𝘟𝘝𝘐

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- Tu me rends fou, Haeri.

L'entendre prononcer mon prénom, d'une façon si douce et lubrique...

Cet homme va me rendre folle.

Il me pose lourdement sur le lit et ôte rapidement ses chaussures ainsi que les miennes, avant de se placer au dessus de moi.

Il déboutonne rapidement ma chemise avant de me l'enlever, ainsi que mon bas.
Je l'aide également à retirer ses vêtements.

Une fois cela fait, il m'allonge sur le lit et m'embrasse.
Il ôte mes sous vêtements et caresse lentement mes courbes avant de se frayer un chemin jusqu'à mon intimité, qu'il ne tarde pas à stimuler.

Son toucher me manquait terriblement...

Ses baisers suivent soudainement un chemin invisible jusqu'au bas de mon ventre.
Mes mains passent instinctivement dans sa chevelure lorsque je sens ses lèvres sur mon intimité.

Il s'y prend divinement bien.

Avant que je n'arrive à ma fin, il s'arrête et se redresse.
Il se lève rapidement et ramasse son pantalon gisant au sol, avant de mettre sa main dans l'une des poches et d'en sortir une protection.

Il avait donc pensé à tout.

Il remonte sur le lit, puis vient m'embrasser délicatement, caressant mon visage d'une de ses mains.
Je mets fin à notre échange et lui arrache la protection des mains avant de le tirer sur le lit de manière à ce qu'il s'allonge sur le dos.
Ses lèvres s'étirent en un sourire devant mon geste.
Je déchire rapidement le petit emballage et lui enfile enfin cette protection.
Il me regarde faire silencieusement.
Son impatience et son désir se font clairement ressentir à travers son regard.

Une fois terminé, je me place au dessus de lui et pose mes mains sur son torse.

- Maintenant tu peux assumer que ton attirance pour moi est plus proche de 100 que de 0? dis-je d'un air taquin.

- Depuis quand est ce qu'on se tutoie? il répond sur le même ton.

- Réponds.

Il ne dit rien, et se contente simplement de passer l'une de ses mains le long de mon dos, s'attardant sur ma chute de rein.

Je saisi ses mains, les plaques contre l'énorme matelas, attendant une réponse de sa part.
Mais rien n'y fait, il ne craque pas.

Alors j'abandonne vite, après tout, j'ai mieux à faire à cet instant précis.
Je pose délicatement mes lèvres contre les siennes, nos doigts s'entrelacent, nos respirations s'entrechoquent et notre échange devient de plus en plus intime.

Je sens son intimité se glisser en moi, me procurant une sensation au départ un peu désagréable parce que je n'ai pas connu ça depuis un petit moment maintenant mais cette sensation se change très rapidement en un bien-être sans nom.

Je m'appuie un peu plus sur son torse et commence à me mouvoir doucement, débutant de doux vas et viens, qui deviennent rapidement secs.
Les paupières de mon collègue s'abaissent peu à peu, se faisant emporter par cette vague de plaisir.
Il sert sa lèvre inférieure entre ses dents, se retenant d'exprimer de vive voix son plaisir.

Et je n'ai jamais eu une vue si plaisante que celle ci.

Après quelques minutes, ressentant la fatigue me gagner, je m'écroule délicatement sur lui puis il pose finalement ses mains sur mes hanches et reprends la cadence.
Seuls mes gémissements emplissent la pièce, chose qui ne déplaît pas du tout mon collègue, loin de là.
Et il ne tarde pas à me le faire comprendre, me susurrant des mots doux et par moment complètement obscènes.

Il se redresse, et me positionne sur le dos avant de se placer à son tour au dessus de moi. Un gémissement passe la barrière de mes lèvres lorsque je le sens s'introduire en moi une seconde fois.
Mes bras viennent entourer sa nuque et nos regards sont accrochés l'un à l'autre.
Il reprend ses vas et viens en moi, aucun de nous ne voulant perdre une seconde du spectacle qui s'offre à nous, nos regards ne dévient à aucun moment.
Nos lèvres se retrouvent de temps à autre, nos corps sont parsemés par de fines gouttelettes de sueur et nos respirations se font de plus en plus irrégulières.

Sentant notre fin arriver, mon collègue ne tenant plus, il laisse délibérément ses gémissements emplir la chambre à son tour.
Et dans un dernier élan, nous atteignons le septième ciel.

Nous restons là, l'un contre l'autre, essayant de reprendre petit à petit un rythme cardiaque normal.
Il se redresse et je l'observe se lever du lit sans un mot, puis il disparaît dans la salle de bain afin d'y jeter la protection. Il en ressort aussitôt pour prendre ses affaires.

Je me lève à mon tour et rassemble mes vêtements afin d'aller prendre une bonne douche sans pour autant m'enfermer à clé, j'imagine que lui aussi meurt d'envie d'une douche.

Il entre d'ailleurs juste après moi et se faufile à mes côtés, profitant de l'eau qui s'abat sur nous.

- Tu comptes parler ou c'est en option? dis-je, un temps soit peu agacé.

- Je vous ai déjà dit de ne pas me tutoyer.

- C'est vous qui avez commencé pourtant non?

Il ne répond pas.
Comme d'habitude il évite de répondre à ce qui pourrait le mettre dans une situation qu'il n'aime pas. Je m'y habitue.

Il faudrait qu'il songe à arrêter d'être aussi froid et impertinent, j'ai l'impression de revivre la même chose que la semaine dernière dans ma voiture.

Exaspérée par son comportement, je me dépêche de terminer et de sortir de là.
J'attrape une des serviettes et l'enroule autour de mon corps après m'être essuyé rapidement.

Je retourne dans la pièce principale et m'habille avant de m'asseoir sur le lit en attendant que mon idiot de collègue finisse à son tour.

La porte s'ouvre et je le vois sortir, seulement vêtue de son pantalon.
Qu'est ce qu'il est beau ce connard.

- J'espère que ce n'est pas moi que vous attendez. dit-il avant d'attraper sa chemise.

- Et pourquoi pas?

- Parce que vous allez gentiment retourner à l'université, récupérer votre voiture et rentrer chez vous comme une grande.

- C'est une blague j'espère.

- Du tout. il me fixe d'un air plus que sérieux.

Non mais j'hallucine... Il est vraiment prêt à me laisser seule dehors sous ce froid?

- Vous avez encore le temps de vous rattraper M.Park. je réponds dans l'espoir que ceci soit réellement l'une de ses blagues pas drôle.

- J'ai l'air de plaisanter?

- Bien.

Je me lève et récupère mon sac, avant de sortir de cette satanée chambre.

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Chapitre assez court pour cette fois!

J'ai entendu dire que certains avaient des théories par rapport à M.Park👀
N'hésitez pas à me les partager!

Et j'espère que le chapitre vous aura plu❤️

𝙿𝚁𝙸𝚅𝙰𝙲𝚈 | 𝙿.𝙹𝙸𝙼𝙸𝙽Où les histoires vivent. Découvrez maintenant