chapitre 17

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- tu veux vraiment arrêter ?

Hakim : oui dans de tel circonstances.

Aïe.

- Hakim...

Hakim : à toi de voir sec

- t'es dure quand même je trouve.

Hakim : rire nerveux + se lève AISHA JAMAIS J'AI ÉTÉ DURE AVEC TOI, JAMAIS, TOUTE MA VIE JE PATIENTE JE ME DIS ÇA VA PASSER MAIS NON, TU TE FOUT DE MA GUEULE C'EST PLUS SIMPLE À DIRE. C'EST PAS PARCE QUE TU AS UN PASSÉ DOULOUREUX QUE TU DOIS TE PERMETTRE DE FAIRE SU MAL AU GENS QUI T'AIME, MERDE !

Ma vision devenait flou à cause des larmes qui commençaient à monter.

- c'est pas voulu.

Hakim : je m'en fou Aisha sort de mon bureau s'il te plaît je travaille.

Je lève pour sortir de son bureau, je ne pensais pas que le fait de ne pas répondre à ses je t'aime le touchait à ce point. Je n'ai même pas d'alibi, si je lui dis pourquoi il va me dire que mon passif blablabla.

Je pars me coucher sans manger, j'en ait perdu l'appétit. C'est la première fois que les paroles d'un homme ( à part celle de G ) me touchait autant, mais je ne savais pas quoi dire pour ma défense.

Quelques instants plus tard il vient le rejoindre toujours sans un mot. On s'endormait donc dans un silence glaciale, chacun de notre côté.

Le lendemain matin je me réveilla la tête dans le cul, j'ai dormi que 3 heures. Je vous passe les cours rien d'intéressant, je n'arrivais même pas me concentrer.

Après les cours avec Amy on est parti au Mcdo ( ma troisième maison )

Amy : ça va avec ton amoureux ?

- rigole tu crois on est en primaire ?

Amy : non mais sérieux, raconte je vois que ça ne va pas

- bah hier il m'a reproché de ne jamais lui dire je t'aime.

Amy : pourtant tu le penses non ?

- oui mais je n'arrive pas a lui dire.

Amy : bah dit lui pourquoi

- il m'a dit hier soir que c'est pas parce que j'avais un passé douloureux que ça me permettait de faire du mal à ceux que j'aime.

Amy : genre tu ne peux pas te justifier ?

- exactement.

Amy : la j'ai pas de solution pour toi mv

- je vais devoir me débrouiller soupire.

Amy : courage je t'en vois tout mon courage de malienne parce que la petite portion de courage malien que tu as n'est pas suffisant rigole

- laisse moi tranquille rigole.

Après avoir passé le reste de l'après-midi avec Amy je rentrais à la maison. Normalement il y a Malick qui est déjà là bas.

Quand je rentre je vois les garçons ( Ahmed, Medhi et Malick ) entrain de regarder le foot et de crier. Ces sauvages là.

- bonsoooooiiir souris

Ahmed : come back de notre femme

Malick : comment ça NOTRE femme ?

Medhi : c'est pas moi c'est Ahmed

Aisha - Mon mariage avec cet homme [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant