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ALIKA

13h45

J'étais entrain de charger mes armes et Salim comptait des billets en fumant un joint.

Moi : je dois aller faire une livraison ?

Salim : non justement récupérer des armes chez les Ben Khadir.

Moi : ok.

Salim : mais on y va ensemble.

Moi : je peux aller seule.

Salim : non j'y vais.

Moi : ils sont autant dangereux ?

Salim : pas autant que nous en se levant.

Nous sommes directement montés en voiture.

14h27

On est arrivé devant une grande villa, on s'est garé à l'intérieur et on est descendue.

Au début je ne l'avais pas reconnu mais enfaite c'était Haïssam qui venait de nous ouvrir la porte donc j'arrive finalement à identifier un des frères.

Ils se sont serré la main et il s'est contenté de me faire un signe de tête auquel je n'ai même pas répondu.

La villa était belle, grande et propre.

Haïssam : t'es en sous effectif en quoi gros ?

Salim fronce les sourcils.

Salim : comment ça ?

Haïssam : tu me ramènes une meuf pour le biz ?

Salim : tu joues à quoi frère ? C'est ma sœur.

Haïssam : et ? Ça reste une meuf.

Moi : pourtant je te baise ta race.

Haïssam : t'as dit quoi ?

Salim : vas-y gros casse toi. Tu fais quoi là ?

Il voulait s'approcher de moi. J'ai même pas bougé s'il croit parce que il fait 1m 85 et moi 1 m70, qu'il m'impressionne avec son gros corps.

Haïssam : gère ta chienne.

Je me suis approché à mon tour de lui mais Salim m'a arrêté.

Haïssam : tu vas quoi faire quoi ? Me griffer ?

Moi : te faire bouffer tes couilles.

Salim : eh c'est bon ! Eh toi fait beleck à comment tu lui parles t'as vu. C'est pas parce que je suis chez toi tu peux faire le ouf.

Haïssam : t'as de la chance t'as mon biff Salim. Je vais faire genre j'ai pas entendu.

Salim : tu sais très bien que j'ai jamais eu peur de toi. On va pas jouer dans ce tableau, on va couler tous les deux.

Haïssam : haha t'as pas changé toi. Donne mon argent.

Salim lui balance le sac et lui nous donne le sac d'armes.

Salim : je vais pas vérifier mais je sais que t'es pas fou de me carotte.

Avant même qu'il réponde, on était déjà dans la voiture.

Moi : pourquoi tu voulais autant séparer ?

Salim : ça aurait fait trop de dégâts et j'ai besoin de ces armes là.

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22h47

J'étais en livraison aujourd'hui avec Issa.

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant