Chapitre 6

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Kelly était sur le ventre, il reprenait sa respiration le sourire aux lèvres et le regard sur son amant. Matt était sur le dos et le regardait lui aussi avec le sourire aux lèvres et la respiration éradique.

- J'aime cette position car je peux t'embrasser en te prenant. Dit-il avant d'embrasser son épaule droite.

- Vu l'état de mon dos, je dirais que tu aimes aussi l'autre position.

Il sourit. Il lui avait fait des suçons tout le long de sa colonne vertébrale.

- Toi aussi, tu as aimé vu tes gémissements.

- Plus que cela même.

Ils se sourirent avant de s'embrasser.

Il posa son front contre l'épaule droite de son amant.

- Tout va bien ? Lui demanda ce dernier.

- Oui. Je me sens bien.

Il se redressa pour le regarder.

- Je t'aime Matt. Je t'aime vraiment.

- Moi aussi, je t'aime Kelly.

Ils s'embrassèrent une nouvelle fois avec tendresse.

¤¤¤

Ils prenaient leur petit déjeuner quand on frappa à la porte. Matt alla ouvrir.

- Bonjour. Je ne dérange pas ?

- Du tout Benny, entre. Café ?

- Avec plaisir.

- Benny ? Que fais-tu là ? Demanda-t-il.

- Tiens ton café. Dit son amant à son père.

- Merci. Je suis venu te dire bonjour, c'est tout. On ne se voit pas souvent.

- Je vais vous laisser. J'ai un devis à donner.

Matt fini sa tasse puis alla dans leur chambre qui est la sienne. Son amant avait décidé de faire de son ancienne chambre, la nouvelle chambre d'ami.

- Vous vous entendez bien, c'est ce qu'il faut entre collègues. Puis c'est un bon gars pour te laisser vivre avec lui.

- Oui. C'est quelqu'un de bien.

Son amant sortit de la chambre, mais il remarqua son visage tiré et il l'évita du regard.

- À une prochaine fois Benny.

Matt lui fit juste un geste de la main puis partit.

Il se demandait ce qu'il s'était passé pour que son amant agisse ainsi.

¤¤¤

Il ne revit pas son homme jusqu'à ce qu'il arrive à la caserne.

Il le suivit à son bureau.

- Matt, qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien.

Il ferma les rideaux du bureau de son homme puis il s'approcha de lui pour prendre ses mains.

- Matt.

Ce dernier recula.

- Ne me dis pas qu'il n'y a rien.

- Alors nous sommes justes des collègues ?

Il comprit.

- Mon père avait dû mal avec Leslie qui était lesbienne, il ne comprenait pas sa sexualité. Alors lui dire que son fils aime un homme...

- Je sais. Mais tu aurais pu dire que nous étions meilleurs amis. Au moins ça. Mais le laisser dire que nous étions juste collègues, c'est comme si tu n'assumais pas notre lien car même avant d'être amant nous étions amis. Ou je me trompe encore une fois ?

Il ne put rien répondre que l'alarme s'enclencha et qu'ils furent tous appelés.

*****

Matt savait qu'il avait exagéré, mais il aimait tellement Kelly qu'il avait été blessé par sa non réaction au mot collègue alors qu'il venait de lui faire l'amour.

- Ça va aller, Lieutenant ? Lui demanda Hermann quand ils arrivèrent sur les lieux.

- Oui. Ne t'en fais pas.

C'était une grand bâtisse que quelqu'un rénovait pour en faire des appartements qui avait prit feu. Boden donna les instructions. Ils se déployèrent.

Son équipe évacuait certains ouvriers quand il entendit la voix de son amant dire qu'il venait d'évacuer la personne qui était coincée quand il y eut une explosion.

- Severide ? Appela-t-il dans sa radio. Severide ? Kelly !

Rien.

- Chef. Où est la dernière localisation de Severide ?

Boden lui donna. Il y alla.

Il vit un trou énorme puis une main.

- Kelly !

Il vit son amant se tenir d'une main. Il avait perdu son casque et son masque.

- Je vais te remonter.

Il regarda autour de lui. Il enleva son casque et son masque. Il n'arrivait pas à respirer malgré l'oxygène. Il vit qu'il y avait un tuyau à incendie contre le mur. Il s'attacha à la taille puis il alla vers son homme. Avant de l'aider, il prévint qu'il avait retrouvé Severide, en vie.

Il s'allongea puis il agrippa son homme par le bras.

- Tu peux me donner ton autre main ?

- Je me suis de nouveau tiré un muscle à mon bras. Je n'arrive pas à le lever.

- D'accord. Je vais me débrouiller, mais tiens bon.

Son homme acquiesça d'un signe de tête.

Il glisse un peu pour pouvoir agripper son amant sous les bras.

- Accroche-toi.

Il essaya de le remonter, mais il glissa. D'un coup, il sentit quelqu'un l'agripper par les jambes et le tirer. Il put ainsi remonter son homme.

Il regarda la personne qui les avait aidé. Il sourit en voyant Hermann et le remercia.

- Allons-y. Dit ce dernier.

Il acquiesça. Mais avant de sortir, il embrassa rapidement son homme.

- Je t'aime. Souffla-t-il à son oreille.

- Je t'aime aussi. Répondit son amant de la même manière.


Ek raatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant