Chapitre 17.

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~Aurore~

Je suis vraiment heureuse que Carl me propose son aide pour vaincre mon dégoût du sang. Je m'installe dès notre arrivé dans ma chambre et une fois prête il me lance son illusion.
Je ne remarque d'abord aucun changement puis après quelques minutes d'attente l'air ondule autour de moi et une vieille femme apparaît.
Toute sa peau est ridée, on aurait l'impression qu'un simple souffle de vent aurait pût l'emporter. Elle se rapproche lentement de moi, elle boîte.
Une fois à ma hauteur elle me tend son bras droit qui tout du long de sa lente marche vers moi elle gardait serré contre son cœur. Je remarque alors une plaie d'où le sang s'écoule à flot.
Un léger étourdissement me menace mais je tiens bon en me répétant que cette femme n'est qu'illusion et que Carl est juste côté de moi. Je respire un bon coup et en appelle à mon souffle qui répond. Je le sens bouillir en moi près à être utilisé, il sait que j'évite de l'utiliser. Je lève lentement ma main et la rapproche de la plaie. Cette femme à besoin de mon don. Je dois l'aider.
Ma main s'illumine et je sens mon énergie se mêler à celle de cette vieille femme. Je ressens le trou laissé par cette cicatrice et décide de la recoller. L'énergie me quitte au fur et à mesure. Mes pensées reste rivées sur cette femme qui a tant besoin de mon aide.
Quand je sens que je ne peux plus rien faire de plus je réouvre les yeux et ce que je vois me paralyse. Puis le noir complet.

Se fut des cris qui m'accueillir à mon réveil.
<< Mais tu ne voudrais pas te calmer Paul ?!
- Me calmer ?! Nous allons partir à la recherche d'une pierre des plus malveillante et juste avant de partir elle s'évanouit.
- Tu ne sais rien donc tais toi !
...>>
Ils continuèrent à crier ne remarquant pas mon réveil. Je n'étais plus sur le sol, ils avaient du me porter jusqu'au lit.
Je les laissais à leur dispute pour réfléchir à ce qui c'était passé lors de mon entraînement avec l'illusion. Comment tout cela était possible... J'étais sensée guérir une personne pas la ...
<< Aïe !! Non mais vous êtes pas bien les garçons !
Paul venait de me tomber dessus pousser par Carl.
- Désolé Aurore. S'empressa de me supplier Carl. Quant à Paul il se contenta de se relever et s'épousseter bien trop soigneusement pour que cela est l'air naturel.
- Paul tu m'es tombé dessus alors que je viens de me réveiller d'un évanouissement ! Tu pourrais au moins t'excuser !
- Parce que se serai de ma faute si tu t'es évanouis !
- J'ai jamais dis ça !
- C'est pourtant ce que j'ai crus comprendre !
- Eh bien tu comprend mal idiot. Rajouta Carl en poussant Paul pour se rapprocher de moi.
- Rho et t'es qui toi ? Son prince charmant ?!
- Peut être pas mais je suis charmant contrairement à certains ça c'est sur !
Paul était vraiment énervé là, aussi rouge que si il avait mangé du piments. Il n'eu pas le temps de répliquer car une Christalisme tout aussi en colère débarqua brutalement dans la chambre.
- Non mais c'est pas bientôt finit ce boucan! On vous entend à l'autre bout du palais et en plus de ça tout le monde vous attend pour partir ! >>
Nous baissons tous les trois la tête. Christalisme peut vraiment être terrifiante.
Je me levais rapidement du lit, et un étourdissement me saisis soudain.
Carl me saisit et m'aida à ne pas tomber. Paul nous regarda méchamment et partit.
Je remerciai Carl et me dirigea vers mon sac. On se regarda ensuite et d'un signe de tête nous partîmes.

Dans le hall du palais tout le monde nous attendais. Nous étions vite passé prendre les affaires de Carl mais se léger détour pourtant rapide n'avait pas été assez rapide... Paul été déjà arrivé !
Il nous regarda à peine quand nous arrivâmes et reprit sa discussion avec Clara.
<<Vous avez tout ce qu'il vous
faut ?>>nous demanda une dernière fois Caleb. Tout le monde hocha la tête et nous partîmes. Cristalisme nous fit un dernier signe d'encouragement de la porte du palais.

