Chapitre 15

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Théo : Salut. Comment tu vas?
Moi : (endormi) Plutôt bien, et toi?
Théo : Je suis désolé si je t'ai réveillé.
Moi : Tu es pardonné. Ça va?
Théo : ...Oui. Je suis incapable de m'endormir. J'ai envie de te voir.

Je n'ai plus sommeil, tout d'un coup.

Moi : Alors, viens me voir.
Lui : T'es sérieuse? Tu as de l'école demain?
Moi : ....Je m'en fou. J'ai envie de te voir aussi.
Lui : Je suis là dans 25 minutes, environ.
Moi : Je t'attends.

00h56

Il est arrivé il y a environ 25 minutes. Et on est dehors, il n'y a plus de neige, la tempête bizarre d'il y a quelques semaines est complètement disparue et dehors, on est totalement bien. Le temps est très clément. Nous parlons, assis devant ma porte d'entrée. Il m'explique que sa mère est très malade, même qu'il ne sait pas si elle va se sortir de sa maladie. Elle a une maladie coronarienne, c'est-à-dire la coronaropathie. Il me dit, en bref, que cette maladie est une maladie des artères qui vascularisent le cœur ayant pour conséquence une ischémie myocardique, c'est-à-dire un apport en sang insuffisant au muscle cardiaque. Celle-ci se manifeste principalement par une douleur thoracique caractéristique. Elle peut aussi provoquer une insuffisance cardiaque, une syncope, une mort subite, un troubles du rythme et bien autres. Selon le médecin de sa mère, le virus a déclencher à cause du tabac, qu'elle consommait énormément avant. Pendant tout le long qu'il me parle, il a les yeux pointé vers le sol. Je me suis senti toute triste pour lui. Je décide donc de lui prendre la main, pour essayer de le réconforter. C'est là qu'il se retourne vers moi et je vois les larmes descendre le long de ses joues. J'ai alors un immense pincement au coeur. J'essaye du plus profond de mon âme de le réconforter.

Moi : Elle est fait forte. Elle va s'en sortir. J'en suis sûr.
Lui : J'ai déjà perdu mon père, qui est tout simplement parti à ma naissance, je ne veux donc pas la perdre, elle! Elle est tout pour moi, Camille. Je l'adore.
Moi : Je comprend, Théo.
Lui : Je devais en parler à quelqu'un, tout ce poid sur mes épaules, ça me faisait souffrir. Une chance que je t'ai.
Moi : Hum. Ça me fait plaisir.

Moment de silence. Je lui souris, tendrement. J'essuie ces grosses larmes, pleines de tristesse et d'espoir. Il vient alors se blottir sur mes cuisses, et je lui joue dans les cheveux. Il sont doux. Il me fait des petites chatouilles sur les genoux. Je ressens alors une surdosage d'amour et de bonheur. Ça y est. Ça me confirme tout. Je suis amoureuse de lui. Je l'aime. Beaucoup. Beaucoup trop. Il se relève soudain, brusquement.

Moi : Ça va???
Lui : Je t'aime tellement!

Et il vient plaquer ses lèvres contre les miennes. Il prend mon visage avec ses mains. Il en descend une vers ma taille et me rapproche de lui. Il s'arrête. Pourquoi??

Moi : J'ai fait quelque chose?
Lui : Je veux que tu recontre ma mère. Demain soir?
Moi : Euh. Oui, d'accord!
Lui : (Il me sourit) Génial.

Et il continue à m'embrasser. Et j'adore ça.

01h15

Je monte à ma chambre. Avec Théo. Parce que j'ai envie qu'il dorme avec moi. Maintenant. Parce que j'ai un gros sentiment de sécurité quand il est à mes côtes. On monte tellement discrètement, je me sens comme une petite souris.

On rentre et je ferme doucement la porte. On s'est entendu pour se dire qu'il allait partir le lendemain matin et qu'on allait pas faire de bruit, qui pourrait émettre des soupçons. Bon. Moment crucial. Je me déshabille, mais avant tout, je lui demande de ne pas regarder. Je suis gênée. Il se retourne. J'enlève mon chandail, met un grand chandail, qui me fait presque une robe et je met des boxeurs et mes joggings trois quart. Je le regarde enfin, je vois qu'il s'était retourné.

CamilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant