Chapitre 8

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Moi : Allez s'il te plaît...reste pour cette nuit seulement, tu n'auras qu'à partir tôt demain matin!
Lui : Laisse-moi téléphoner ma mère, d'accord?

Il s'éloigna vers la cuisine tandis que moi je restai assise dans les escaliers devant mon porte d'entrée. Je l'entendais très bien d'où j'étais et je crois qu'il se disputait avec sa mère, mais je n'en était pas convaincue. Il revint après environ 7 minutes.

Lui : Je suis désolé, j'ai des problèmes avec ma mère et....je ne peux pas, même si je le veux vraiment.
Moi : D'accord, je comprend. On se revoit bientôt dans ce cas?
Lui : Oui, dès que je reviens.

Je ne lui répondis pas et je le pris dans mes bras et quelques minutes à peine plus tard, il était déjà parti. Il était maintenant 22h23 et j'étais seule dans le noir. Le silence était persistant, presque glacial. Seul ma respiration brisait ce silence infernal. J'avais regarder la porte pendant un bon 10 minutes avant de revenir dans ma chambre.

Ce soir, 23h00.

Je n'ai plus rien d'autre à faire donc je me couche et je m'endors directement tout en passant à ce qu'il vient de se passer ce soir.

Cette nuit, 01h56.

Je reçois un appel. C'est Alex. Je répond, encore endormie.

Moi : Salut Al...
Sa mère : Camille, je suis désolé de te téléphoner si tard....(sanglots) habillé toi je viens te chercher.
Moi : (paniquée) Nancy? Mais qu'est-ce qu'il y a???
Elle : Je t'explique quand tu sera avec moi tout à l'heure. Prépare toi, vite.

Et elle raccrocha. Absolument sous le choc, je me lève, prend un vieux chandail (propre tout de même) et prend un jeans dans ma garde-robe. Je descend en vitesse supérieur en bas et j'allais tellement vite que j'ai presque débouler les escaliers. Je vais dans la cuisine, prend un jus de pêche en bouteille et au passage, je prend des bas dans la salle de lavage. J'arrive dans l'entrée et je met mon manteau d'hiver puis mes bottes et je sors. Sa mère est déjà stationnée. C'est la grosse tempête dehors, j'y vois rien. J'arrive à peine à voir la maison de mon voisin en face de chez moi. Je me précipite en courant dans la voiture et aussitôt que je suis assise, Nancy démarre la voiture.

Moi : Nancy, qu'est-ce qu'il y a?
Elle : (les yeux remplis de larmes) Il...il.....a eu un accident.....ils...ils l'ont retrouvé....inconscient.....

Et elle ne put continuer sa phrase puisqu'elle se mise à pleurer. Moi, ne comprenant pas trop la situation, je me fis pleins de scénarios atroces dans ma tête. On roulait vite, même trop vite vue le mauvais temps qu'il faisait dehors, mais le trajet me parût long comme jamais.

Il était maintenant 02h48 et nous venions d'arriver dans le stationnement de l'hôpital.

CamilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant