Mero est allé récupérer ses sœurs chez Hicham, il a dit qu'elles n'avaient rien, ça les a tous rassuré. Quand ils arrivent à la maison, Mero remarque que Meryem se crispe, elle n'a pas envie de voir sa grand-mère, elle est encore énervée contre elle, elle lui en veut énormément, pas parce qu'elle a levé la main sur elle, mais parce qu'elle reste sur sa position concernant Mero et Hivda, et Meryem n'a pas envie que la vie de son frère soit détruite. Ils descendent de la voiture, la porte s'ouvre avant même qu'ils ne puissent avancer, Hava sort en courant et elle prend les filles entre ses bras en pleurant. Elle s'en veut, parce qu'elle pense qu'elle n'a pas pu protéger les jumelles. Quand elle se sépare des jumelles, Mero la prend entre ses bras, il la rassure en déposant un baiser sur le haut de sa tête. Il tient énormément à Hava, il est très proche d'elle, il la voit comme sa deuxième mère, il ne veut pas qu'elle pleure.
Ils rentrent à l'intérieur, quand Meryem voit son grand-père venir vers elle en laissant couler ses larmes, elle se retient pour ne pas pleurer, ça la détruit de le voir comme ça. Sa grand-mère va prendre Ada entre ses bras, elle pleure elle aussi, quand elle allait prendre Meryem entre ses bras, cette dernière fait comme si elle ne l'a pas vu. Sa grand-mère est blessée par son geste, elle ne s'attendait pas à cette réaction de la part de Meryem. Le premier réflexe de Hava est de regarder Sibel, qui est en train de regarder Meryem en arquant un sourcil, cet air sur son visage que Hava connaît très bien. Elle sait que quand Sibel regarde quelqu'un comme ça, juste après, il y a de gros problèmes de famille. Elle ne la laisserait pas faire. Mero a vu aussi le geste de sa soeur, mais il ne dit rien, il préfère parler une fois qu'ils seront seuls.
« - C'est de ta faute, n'est-ce pas ? Dit Ali Meral à son petit-fils qui fronce les sourcils. Je t'ai supplié de ne pas reprendre les affaires de ton père, je t'ai dit d'en rester loin, mais toi, tu as tout repris. Ça ne t'inquiète pas tout ça ?
- Oncle Ali, on en reparle après. Intervient Emirhan alors que Mero serre ses poings.
- Non ! Je sais que tout le monde l'appelle Mero ! J'essaye de l'éloigner de tout ça, et vous, vous l'enfoncez dans vos affaires ! Ils ont kidnappé ses sœurs !
- Oncle Ali... Tente d'intervenir Mucho mais il l'en empêche.
- J'ai promis à Enes de prendre soin de ses enfants. Dit-il d'une voix tremblante. Et s'il était arrivé quelque chose aux filles...?
- Il ne leur arrivera rien. Répond calmement Mero.
- J'espère que je serais le premier de tes proches à mourir, parce que je ne supporterai pas la perte de l'un d'entre vous. »
Mero reste contre le mur, il a le visage fermé, il ne laisse paraître aucune émotion, mais ça le touche énormément, il a parfois envie de se tirer une balle dans la tête quand son grand-père ou quelqu'un d'autre lui dit ce genre de choses. Ils vont tous vers le salon, Hamza reste avec Mero, ils vont dans la cuisine et ils s'assoient là-bas. Hava n'est même pas intervenue, parce qu'elle est concentrée sur la manière dont Sibel regarde Meryem, elle attend le moment où elle va l'ouvrir pour l'empêcher de dire quoi que ce soit de travers.
Les jumelles ont rassuré tout le monde, Meryem a énormément parlé de Maria et de sa bravoure, elle l'a fait tout en regardant sa grand-mère, parce qu'elle ressent qu'il y a quelque chose qui se passe entre Maria et son frère et qu'elle ne veut pas que ce dernier se fasse manipuler par sa grand-mère. Lorsque son grand-père se lève et qu'il souhaite une bonne nuit à tout le monde, Mucho et Emirhan décident d'aller dans la cuisine avec les gars, Sibel se dit que c'est le bon moment pour parler. Au même moment, Ibo et Selim rentrent à l'intérieur, ils allaient aller dans la cuisine mais Ibo entend Sibel dire ces choses à Meryem et ça le fige sur place.
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Criminel II
RomanceMaria et Mero... Ils avaient battit un monde ensemble, ils avaient offert une belle vie à tout le monde. Mais ce monde s'est écroulé... Maria et Mero ont laissé trois enfants derrière eux, trois jeunes qui sont restés blessés à vie. Ils font tout po...