten?
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Rose Ausländer
"Écrire, c'était vivre. Survivre." - Rose Ausländer
Oui, écrire c'est vivre, écrire c'est crier, écrire est partout quand on ne sait pas s'il faut mourir ou rire. Parfois, les gens sont formidables, mais parfois ils semblent trop simples. Ils parlent comme ils pensent et rient comme ils se sentent.
Pour moi, c'est pareil : je dis ce que je pense, quelles que soient les limites qui sont là pour m'arrêter.
De temps en temps, cette limite peut conduire à la folie.
Non, c'est vrai, je ne vis pas en Exil. Et pourtant, je me sens hors de mon corps, comme si j'avais pris des drogues. Comme si j'avais dû prendre des drogues.
Mais quelles drogues ?
Seulement de l'amour, je crois.
L'air est aussi une drogue, mais il n'est pas dans l'âme. L'air entre et sort - comme les amants dans mon lit.
Eux, les amants, sont mes pensées, mes sentiments, ton parfum et ta chaleur.
Ton parfum emplit ma chambre. Comment puis-je m'en échapper ?
5 mai 2022, 19:19
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Mes pensées ne s'éteignent jamais
Spiritual[EN COURS] Malgré leur couleur jaune, il arrive que mes pensées perdent de leur éclat. Seulement, elles ne s'éteignent jamais. Elles ne font que divaguer ou se dissiper parmi la masse de présences qui nous harcèlent et nous tiennent par le col au...
