so much more to you // (french translation)

chapitre 16

Louis était aux anges, il avait un rendez-vous avec Harry. Harry lui faisait confiance après tout.

Mais le vrai problème était de savoir où il devait emmener Harry pour ce rendez-vous. Il ne voulait pas qu'Harry se sente mal à l'aise en présence de tant de personnes. Il pouvait toujours louer un toit de ces jolis hôtels. Il pourrait utiliser l'argent pourri de sa banque.

C'était une bonne idée.

Il hocha la tête pour lui-même, marchant plus vite.

Mais il s'arrêta dès qu'il eut fait quelques pas en avant, marchant à reculons et regardant la boutique vintage et le mannequin portant des foulards.

Son sourire s'est élargi. Jackpot.

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"Louis, tu viens de dépenser des centaines de dollars ? ! En un seul coup ? !" La mère de Louis s'exclame en entrant dans sa trop grande chambre qui lui semble vide.

"Tu m'as dit que je pouvais faire ce que je voulais avec mon argent ?" Louis le dit plutôt comme une question.

"Bien sûr, oui. Mais tu n'as jamais touché à l'argent de ta banque. Qu'as-tu fait de cet argent ?"

"J'ai loué le toit entier de l'hôtel ?" dit Louis, penaud.

La mère de Louis le regarde fixement, "pourquoi ?"

"C'est un peu comme si j'allais à un rendez-vous galant ?"

La mère de Louis a fait un grand sourire.
"Avec qui ?"

"Un garçon."

"Je peux le rencontrer ?!"

"Bon sang, non maman !"

"Mais..."

"C'est notre premier rendez-vous ! Retiens tes chevaux !" Louis a dit, en rougissant.

Sa mère soupire, s'approche et s'assoit à côté de lui. Elle lui passe la main dans les cheveux, "J'espère qu'il te rendra heureux. Je veux juste que tu sois heureux. S'il te plaît, j'espère juste que ça ne va pas finir en désastre."

"Ca ne le sera pas, maman. Il me rend heureuse, très heureuse. Il me laisse le rendre heureux aussi. C'est un bijou si précieux, maman. Et je sais que ça ne finira pas en désastre, parce que quand deux désastres se rencontrent, ils s'entraident. Pas en se causant des dommages."

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Harry était assis, fixant sa chemise imprimée à fleurs préférée. Il l'avait dénichée dans son armoire. Cela faisait trop longtemps qu'il ne l'avait pas portée.

Le devrait-il ?

Il ne sait pas, elle lui semblait si vieille. Si étranger. Presque comme si elle ne lui appartenait pas.

Il a continué à la fixer, à la contempler.

Louis m'aime pour ce que je suis. Ça ne le dérangerait pas. Il ne le ferait pas. Il aimera ça. J'aime ça. Il aimera ça aussi. Je peux, je peux, je lui fais confiance.

Sur cette dernière pensée, il a ramassé la chemise et est allé dans sa salle de bains.

Il donnera chaque once de lui-même à Louis. Si cela le ruine à nouveau, qu'il en soit ainsi. Il ne peut pas être plus endommagé que ça.

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Il descendit les escaliers pour attendre Louis sur le canapé, se sentant déjà lui-même dans sa chemise blanche transparente et imprimée de jolies fleurs. Il a même mis ses bottes marron.