You&Me ( Tome 1 ) : That's who I am

Une vie normale.

Le jour se lève et dans une humeur plus que joyeuse, la jeune Kamilia se réveille.
— Jean ! Jean ! Réveilles toi ! Crie-t-elle en secouant son ami dormant dans la pièce d'à côté.
— Mm.. Laisses moi dormir, marmonne ce dernier en retour.
— Aller mon grand. Les vacances sont finies.
Tout à coup, de sous la couette du jeune homme, surgit une jolie blonde, mais surtout en sous-vêtements.
— C'est pas vrai. Encore ? Demande Kamilia d'un air moralisateur.
— Me fais pas la morale Kam. S'il te plaît, supplie-t-il.
— Lèves toi et habilles toi ma grande, ordonne-t-elle à la blonde. Mais surtout redescend sur terre. Il a une copine.
Vexée, la blonde s'habille et s'en va. Les bras croisés, Kamilia regarde son ami d'un air meurtrier avant de lui ordonner d'aller s'habiller. Quelques minutes plus tard, nos deux jeunes étudiants se dirigent vers l'arrêt de bus en direction de l'université.
— Sarah et Kieran sont pas rentrés hier soir ? Questionne Jean.
— Non. Ils ont dormi à l'hôtel apparemment.. Comme si on avait les moyens sérieux. On arrive à peine à payer le loyer.
La jeune femme marque une pause à la fin de sa phrase puis, elle lance un nouveau regard à son ami, regard que ce dernier comprend de suite. Il ne parle pas, sachant très bien qu'il va s'en prendre plein la tronche, alors il se contente d'attendre que son amie se mette à parler.
— Mais sérieusement Jean, tu fais chier. C'est la deuxième fois en une semaine, t'avais dit que t'allais rester sur le droit chemin. 
— Désolé Kam, s'excuse Jean en se grattant l'arrière de la tête. Elle m'a dragué en soirée et j'ai pas pu m'en empêcher.. 
— Pff. Sans déconner, soupire Kamilia. Je vais dire quoi à Anna, moi ? 
— Rien ! Je t'en supplie, s'affole l'infidèle. Pitié, laisses moi arranger ça ! 
— On dirait Aaron quand il parle de Mikaela. Comment on peut aimer quelqu'un mais passer son temps à aller voir ailleurs ? Demande-t-elle d'un air déçue.
— C'est à cause de ça que t'es célibataire, non ? On t'a dégoûtée des hommes ? L'interroge Jean en rigolant alors que le bus arrive.
— Non, abruti. Si je suis encore célibataire c'est à cause de ce mec, tu sais, celui qui passe son temps à effrayer tous les mecs qui s'approchent trop de moi ? Comment il s'appelle déjà ? Ah oui.. Jean !
La relation qu'elle entretient avec Jean est plus que fusionnelle et ça, depuis sa plus tendre enfance. Elle sait qu'il n'y a jamais eu d'ambiguïté entre eux et qu'il n'y en aura jamais.
Ils montent enfin dans le bus et s'assoient, patientant comme d'habitude environ vingt minutes, le temps du trajet. Des gens entrent et sortent entre chaque arrêt et, à un moment donné, une personne en particulier attire le regard de Kamilia. C'est une jolie jeune femme toute vêtue de noir, des baskets au chapeau en passant par les lunettes. Elle ne peut pas enlever son regard de cette dernière et à un moment, elle le remarque. Baissant ses lunettes en regardant dans la direction de Kamilia, elle lâche un petit sourire presque dragueur et finit par remonter ses lunettes et descendre à un arrêt juste avant le sien.
— C'était trop bizarre, marmonne la jeunette seule dans son coin.
Cette petite scène tourne en boucle dans sa tête. C'était presque une scène sortie d'un film. Kamilia commençait à avoir un pressentiment bizarre. Pas un mauvais, non. Juste un pressentiment étrange.
— Hé ho ! Tu comptes faire ta vie dans le bus ? Demande Jean en descendant de celui-ci.
Kamilia sort de ses pensées lorsque son meilleur ami l'interpelle. Elle lève la tête vers ce dernier qui s'est déjà levé pour descendre du bus.
— Désolé, j'étais ailleurs, répond-elle. T'as vu la nana tout en noir ?
— Bof, pas fais attention. Pourquoi ? Demande le brun.
— Comme ça, dit-elle d'un air pensif.
Il est à peine huit heures et demi et les jeunes se dirigent enfin vers leur premier cours après un mois et demi de vacances. Jean est loin d'être un élève exemplaire, mais il essaie de l'être le plus possible en révisant sans arrêt avec Kamilia qui, elle, est très impliquée dans ses études.
Une heure de cours passe, puis deux, puis quatre et vint enfin l'heure du repas où, n'ayant pas trop les moyens de manger à l'extérieur, nos jeunes se dirigent vers la cafétéria où le repas étudiant coûte moins de trois euros par jour.
— Coucou les gars ! S'exclame une voix familière arrivant vers nos deux amis sur le chemin.
— Vous mangez pas dehors ? Demande une deuxième voix non méconnue.
Kamilia se tourne vers ces deux voix, l'agacement étant déjà présent en elle.
— Sarah, Kieran, elle commence sur un ton très sérieux, manger dehors coûte au minimum sept à huit euros par personne.
— Et au cas où vous ne seriez pas au courant on a du mal à s'en sortir financièrement en ce moment, continue Jean. Alors essayez de manger à la cafétéria, parce que j'ai pas envie qu'on se retrouve à découvert alors qu'on est que le quinze du mois.
— Pfff, on dirait nos parents, se plaint Sarah. Vous êtes pas marrants.
