VII

135 11 39
                                    

Mero se réveille avec un gros mal de tête, il souffle et il fixe le plafond. Il n'a pas vraiment de souvenirs d'hier soir, il se souvient avoir discuté avec Maria, lui avoir dit ce qu'il n'a jamais dit à personne, il a même appris à la connaître, puis plus rien. Il ne sait pas comment il est venu ici, pourquoi il est avec ses vêtements, il n'a aucune idée de ce qui s'est passé après la discussion. Il baille et il s'étire puis il regarde l'heure sur sa montre. Il se fait tard, il décide de se lever et il va se doucher.

Meryem a tout expliqué à Ada, cette dernière est dégoûtée parce qu'elle n'a pas pu voir Maria, alors qu'elle était curieuse de voir à quoi elle ressemble. Elle était impressionnée du fait qu'elle était à l'aise face à Mero, parce qu'il intimide beaucoup les filles en général. Ela dit à sa mère que Mero s'est réveillé, elle a entendu l'eau de la douche, les filles décident d'aller le voir quand il sera sortit de la douche. Elles ont un petit sourire amusé sur le visage, mais il y a une personne n'est pas heureuse. C'est leur grand-mère. Elle a reçu l'appel de la mère de Hivda, cette dernière a expliqué comment Mero a laissé tomber sa fille, du coup, elle est très énervée contre son petit-fils.

Les filles montent rapidement, elles toquent à la porte de la chambre de Mero. Il est dans son dressing, il fronce les sourcils et il autorise l'accès à sa chambre. En entendant ses sœurs le saluer, un petit sourire apparaît sur son visage. Meryem lui explique rapidement ce qui s'est passé, son frère en profite qu'elles soient de l'autre côté du mur pour sourire bêtement, il s'habille tout en pensant à la réaction qu'elle va avoir aujourd'hui en le voyant. Parce qu'il compte bien aller la voir.

« - Eymen Enes ? L'interpelle Ada quand il ne répond pas.

- Je suis en train de m'habiller, les filles.

- Avoue-le, tu l'aimes beaucoup cette fille. Lui dit Meryem et il réajuste sa chemise en riant silencieusement. Eymen Enes ! Il sort du dressing habillé avec un air sérieux sur le visage.

- Je n'aime personne, je n'ai pas le temps pour ça.

- Attends mais je croyais que tu dînais avec Hivda. Lui dit Ada et son frère souffle. Comment tu t'es retrouvé avec Maria ?

- C'est compliqué. Si vous avez finit avec votre interrogatoire, on peut descendre ? »

Les filles se moquent de lui, ils descendent ensemble, Mero apprend que son grand-père est sortit très tôt ce matin, il est allé voir un des chantiers qui sont en cours. Mais il n'a même pas le temps de se concentrer sur cette information, il voit comme sa grand-mère est énervée, elle ne lui a même pas dit bonjour. Il ne comprend pas trop, il s'assoit et les autres remarquent elles aussi comme elle est en colère. Meryem se demande si c'est parce que Mero est rentré bourré. Mais c'est bizarre parce qu'elle ne s'énerve pas pour cette raison normalement, elle est juste triste et elle essaye de faire comprendre à Mero que ce n'est pas bien. Elle espère qu'il n'y a rien de grave.

Après le déjeuner, alors que Mero allait sortir, sa grand-mère lui dit froidement de la suivre dans le jardin, tout le monde est choqué, parce qu'elle n'a jamais utilisé ce ton face à ses petits-enfants. Ada commence à stresser, elle a peur pour son frère, Meryem lui attrape le bras et elle la tire dans la pièce dont la fenêtre donne là où ils vont parler, elles attendent impatiemment que leur grand-mère parle, comme Mero.

« - Tu essayes de nous faire honte, c'est ça ? Mero fronce les sourcils. Comment ça tu emmènes Hivda au restaurant et tu la délaisses en plein repas pour t'en aller ? Il croise ses mains dans le dos pour pouvoir serrer ses poings. En plus, tu es rentré complètement bourré hier. Qu'est-ce que tu es allé faire ?

- Je te dois des comptes maintenant ?

- Oui ! S'il s'agit des larmes d'une jeune fille, tu me dois des comptes ! Sa mère m'a appelé en criant, elle m'a dit que sa fille a pleuré toute la nuit, et ça, à cause de mon petit-fils. C'est toi qui m'as demandé son numéro, qui as voulu aller au restaurant, pas elle. Tu n'as pas le droit de lui donner de l'espoir et de la laisser tomber comme ça.

Criminel IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant