Chapitre 7

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Alex : Je sais, c'est pas moi que tu attendais. Mais je suis là, coucou mon chou.

Il me prend dans ces bras pendant un petit moment et alla s'asseoir près d'Ivy.

Ivy : Oh mais Cam, fait pas cette tête, il va arriver ton prince charmant.
Moi : Non je sais, mais j'ai vraiment hâte de...

On cogna à la porte au même moment. Mon coeur battait à la chamade, je sentis mon visage se rougir et mes mains trembler. J'allai à toute vitesse ouvrir la porte et je le vis. Il me fit un de ses plus beaux sourires, ceux qui me faisait vibrer.

Lui : Hey! tout en souriant.
Moi : Heyyyy, tout en l'admirant.

Je le fis entrer et le présenta à mes amis. Ivy était très contente de le rencontrer, mais Alex avait l'air plus bête que d'autre chose. Après quelques minutes de placotage, Alex proposa d'écouter un film et nous étions tous d'accord, surtout moi, pour pouvoir me rapprocher de Théo, alors nous montâmes tous à ma chambre et installâmes mon lit en conséquence avec des couvertures et des tonnes d'oreillers. Pendant qu'Ivy installait le DVD dans le lecteur et qu'Alex s'installait dans son fauteuil parce qu'il ne voulait pas s'installer dans le lit comme tout le monde, je descendis montrer les toilettes à Théo et alla préparer des grignotines comme du popcorn, du jus, et des bonbons dans des bols. Pendant que le popcorn chauffait, je sentis quelqu'un me fixer et quand je me retourna, je vis Théo, accoté au cadrage de l'ouverture de la cuisine.

Moi : Ça va?
Lui : Non...pas vraiment.
Moi : Qu'est-ce qui ne va pas? m'approchant doucement vers lui pour enfin arriver à moins d'un mètre de lui.
Lui : Je dois t'avouer que j'ai l'impression que ton meilleur ami ne m'apprécie pas vraiment, me dit-il s'approchant d'un pas vers moi.
Moi : Ne t'en fais pas pour lui, il est toujours comme ça, lui répond dis-je, nerveuse, sentant son souffle se plaquer contre mes joues.
Lui : D'accord. Tu sais, tes yeux sont magnifique.
Moi : Merci...le remerciais-je, toute gênée.

Au moment où il s'avança tout près de moi, même trop près, au moment où nous allions nous embrassez, le moment que j'attendais le plus, Ivy nous cria de nous "grouiller" parce que le film allait commencer dans quelques secondes. Nous nous regardâmes pendant encore quelques secondes dans le blanc des yeux et je me retourna pour aller chercher les grignotines. Théo m'aida à les montrer.

Arrivés dans ma chambre, Alex et Ivy nous fixâmes très intensément. Je devinais dans leurs yeux qu'ils voulaient des expliquations à je-ne-sais-quoi. En silence, Théo et moi allâmes nous installés dans mon lit, à côté d'Ivy qui parti le film.

Pendant le film, je sentais, par moment, Théo me fixer. Quand il ne me regardais plus, c'était à mon tour de le fixer. Je sentais aussi les deux autres nous fixer à quelques reprises. Au bout de 45 minutes, je sentis que Théo se rapprochait "subtilement", puis après environ 1h, il me prit la main. Je sentais des milliers de papillons dans mon estomac, je sentais mon coeur battre comme si je venais de courir le marathon. Je me sentais bien et en sécurité. Puis, le film se termina et il me lâcha, prétextant qu'il devait aller aux toilettes, encore. Pendant qu'il était parti, Ivy se retourna et prit mon visage à toute vitesse.

