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Salem aleykoum, Salut

Bissmilah❤

Rym: Rien sans toi

"J'suis plus qu'un de tes signes de faiblesse, j'suis dans ton cœur depuis bien longtemps"

Rym

Je sent une présence dans les vestiaires mais je ne calcule pas pour autant la personne, j'étais bien là, assise, les yeux fermés.

La personne vient s'asseoir à côté de moi, je finis quand même pas ouvrir les yeux, je fronce les sourcils.

Moi: Sort.

Imrân: Nan.

Moi: C'est les vestiaires des filles, bouge.

Imrân: Roh ça va y'a personne.

Moi: Non y'a moi.

Imrân: Et?

Je le toise du regard avant de tourner la tête.

Imrân: T'as bien mangée avec ton copain?

Moi: Oui, au moins lui il est pas chiant.

Imrân: Mdr ok.

Moi: Et toi tu t'es bien amusé avec tes copines?

Imrân: Sah? Ouais.

Moi: C'est bien alors.

Imrân: Ouais.

Moi:*En me relevant* Bref Salem je reprend le taff.

Je vais pour partir mais il m'attrape le bras.
J'ai pas eu le temps de me retourner qu'il c'est levé et qu'il a passé son bras autour de mon cou et m'a tirée en arrière.

Moi: Imrân tu saoules.

Il approche sa tête de mon oreille.

Imrân: Qu'est-ce t'as tu boudes?

Moi: Non lâche moi.

Imrân: Mhh j'ai pas envie.

Moi:*En soufflant* Imrân lâche moi je vais m'énerver bêtement.

Lui dis-je sèchement.
Sah sur le moment j'étais grave saoulée mais je sais pas pourquoi.
Genre quand je repense à toute ma vie depuis le début et que je me rend compte que bah ma vie c'est de la merde tout simplement bah j'suis saoulée et je parle mal avec tout le monde.
Er plus c'est comme si je m'étais un peu "embrouillé" avec Imrân juste avant donc c'était encore pire.

Enfin bon, il me lâche alors je me retourne vers lui pour pouvoir le regarder.

Imrân: Je sais pas ce que t'as mais redescend.

Sah j'ai même pas répondue et j'ai quitté les vestiaires, je voulais pas parler, je voulais pas d'embrouille, je voulais juste être tranquille.

C'est ça que j'aime pas chez moi, c'est que j'ai tendance à être saoulée grave vite et du coup ça énerve les gens.

J'ai repris le travail, j'étais à la caisse, j'ai pas revue Imrân il a du partir.
Je me sentais pas bien, j'avais des vertiges mais je me forçait à rester debout, ça me faisait comme la dernière fois quand j'étais dans la cuisine avec Ibtissam et que je me suis évanouie.
J'avais trop peur que ça se reproduise et dans le magasin en plus.

𝑹𝒚𝒎: 𝑹𝒊𝒆𝒏 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒕𝒐𝒊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant