Criminel II

XL

Aras est dans son balcon, il regarde Paris, comme chaque jour, il aime cette ville, la beauté de cette ville, il l'aime encore plus depuis qu'il a rencontré Maria. Il était censé rentrer à New York à partir d'un certain temps, mais il a refusé, il leur a dit que c'était plus intéressant de rester ici et ils ont accepté. Sa mission était de s'infiltrer à la table pour mieux régner mais uniquement pour un court temps, sauf que tout a changé pour lui. Sa mission est devenue toute autre. Il n'en a rien à faire de la table, tout ce qu'il veut, c'est Maria.

Cette dernière doit le voir aujourd'hui. Elle est dans son bureau, elle arrange ses affaires avant d'aller aider Aras pour visiter la maison. Elle sort du bureau et elle conduit jusqu'à la maison de son ami, il les attend elle et Aras là-bas. Ce dernier est sortit de l'hôtel, il va la rejoindre là-bas. Ils arrivent en même temps, Maria descend et elle salue Aras. Son ami, Jonathan, leur ouvre le portail et ils rentrent à l'intérieur pour le saluer. Il leur montre la maison, Aras aime beaucoup le terrain, ils font le tour puis ils rentrent à l'intérieur. Alors qu'ils visitaient l'intérieur, William reçoit un appel, il s'excuse et il sort pour répondre. Maria regarde autour d'elle, mais Aras la regarde elle, il a un petit sourire en voyant comme elle est concentrée.

« - Franchement, je ne sais pas quels sont tes goûts, mais le papier-paint est trop beau dans cette pièce. Dit Maria alors qu'il ne l'écoute pas. Tu pourrais le garder, non ? Elle se tourne vers lui et elle l'interroge du regard. Non ?

- De quoi, gülüm ?

- Tu as la tête ailleurs ou quoi ? Je te parlais du papier paint.

- Oh désolé, je pensais juste à New York.

- New York ? Elle fronce les sourcils. Tu comptes partir ?

- J'en sais rien. Tu penses que je devrais rester ?

- C'est comme tu veux. Elle allait partir dans une autre pièce mais il lui attrape tendrement le poignet.

- Je ne veux pas partir. Il y a une personne qui me retient ici, gülüm. »

Maria le regarde longuement, elle a peur qu'il parle de ce à quoi elle pense. Elle. Elle ne veut pas qu'il parle d'elle, elle n'a pas envie de se retrouver avec quelqu'un qui l'aime alors qu'elle ne l'aime pas. Elle s'éloigne de lui et elle va dans une autre pièce. Aras la suit, alors qu'elle regarde les pièces pour fuir son regard, il ne la quitte pas des yeux. Maria tire un tiroir, elle vérifie l'état de certains meubles, mais uniquement par stresse, elle ne sait pas où se mettre à cause d'Aras. Il se met derrière elle, elle ne l'a pas entendu s'approcher, il ferme les yeux et il hume son odeur. Son rythme cardiaque s'accélère, il ressent des choses qu'il n'a pas l'habitude de ressentir, jamais une fille ne lui avait fait cet effet. Il ouvre les yeux et il lève la main pour pouvoir avoir un contact physique avec elle, mais il a peur de la toucher, comme si ça pouvait lui faire du mal, comme s'il pouvait la briser.

Maria ne sent pas sa présence, elle se tourne d'un coup et elle tombe nez à nez avec lui. Elle retient sa respiration, elle le regarde longuement, ne s'attendant pas à lui faire face. Son cœur bat très vite, mais c'est par surprise, elle ne pensait pas qu'il serait aussi proche d'elle. Elle allait s'éloigner de lui, mais il l'en empêche, il la bloque entre son corps et le meuble.

« - Qu'est-ce que tu fais ? Dit Maria d'un air perdu.

- Je veux savoir une chose, et j'y tiens. Est-ce que mon départ serait insignifiant pour toi ?

- Quoi ?

- Si je retourne à New York, ça ne te toucherait pas ? Elle ne sait pas comment répondre, elle est en panique. Alors ? Elle finit par le pousser.