Juste Un Pari ? [DRARRY]

Chapitre 15

- Est-ce trop demander de retenir deux secondes de votre temps ? Pesta-il alors qu'il se plaçait entre elle est l'un de ses patients.

Malefoy était pire que remonté et il faisait tout pour garder un certain calme. Il faisait vraiment tout pour ne pas lui sauter à la gorge et lui pester d'innombrable insultes. Il se contenait au maximum, mais combien de temps allait-il encore pouvoir tenir ?

- Monsieur Malefoy, retournez vous asseoir ou bien sortez de cette infirmerie. Répondit-elle simplement avant de le contourner.

Là s'en était trop. Non seulement elle ignorait sa plainte mais en plus elle réagissait comme si il n'était qu'une simple mouche ! C'était inadmissible. Comment pouvait-elle se permettre de le traiter de la sorte ?

- Je ne vois aucun autre élève inconscient dans cette infirmerie toute pourrie ! Pesta-il à bout de nerf. À part quelques-un qui crache des limaces et quelques-autres qui se plaignent de douleur fantôme... vous devriez sérieusement revoir le centre de vos priorité ! Vieille bique...

Les deux derniers mots furent énoncé le plus silencieusement possible, et par chance, madame Pomfresh n'avait rien entendu. Il n'allait donc pas être viré de l'infirmerie pour manque de respect. Et même si il frôlait, tout de même, sérieusement l'exclusion à cause de la mauvaise humeur de l'infirmière, celle-ci lui apporta un semblant de réponse.

- Je ne peux rien faire de plus pour monsieur Potter pour l'instant. Je ne sais combien de temps il restera inconscient et encore moins pour combien de temps de vais devoir traiter son cas, tout ce qu'il vous reste à faire à présent monsieur Malefoy, c'est retourner vous asseoir et ne plus m'importuner dans mon travail.

Sur ces mots elle tourna les talons et s'éloigna à grand pas du jeune qui pesta une phrase bien connu de tous les professeurs ainsi que de tous les élèves ; Mon père en entendra parler !

Énervé et toujours sans réponse précise sur ce qui arrivait à Potter. Le blond quitta l'infirmerie en trombe. Il se demandait quel genre de tour de passe-passe elle avait bien pu faire pour réussir à empocher son diplôme d'infirmière, et il n'aura certainement pas de réponse, cependant une chose était sûr selon lui ; elle allait très vite le perdre.

Ses pieds le conduisirent rapidement à la bibliothèque tandis que ses mains trouvèrent du papier lettre dans la poche intérieure de sa veste – car oui, il en avait toujours sur lui – une fois installer dans la bibliothèque il s'empressa d'écrire deux lettre ; une destiné à son père, celle-ci n'était donc rien d'autre qu'une plainte, et la deuxième pour son parrain, dans celle-ci il se contenta de simplement demander quand est-ce que celui-ci comptait revenir à Poudlard.

Il sourit, fier de lui, sachant pertinemment que non seulement son père allait très certainement débarquer à Poudlard pour taper un scandale auprès de Dumbledore, mais aussi, que son parrain allait comprendre que quelque chose n'allait pas à Poudlard et donc y revenir rapidement – si ce qu'il faisait n'était pas de la plus haute importance, évidemment - il envoya ensuite les deux lettres et retourna auprès de Harry comme si de rien n'était. Ou presque, puisqu'il lança un regard annonciateur de mauvaise nouvelle à Pomfresh.

Et oui. La guerre était déclarer !

Quelques minutes plus tard, Drago se retrouvait seul au chevet de son bien aimé. Ron et Hermione avait jugé bon de les laisser seuls, malgré l'inconscience totale de Harry vis-à-vis de la présence du jeune Malefoy. Bien sûr ils avaient tout de même demander à Drago de les tenir au courant si jamais leur meilleur ami venait à se réveiller en leur absence.

Les minutes passaient, puis les heures défilaient à toute allure et plus le temps passait, plus Drago ne faisait plus attention à l'agitation autour de lui. Les élèves pouvaient bien entrer et sortir de la salle, gueuler de douleur ou de frustration, Pomfresh pouvait bien lui demander de sortir ou au contraire ne pas le calculer, tout ceci l'importait peu. Le ciel pouvait bien se décrocher, les étoiles pouvaient bien s'éteindre, il n'y prêterait même pas une seconde de son temps. Tout ce qui importait pour lui en cet instant, c'était réfléchir sur ce qu'il allait bien pouvoir dire à Harry à son réveil. Il se demandait également comment Harry allait réagir en le voyant là, assis au bord du lit à lui tenir la main.