Trois heures. Ça faisait maintenant trois longues heures que l'on marchait. Caleb menait la marche et Mativa la fermait. Ils avaient l'air bizarrement en colère l'un contre l'autre. Depuis que nous étions partie à chaque pause pour vérifier que nous allions bien dans la bonne direction ils s'envoyaient des piques pas vraiment sympathique...
Avec Paul c'était pire. On ne se parlait pas. Sur que nous allions nous criez dessus je ne fis aucun effort pour engager un semblant de discussion.
D'ailleurs il discuter avec Blondie.
C'est en ruminant ses pensées plutôt sombre que je m'aperçus que nous avions enfin atteint la forêt des souffles d'âmes. Caleb se tourna vers nous pour nous expliquer comment nous allions fonctionner.
<< Bon écoutez moi tout le monde. On va marcher en file indienne et comme nous le faisions. Je vous mènerais et Mativa finira la queue. Pour vous Paul et Aurore je vais vous expliquer pourquoi nous nommons cette forêt la forêt des souffles d'âmes. Il est normalement interdit d'y pénétrer sauf avec un laisser passer, que j'ai évidemment. Des créatures de tout genre son abritées par cette forêt mais les plus dangereux sont les fantômes.
- Pardon ? Ne puis-je m'empêcher de m'exclamer. Ce qui me valus évidemment un regard contrarier de Paul.
- Tu as bien entendus Aurore, se sont des fantômes qui rendent cette forêt si dangereuse. Car ils ne sont pas inoffensif, ils sont extrêmement dangereux...
- Bon dit leur pourquoi qu'on puisse avancer Caleb ! Le coupa Volupta agacée. Il lui jeta un regard noir et repris noblement son récit.
- Ces fantômes appartiennent à d'anciens tueurs ou autre psychopathe pour la plupart. Ils n'ont qu'une seule idée en tête et c'est vous arracher votre âme pour que vous deveniez l'un des leur. Donc faite bien attention, si jamais l'air autour de vous devient glacial ou que de violents frissons vous traverse dite le tout de suite pour que nous ayons le temps de nous préparer à contrer. D'accord ?>>

C'est à ce moment là que je compris mon inconscience.
Comment tout cela pouvait il exister! La magie, des yeux de n'importe qu'elle couleur,...des fantômes ! Il fallait
que je me réveil ! Malgré tout ce qu'ils nous avaient dit comme ça pourrait être réel ?!

Je hochai la tête ainsi que Paul et Caleb se retourna pour repartir. Je me jeta tout de suite vers Carl et lui demandai d'une voix hystérique de me pincer. Voyant ses yeux s'agrandirent comme des soucoupes je lui expliquai rapidement :<< Je dois rêver, ce monde ne peux pas exister. (Toujours aucune réaction sauf peut être l'accroissement encore plus fort des yeux ) pince moi pour que je me réveil ! C'est ce que font toute les personnes dans les films quand elle se retrouve dans un rêve vraiment étrange.
- Mais tu n'es pas dans un rêve Aurore. Enfin peut être, mais ce rêve t'a emmené dans ce royaume qui lui est bien réel. Et pour retourner dans ton monde il n'y a qu'un seul moyen.
- Lequel ?
- Je n'ai pas l'autorisation de te le dire... il se mît à se dandiner sur place gêner et certain d'en avoir trop dit. Je préférais ne pas insister et attendre... Je n'avais après tout pour l'instant aucune raison de me réveiller. J'avais des pouvoirs ! Et si je sentais le danger devenir trop grand je n'aurais cas espéré que Carl est bien sensible à mon charme.
- Avance Aurora ! >> Louida me ramena rapidement à la réalité et je repris la marche derrière Carl.

Nous avançâmes rapidement vers la forêt et quand elle ne fut cas quelques mètre une barrière nous arrêta. Caleb dévia brusquement à droite et c'est à ce moment là que je remarqua une petite cabane qui coupait la barrière.
Curieuse je m'approchai de Carl et lui chuchotai à l'oreille.
<<Pourquoi ne pas tout simplement passer par dessus la barrière ?
Il ne répondit pas mais se baissa pour ramasser un petit caillou. Il le pesa et le lança d'un coup au dessus de la barrière. Il n'atteignit jamais l'autre côté.
- il ne faut pas se faire avoir, c'est une barrière magique, tu te fait envoyer à l'autre bout de la ville si tu la traverse.>>
Je déglutie difficilement et le remerciai de m'avoir expliqué.

Nous avions enfin atteint la cabane et Caleb s'avança.
La cabane était disposée comme un guichet. Un vieille homme avec une longue moustache blanche y tenait place. Ses yeux à moitié fermés accompagnés de petites rides me faisait affirmer qu'il devait être là depuis un petit moment.
<<Passeur?
- Oui Caleb ? Il bougea lentement, se tournant vers Caleb et se baissant légèrement pour mieux le voir.
- Nous voudrions passer.
- Combien ? Sa voix était anormalement grave et forte, comme si une jeune homme de vingt ans parlait.
- Nous sommes 11.
- C'est un trop grand convoie pour être ignoré. Où allez vous ?
- Nous partons en ...
-expédition dangereuse ! Le coupa vivement Volupta. Si un regard tuait je suis sur que Volupta serait déjà à terre sans souffle.
- Oui c'est cela passeur.
- Haha! Toujours autant de tension entre vous les jeunes ! Mais donne moi ton laisser passer.>>
Caleb lui tendit et le passeur l'examina rapidement avant de le brûler grâce à son souffle. Bizarrement je l'avais sentis l'appeler.

Une porte prêt de la cabane apparut alors me coupant une nouvelle fois à mes pensées.
Elle était boit vernie et avec une poignée doré, elle était magnifique.
On ne me laissa hélas pas le temps de l'admirer et tout le monde s'engouffra dedans.
De l'autre côté, la forêt paraissait plus dense et plus sombre. Dangereuse. La malveillance qui l'habitait était palpable. Des gouttes de sueur commencèrent à couler le long de mes temps et dans mon dos. Caleb respira à fond et annonça notre sentence.
<<Allons y.>>

Personne n'avais remarqué l'ombre qui passait derrière eux en laissant dans la petite cabane un homme évanouie le souffle bizarrement court...

Le royaume des songes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant