Eymen Enes est dans sa chambre, il regarde la lettre que sa mère leur avait laissé, il soupire et il la range dans son porte-monnaie. Il la garde toujours sur lui, il a l'impression que sa mère est avec lui comme ça. Il se lève et finit par sortir de sa chambre, en descendant, il est étonné de voir Meryem dans la cuisine, elle est en train de cuisiner, mais elle a cet air froid sur le visage. Eymen Enes s'approche d'elle, il dépose un baiser sur sa tête, elle lui fait un petit sourire, mais même pour ça elle se force, il le sait. Ada vient à son tour, Eymen Enes la prend entre ses bras, elle pose sa tête contre son torse et il lui caresse les cheveux. Ils ne disent rien, Eymen Enes sait que Meryem n'a pas envie de parler, il ne veut pas la brusquer.
Il est enfin sortit de chez lui, il a dit à Ela, la fille de Simay, de garder un œil sur les filles et de l'appeler si jamais il y a un problème. Il monte dans sa voiture et il conduit en direction de son bureau, il repense au jour où ils ont tous été au cimetière, à comment tout le monde était dévasté par la mort de ses parents même si c'était il y a 12 ans. Il essaye de penser à autre chose, mais c'est compliqué pour lui... Il n'a jamais cessé d'y penser même s'il laisse croire le contraire. Tout le monde pense que ça ne l'affecte plus, mais ça l'affecte autant que ça affecte ses sœurs. C'est pour elles qu'il reste aussi fort, mais il reste debout pour faire honneur à ses parents.
Il arrive au bureau, en descendant, les gars le saluent, il voit les voitures de ses oncles, il monte rapidement dans son bureau. En les retrouvant à l'intérieur, un petit sourire apparaît sur son visage, son oncle Emirhan vient jusqu'à lui et il le regarde longuement.
« - Tu as encore réussi l'affaire avec Mata. Je suis fier de toi, tout le monde l'est. Enes l'aurait été aussi.
- Je n'en doute pas. Ils vont tous les deux s'asseoir et Eymen Enes s'assoit sur la chaise de son père. On a réussit une affaire, mais il y a un problème.
- Il y a toujours des problèmes, on a pris l'habitude. Dit Kerem, le fils de Bilal. Alors, on butte qui ? Eymen Enes secoue sa tête en riant.
- On ne butte personne. J'ai un plan.
- Balance ton plan, Mero. »
Quand son oncle Mucho lui dit ça, Eymen Enes le regarde longuement. Il se souvient de toutes les fois où les gens appelaient son père Mero, et maintenant, il entend les gens l'appeler lui Mero. Il ne sait pas s'il le mérite comme son père, mais il ferait tout pour ne pas entacher ce nom.
« - Je fais suivre Carlos par Sajid. Il m'a dit qu'il se protège très bien, mais on a réussit à trouver un moyen de l'atteindre. Son fils a un bar, il n'y va plus depuis que son père a tenté de nous refiler les armes endommagées. Enfin, ça c'est ce qu'on croyait. Ce toxico s'y rend chaque soir sans que personne ne le voit pour pouvoir se défoncer, et sans que son père ne le voit. On y va et on l'attrape.
- Ensuite ? Demande Hamza.
- Ensuite, vous verrez.
- Bon, il est comme ses parents, on en saura plus ce soir. Dit Samo. On y va, ce soir ?
- Oui, ce soir, oncle Samo. Soyez prêts. »
Ils hochent la tête, chacun se disperse, ils vont tous réunir leurs gars pour pouvoir se rendre dans le bar du fils de Carlos. À la maison, Ada et Meryem sont assises avec leur grands-parents, leur grand-père est très énervé, elles ne comprennent pas pourquoi. Simay et Ela viennent à la table, elles s'assoient elles aussi et Simay interroge les filles du regard, mais elles haussent juste leurs épaules. Finalement, c'est Ada qui se lance, elle regarde son grand-père qui serre un stylo dans sa main.
« - Dede, pourquoi tu es énervé ?
- Ce n'est rien.
- Tu sais qu'on ne va jamais lâcher l'affaire, n'est-ce pas ? Continue Meryem. C'est contre nous que tu es énervé ?
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Criminel II
RomanceMaria et Mero... Ils avaient battit un monde ensemble, ils avaient offert une belle vie à tout le monde. Mais ce monde s'est écroulé... Maria et Mero ont laissé trois enfants derrière eux, trois jeunes qui sont restés blessés à vie. Ils font tout po...