Dans une ambiance désormais un peu tendue, les quatre se dirigent vers la cafétéria pour déjeuner. Malgré que deux d'entre eux se fassent sans arrêt réprimander, ils rigolent, s'amusent et décompressent le temps de leur pause et celle-ci terminée, ils retournent chacun à leurs cours respectifs.
— Dis, Kam ? Chuchote Jean.
La jeune femme lui répond juste d'un signe de la tête.
— Tu penses pas que je peux juste cacher la vérité à Anna ?
Kamilia lui lance un regard presque meurtrier avant que le jeune homme ne se rende compte de la bêtise qui est sortie de sa bouche.
— Je veux dire, si je reste sur le droit chemin il n'y a aucune raison que je lui fasse du mal pour rien, non ? Continue le jeune homme.
— L'honnêteté, Jean. Tu ne peux pas la laisser croire que votre relation est parfaite alors que tu as été infidèle tant de fois. Elle doit savoir à qui elle a à faire avant de s'engager dans une relation plus sérieuse.
— Mais- 
— Il n'y a pas de mais Jean, Kamilia le coupe dans son élan sans même lui laisser le temps de s'expliquer. Tu étais très content quand tu te tapais ces filles, non ? T'étais conscient de ce que ça impliquait, alors maintenant tu ne peux qu'en assumer les conséquences.
Le jeune homme reste sans voix face à son amie, sachant très bien qu'il a tort. Ils continuent enfin à suivre leur cours et ce, jusqu'à la fin de la journée.
— Je vais faire quelques courses, rentres sans moi, ordonne Kamilia à son ami.
— Fais attention sur la route. Love. 
— Love.
La jeune femme voit son ami partir dans un premier bus alors qu'elle attend le sien. Celui-ci arrive enfin, l'amenant dans le supermarché le plus proche. Elle prend le strict minimum mais surtout, elle compte à l'euro près et prend les produits les moins chers.
— Pff. Je ne peux même pas prendre un petit truc pour me faire plaisir, marmonne-t-elle dans son coin en poussant son caddie.
Elle se dirige enfin vers la caisse, faisant la queue et posant ses articles.
— Ça fera quarante-sept euros et treize centimes s'il vous plaît, annonce la caissière.
— Par carte, lui indique Kamilia.
Kamilia insère sa carte, tape son code et son esprit se perd. Elle repense sans arrêt à la jeune femme du matin qui lui avait fait une sensation bizarre dans le bus.
— Paiement refusé, madame. 
— Euh, quoi ? S'étonne la jeunette. Je peux réessayer ? 
— Allez-y.
Kamilia réinsère sa carte bleue avec cette fois-ci une crainte supplémentaire.
— Toujours refusé. Un autre moyen de paiement peut-être ? Demande l'employée.
—Non je, je suis confuse, bégaie la pauvre jeune femme. Il y a un distributeur dans les parages ?
— C'est pas la peine, je paie pour la jeune femme, déclare une voix masculine inconnue de Kamilia derrière elle.
En se retournant, un jeune homme, pas très grand, yeux gris, les cheveux assez longs et particulièrement bien rasés à l'arrière de la tête ainsi que sur les bas-côtés s'approche d'elle et s'apprête à payer.
— Mais-
Ce même homme ne laisse pas le temps à Kamilia de comprendre ce qu'il se passe et paie directement avec son téléphone.
— Et voilà votre ticket. Bonne fin de journée ! S'exclame la dame de la caisse.
Le jeune homme prend le reçu de carte bancaire et tend le ticket de caisse à Kamilia, qui est encore très gênée de la situation.
— Pourquoi ? Demande-t-elle.
— Il y a une raison valable à dépanner les gens dans le besoin ? Dit-il d'un air plus qu'arrogant.
— Vous savez où il y a un distributeur s'il vous plaît ?
— Je t'y amène, si le tu veux bien évidemment, propose le bel homme.
Kamilia est assez sceptique au départ mais elle comprend qu'elle n'a pas vraiment d'autre choix. Elle suit l'inconnu, se dirigeant tous les deux vers le parking. L'homme sort ses clés de voiture et de loin, un magnifique bruit que Kamilia connait depuis bien longtemps grâce à sa passion pour l'automobile se fait entendre.
— Chevrolet Camaro, marmonne-t-elle avant même d'apercevoir la voiture.
— Comment tu sais ? S'étonne le bel inconnu.
— Je suis passionnée par les voitures de courses, en particulier celle-ci. C'est la voiture de mes rêves, avoue-t-elle complètement aveuglée par la beauté du véhicule.
L'homme passe du côté passager et, d'un geste doux, ouvre la porte à Kamilia.
— Après vous, Mademoiselle.
Ce premier geste n'était que le début d'une longue histoire hors du commun mais ça, Kamilia ne le savait pas encore.

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Coucou mes petits lecteurs adorés, petit update du 31/03/2025 ❤️

Je dois vous prévenir, vous allez peut-être être un peu chamboulés car je suis en réécriture. Que ce soit pour l'écriture en général ou encore pour améliorer les scènes, je me dois de faire un travail sur moi-même afin de vous donner le meilleur 🥰

Vous me connaissez : j'aime l'action, les rebondissements... Alors accrochez-vous parce que si le tome 1 sera mouvementé, il est très soft comparé au tome 2 (That's who I became, qui est en cours et sera terminée d'ici le mois prochain grand maximum) qui lui est très violent et surtout avec des plot-twists de MALADE 😜

J'espère que cette nouvelle histoire vous plaira, n'hésitez pas à commenter et à voter, ça fait toujours plaisir ❤️

Bonne lecture 💙