Elle : Non mais! J'ai rien halluciner, il t'as prit la main. HIIIII! Trop chou. Il t'aime, ça se voit dans ses yeux. Et toi aussi ma petite Cam!!!
Alex : Tu trouve pas que tu en met un peu trop.
Ivy : Pas du tout M. Le rabajoie. Tu sais que j'ai totalement raison.
Alex : Eh bien excuse-moi, mais ça ne paraît pas "tant" que cela.
Ivy : Non mais t'es complètement con. T'es AVEUGLE OU QUOI?? Ils s'aiment. C'est clair comme de l'eau de roche, ALLO?!?!?.
Alex : NON! T'EXAGÈRE, COMME TOUJOURS, IL FAUT TOUJOURS QUE TU EN METTE TROP! J'en ai assez, à plus, dit-il sur un ton que je n'avais jamais encore vue par chez lui, tout en quittant ma chambre avec rage.
Ivy : Pardon Camille, je ne voulais pas le mettre en colère.
Moi : Pas grave. Demain, il reviendra et il aura déjà tout oublier, comme à l'habitude.
Ivy : Tu as sûrement raison. Alors, comment tu as trouver ta soirée? Tu l'a embrassée tout à l'heure? Il embrasse bien? Raconte!!!

Il revint alors dans la pièce et nous demanda où était passé Alex. Nous inventâmes qu'il était épuisé et qu'il voulait rentrer chez lui, après quoi Ivy a simuler qu'elle était ultra fatiguée, elle aussi.

Ivy : Wouah! Vous avez vous l'heure? Il est déjà 21h57! Ça passe drôlement vite, vous ne trouvez pas? Bon, eh bien je suis morte de fatigue, je vais rentrer, tourlou les choux! dit-elle tout en nous serrant dans ses bras.

Nous étions maintenant seuls, lui face contre moi, avec seulement la lumière de ma télévision qui nous éclairait. Tout était devenue calme, toute la maison était plonger dans la noirceur totale, sauf nous. L'envie de l'amener à moi était insupportable, irrésistible, mais ne sachant pas si l'envie était réciproque, je me retenue.

Lui : Donc,...que veux-tu faire?
Moi : Aucunes idées, mentis-je.
Lui : Alors, je crois que je devrais te laisser seule et m'en aller.
Moi : Non! Non, eh bien je veux dire,..si tu veux partir, je ne t'en empêche pas, mais j'aimerais mieux qu..

Sans pouvoir terminer ma phrase, il prit mon visage et m'embrassa passionnément. C'était assurément le meilleur baiser de toute ma vie. Ses lèvres était douces et parfaites et ses mains contre mon visage m'apportait un tel réconfort que je ne pût que continuer, avec tant d'amour, son baiser. Le moment était magique, presque irréel. Je ne voulais plus que ça s'arrête. Je croyais que mon coeur allait exploser tant j'aimais ce moment. Je l'attendais depuis la toute première fois que nous nous étions rencontrés. Après, je dirais, 5 minutes de pur bonheur, il se recula de quelques centimètres de moi sans toutefois lâché mon visage. Il me regarda avec un petit regard à la fois satisfait et fatigué, qui, sans vous mentir, me fit craquer.

Lui : Je dois y aller. Mes parents m'attendent. Demain, je dois partir pour une semaine.
Moi : Pourquoi?!
Lui : Je t'expliquerai à mon retour, promis. Tu m'appellera demain?
Moi : Bien sûr..., lui dis-je tout en déposant un petit baiser sur son nez.
Lui : Parfait. Tu m'accompagne jusqu'en bas?
Moi : Oui oui.

Il me prit par les cuisses et me souleva. J'entoura donc mes jambes autour de sa taille. Nous descendîmes les escaliers comme cela, moi admirant toute sa splendeur. Arrivés devant la porte d'entrée, il me déposa par terre lentement pour finalement m'embrasser doucement. Je n'en pouvais plus, je voulais qu'il reste avec moi.

Moi : Dort chez moi!
Lui : Non...
Moi : Mes parents ne sont pas là et mon frère est parti chez son ami jusqu'à dimanche. S'il te plaît, je serai seule et j'ai peur...
Lui : ...

CamilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant