Nancy et moi sommes sortie de la voiture dans une vitesse hallucinante et nous sommes arrivées à l'accueil, paniquées. Nous avons demander à l'infirmière qui s'occupait de la paperasse où se trouvait la chambre d'Alex.
Elle : Alex? Nom de famille s'il vous plaît.
Moi : Pelletier.
Elle : Un instant s'il vous plaît.
Nancy : D'accord..Après quelques minutes d'attentes, l'infirmière avait enfin trouver le dossier de mon ami dans toute la tonnes de feuilles qu'il y avait. Elle s'excusa et nous expliqua rapidement que cette nuit, c'était l'anarchie totale.
Elle : Je suis désolée Madame, mais votre fils ne peut recevoir de visites pour l'instant. Le médecin le vérifie encore. Je vais l'avertir que vous êtes arrivé et il viendra vous voir dès que vous pourrez aller le voir.
Moi : (la voix tremblante ) Il va mourir?
Elle : Je ne peux rien dire pour l'instant ma chérie, c'est le docteur qui vous en parlera.
Nancy : Merci Madame....Nancy attendit quelques secondes, puis se retourna vers moi et me regarda avec un regard si vide que j'ai crue qu'elle s'était éteindue sur place, devant moi. Je la pris dans mes bras et à ce moment, une vague de tristesse m'envahit. J'avais si peur de le perdre, mon meilleur ami, ma moitié. Il ne pouvait pas mourir, non, il ne PEUT PAS MOURIR! Ma vie n'aurait plus aucun sens sans lui, malgré qu'Ivy allait encore être là.
Mardi, 15 avril, 04h41.
Je viens de me réveillée sur un banc pas très confortable dans la salle d'attentes de l'hôpital. Je vois un peu plus loin, la mère d'Alex discuter avec un homme, se doit être le docteur. Je me lève machinalement et je vais les voir. Justement, c'est lui.
Lui : Vous êtes la mère Alex Pelletier?
Elle : Oui, c'est exact.
Lui : Enchanté, D. Lemieux.
Moi : On peut le voir Docteur?
Lui : Vous êtes sa soeur, je présume?
Moi : Non...sa copine.Sa mère me lança un regard intrigué, mais elle comprit par la suite que c'était simplement pour que je puisse rentrer dans sa chambre pour le voir.
Lui : Oh, je comprend. Venez avec moi.
Il nous amena au cinquième étage, à la chambre 528. Nous entrâmes et il faisait encore très noir dehors et donc seul un petite lampe à pied éclairait faiblement la chambre beige d'hôpital de mon ami. Il y avait des petits "bips" réguliers de machine qui se faisait entendre aussi dans la chambre, mais très faiblement. Quand je rentrai, je le vis. Tout pâle, tout faible. J'en eût mal au coeur. Mes larmes, soudainement, brouaillèrent ma vision et je m'approchai lentement vers lui. Sa mère fit de même, mais prit une chaise et alla s'asseoir près du lit et lui prit la main. Moi, je restai au bout de son lit, le fixant sans jamais le lâcher du regard.
Après environ trois minutes de silence total, le médecin prit la parole et nous expliqua ce qui s'était passer pour qu'Alex se retrouve ici.
Lui : Hum hum. Bon, alors c'est une femme qui a appeler à l'hôpital. Elle aurait vue l'accident d'Alex puisqu'elle le suivait en voiture. Apparemment, il aurait voulu tourner à une intersection et un autre conducteur serait arriver trop vite, donc l'aurait percuter. Ce conducteur est au poste de police en ce moment et on vient d'apprendre que d'après les tests, il était sous l'effet et la drogue et de l'alcool. Par conséquent, il a blessé presque gravement votre fils. Il a trois côtés de brisées, le tibia et la cheville gauche cassé et l'avant-bras droit dans le plâtre. Aussi, il a une sévère comossion cérébrale et il a perdu beaucoup de sang. Pour l'instant, comme vous le voyez, il est dans le coma.
Moi : (complètement atterrée) Il va s'en sortir, n'est-ce pas docteur?
Lui : Vu la quantité de sang qu'il a perdu, je n'en sait vraiment rien. Nous le sauront quand il se réveilla.Mon coeur. J'avais mal au coeur. Il battait si fort à cet instant précis. Je ne pût retenir mes larmes de rouler sur mes joues cette fois-ci. Mon corps au grand complet se mit à trembler. Je sentis les mains réconfortantes de Nancy sur mes épaules et je décida de quitter la pièce en courant. C'était trop pour moi. Je ne pouvais pas supporter sa perte.
En sortant, j'appelai Nat, Ivy et mes parents, mais ces derniers ne me répondirent pas sauf Nat et Ivy. J'ai demander à Nat de motiver mon absente à l'école pour aujourd'hui et à Ivy de prendre tout mes devoirs pour que je puisse les faire ici. Je n'avais pas besoin de leur expliquer puisque la mère d'Alex avait déjà appeler tout les proches de celui-ci et le journal avait afficher et annoncer l'accident sur leur page couverture.
***Éclipse de deux jours***
Jeudi, 17 avril, 00h11.
Je dormais paisiblement aux côtés d'Alex dans une petite siège peu rembourré et peu confortable. J'étais restée jours et nuits depuis le soir de l'accident, pour permettre à Nancy de pouvoir aller travailler et d'éviter de laisser Alex sans surveillance. Il était toujours dans le coma. Ivy m'amenait mes devoirs chaque soirs et Nat motivait mes absences. Mes parents était toujours en voyages d'affaires, donc pas de souci pour l'école. Peu importe, je tenais faiblement la main gauche de mon ami tout en dormant légèrement et vers 00h14, je sentis sa main serrer la mienne de plus en plus fort. Je me réveillait aussitôt et je pleurais sans le vouloir tellement j'étais heureuse qu'il se réveille enfin de son coma.
Moi : Alex!!!!!!! ALEX!!!! Tu es vivant!!! Ahhhhh, tu m'as fait si peur. (Je le pris sur le champ dans mes bras)
Lui : (en tremblant comme une feuille) Cam.....Cam, comment j'ai fait pour arriver ici?!?!?!
Moi : Détend toi, j'appelle une infirmière d'accord?
Lui : Non...raconte moi. Viens ici.Il me tira doucement vers lui et je vint m'installer près de lui. Il avait la peau toute douce, mais à la fois pleines d'égratignures à cause du pare-brise qui lui avait éclater au visage. Après quelques secondes, je lui expliquai ce qui s'était produit la nuit du 14 avril. Il recommence à se souvenir et son visage fait paraître qu'il est embarrassé.
Moi : Qu'est-ce qu'il y a?
Lui : Rien.
Moi : Alex, dit-moi ce qui te tracasse.
Lui : C'est juste que.....quand je suis parti, j'étais très....À cet instant, l'infirmière qui s'occupait de lui depuis mardi est rentrée et était très heureuse de le voir réveillée. Elle l'amena immédiatement dans une petite salle pendant quelques minutes pour lui faire passer des tests et moi, je suis allée appeler sa mère. Le reste de la nuit s'est déroulée dans un calme absolu puisqu'Alex devait se reposer.
Dimanche, 20 avril, 21h02.
Cela fait presque une semaine que je suis ici, à prendre soin de mon petit Alex. Je le nourris, je lui fais ces devoirs. Il se rétabli à une vitesse folle.
Moi : (pendant que je lui coupe son dîner) Tu sais, j'ai tellement eu peur de te perdre Alex...
Lui : .....Quand j'ai vu la voiture arriver à une vitesse incroyable, j'ai eu peur de ne plus jamais te revoir.Je le pris directe dans mes bras. J'étais si bien. Si bien. Je n'aurais jamais voulu le quitter. Cependant, je le devais, puisque je lui écrasais le bras.
Au moment où je repris ma place, je reçue un appel.
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Camille
Teen FictionCamille, 16 ans, vit une vie bien banale. Elle est heureuse et vit sa vie à fond. Une nuit, soir de tempête par un mois d'avril merdique, sa vie va changer du tout au tout. Camille, belle brune, fera-t-elle face à tout ce qui va lui couper les ailes...